Kneecap (Rich Peppiatt, 2024)

Kneecap (film) - Wikipedia

Kneecap, c’est le nom d’un film basé sur un groupe de rap irlandais répondant au doux nom de Kneecap (signifiant « rotule »). Et ça tombe bien, parce que Kneecap, c’est un vrai groupe de rap irlandais fondé en 2017 par Naoise Ó Caireallain alias Móglaí BapLiam Óg Ó hAnnaidh aka Mo Chara, et J.J. Ó Dochartaigh qui se cache sous la cagoule de DJ Próvaí. Et ça tombe toujours bien, parce que qui mieux que les 3 vrais membres du groupe pour interpréter les 3 membres du groupe dans ce film? Résultat : on va avoir un biopic totalement délirant où les 3 protagonistes vont nous replonger dans leurs origines avec un sens de l’humour trash qui fonctionne à merveille, et on se retrouve pris sans être prévenu dans un mix entre Trainspotting et Tenacious D : In the Pick of Destiny qui va envoyer de la bastos sémantique!

KNEECAP: A Movie Review

La comparaison avec le célèbre film de Danny Boyle tient d’autant plus la route que Kneecap va avancer avec sa propre structure narrative et une aura très personnelle, ce qui l’empêche d’être un simple succédané de Trainspotting, mais peut se voir comme un enfant illégitime issu d’Irlande du Nord et dont l’objectif est de mettre symboliquement les Brits dehors et de redonner toutes ses lettres de noblesse à la langue gaélique. Les 3 membres du groupe militent pour la prédominance de la langue natale irlandaise, qui se voit progressivement effacée par l’Anglais. La défense de leur culture va être faite avec ce que l’on ne peut décemment pas nommer comme étant de la retenue et de la sagesse, mais ce combat va être mené avec une énergie et une rage destinées à éveiller les consciences de manière légèrement plus choquante ^^ Leurs textes engagés vont raconter leur quotidien en mode sex, drug and hip-hop, et on se retrouve embarqué dans un rap west coast façon West Belfast qui défouraille comme jamais!

Kneecap: Trailer 1

Ritch Peppiatt avait auparavant mis en scène le clip Guilty Conscience de Kneecap, et il s’est imposé tout naturellement comme le metteur en scène idéal pour narrer la genèse et l’évolution du groupe. Son aisance dans la réal se révèle impressionnante, avec une capacité à faire ressortir l’énergie de ce projet fou tout au long du métrage. Qu’il se permette des séquences en mode animé, des inserts de texte inattendus ou qu’il nous convie aux orgies des 3 lascars, on se retrouve pris dans un tourbillon visuel et musical baignant dans un humour permanent, et qui sait également comment s’emparer de sujets éminemment politiques et polémiques en usant de sa capacité de dérision, tout en étant capable de balancer des vérités importantes à travers le combat verbal de Kneecap!

Kneecap': From All-Night Bender to Ireland's Most Important Film

Naoise Ó Caireallain et Liam Óg Ó hAnnaidh remontent à leurs origines de petites frappes dans les bas quartiers de Belfast, tandis que J.J. Ó Dochartaigh nous montre comment ce prof de musique sans histoire s’est retrouvé embarqué dans ce groupe musical révolutionnaire ^^ On est aspiré par la verve des textes (heureusement qu’il y a les sous-titres bien sûr ^^) et par l’énergie des flows et des beats, et Kneecap se révèle être une petite pépite inattendue qui s’intègre à la perfection dans le domaine du biopic, grâce à son supplément trash et sa vitalité à base de substances interdites! Je ne suis pas un adepte des oeuvres qui banalisent l’usage des drogues, mais si on a un certain recul, on appréciera cet univers déjanté pour sa folie créative à l’instar d’un Trainspotting. Leur présence scénique et leur propension au partage me fait immédiatement penser au groupe de hip-hop néerlandais Dope D.O.D., qui aime faire tourner les verres et les sticks avec son public!

Review: 'Kneecap' is a rousing hip hop story straight out of Belfast

Et cerise sur le black pudding, la présence inattendue de l’excellent Michael Fassbender dans le rôle du père de Naoise Ó Caireallain, activiste irlandais recherché par les autorités! Il apporte une touche de sérieux confinant parfois à l’absurde qui se marie parfaitement avec la tonalité atypique et déjantée de ce long métrage détonnant!

Kneecap review — 'Such a joy'

 

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The Gorge (Scott Derrickson, 2025)

The Gorge en streaming - AlloCiné

Réputé pour son Sinister très glauque, Scott Derrickson est également l’homme derrière Hellraiser  : Inferno, L’Exorcisme d’Emily Rose, Délivre-Nous du Mal ou encore Black Phone, et on sent une certaine appréciation du genre horrifique de la part de celui qui nous a également livré le premier Doctor Strange. The Gorge va pourtant démarrer de manière très surprenante, avec ce principe de 2 tours de garde  situées sur les bords opposés d’une immense gorge, et dont chacun des gardiens solitaires n’a aucun contact ni avec le gardien situé à des centaines de mètres de lui, ni avec le monde extérieur. On se retrouve dans un environnement étrange avec chacun des protagonistes s’appropriant ce lieu totalement inconnu, situé dans une zone et un pays indéterminés.

The Gorge: Why The Rescue Team Did THAT To JD & What It Means For Past  Snipers

Scott Derrickson apporte une très belle touche visuelle en créant cet univers à la fois ouvert et très clos, et ces visions des tours de garde perdues dans cette immensité apporte un caractère dérisoire à la mission de ces 2 êtres venus se perdre ici dans une existence quasi-monastique, lors d’une mission d’une année complète lors de laquelle ils n’auront aucun moyen de contacter quiconque à l’extérieur, si ce n’est lors du point radio mensuel qui dure environ une dizaine de secondes… On pense aux équipes de scientifiques vivant aux pôles durant des mois (à la The Thing ^^), aux équipes travaillant au fond des mers, ou aux astronautes gravitant autour de la terre de longs mois également. Scott Derrickson parvient à parfaitement retranscrire ce sentiment de solitude et la lenteur des jours qui s’écoulent, tout en nous immiscant dans le quotidien répétitif fait de travaux de maintenance, de récoltes dans le jardin et de dîners solitaires.

The Gorge Trailer: Anya Taylor-Joy & Miles Teller Fall In Love While  Guarding The Door To Hell

L’atmosphère développée par Derrickson est excellente, et on est très rapidement happé par le mystère planant autour de cette immense faille longue de plusieurs kilomètres et large de centaines de mètres. Le lieu est visuellement superbe et on se sent totalement isolé du reste du monde, naviguant d’un point de vue à l’autre entre les 2 gardiens, tributaires des conditions climatiques de ce lieu mystérieux. On va suivre les saisons avec eux et se prendre des trombes d’eaux diluviennes ou des journées enneigées, et on sent toute la petitesse de l’Homme face à cette nature et uniquement à l’abri dans ces tours de garde.

Where was The Gorge filmed? The tower and all the locations

Miles Teller et Anya Taylor-Joy s’avèrent excellents et vont permettre à leurs personnages de développer un système de communication malgré la distance. Les acteurs vont apporter une très belle consistance à ces personnages ayant toujours vécu en marge du monde, et qui ont une occasion unique de découvrir un autre qui lui ressemble. Après avoir appris à vivre à leurs côtés de manière solitaire, on va totalement comprendre ce besoin vital de créer du lien social, et il y a une belle émotion saupoudrée d’humour qui se crée dans la mise en place de leur communication. Levi et Drasa vont apprendre à se connaître en étant obligé de prendre leur temps, et ce principe même du film fait un bien fou dans un monde normalement sursaturé de réseaux sociaux. Chacun a dans sa tour une bibliothèque et une collection de disques vinyles fournies, et on se retrouve pris avec eux dans une existence totalement anachronique mais qui possède un charme certain. Levi et Drasa vont apprendre à se connaître peu à peu, s’apportant mutuellement une motivation quotidienne dans leurs tâches répétitives.

The Gorge”, sur Apple TV + : rencontre électrique autour d'un ravin mortel

The Gorge va donc prendre le temps de bien nous présenter ces 2 personnages, qui comprennent rapidement leur fonction avec le danger résidant dans la gorge. Derrickson nous livre soudainement des séquences de tirs très musclées avec Levi et Drasa repoussant ce qui tente de sortir de cette immense faille. L’étrangeté du film réside dans cette existence totalement ascétique ponctuée de moments d’action où il faut défourailler afin de repousser la menace… Forcément, on va se poser des questions sur l’origine de tout cela et lorsqu’on va obtenir des réponses, on va se rappeler pourquoi le metteur en scène est un adepte de l’horreur. On va avoir droit à des séquences qui pourraient être tout droit sorties des Enfers, avec une approche esthétique d’une beauté macabre fascinante qu’apprécierait certainement Dante! Il y a des idées très inventives dans cette gorge, avec une imagerie qui vous poursuit encore une fois le film terminé. Je n’entrerai pas dans les détails pour ne pas vous spoiler, mais on sent une très belle sincérité et une volonté d’innover de la part de Derrickson, tout en empruntant à une certaine imagerie du jeu vidéo qu’il réadapte avec beaucoup de soin.

The Gorge' Review: A Totally Bonkers B-Movie on a Big-Studio Budget

On va passer à travers des décors très différents mais bénéficiant de cette atmosphère cauchemardesque qui va vous coller à la peau durant un bon moment, et le travail sur la création des effets visuels est superbe, et allié à l’incontournable duo Trent Reznor/Atticus Ross à la bande-son, cela génère une plongée dans l’abîme à la fois stressante et captivante! Je n’ai pas eu le temps de reconnaître Sope Dirisu avec ce rôle très fugace, mais la présence de l’excellent Elliot Carter de Gangs of London fait tout de même plaisir à voir. On a également droit à la présence de Sigourney Weaver qui se fait malheureusement rare. La paire Teller-Taylor-Joy tient totalement ce film, avec la naissance d’une relation amoureuse totalement crédible et qui s’avère tout aussi captivante que le récit horrifique se déroulant en parallèle. Le scénariste Zack Dean a rédigé une superbe histoire qui se permet de totalement mélanger les genres, et on pourrait qualifier The Gorge de romance horrifique en milieu infernal! ^^ Le résultat est franchement brillant et on est pris dans ce récit atypique qui ne nous lâche pas jusqu’à la fin!

Monsters Attack The Elite Snipers - The Gorge Clip (2025) Anya Taylor-Joy,  Miles Teller

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En bref : Wet Monday

Wet Monday - Film 2024 - AlloCiné

Après 5 courts, La scénariste et réalisatrice Justyna Mytnik nous livre son premier long métrage intitulé Wet Monday, du nom de la tradition polonaise qui veut que le Lundi de Pâques, les jeunes gens se poursuivent dans les rues et s’aspergent de quantités d’eau! Le problème, c’est qu’à l’approche des célébrations, Klara, une ado de 15 ans, va développer une sorte d’hydrophobie qui va complètement bouleverser sa relation avec les autres. Et si cette soudaine peur de l’eau recouvrait un traumatisme profondément enfoui? C’est sur ce mystère que Justyna Mytnik, aidée par ses co-scénaristes Monika Dembiska et Rosana Hall, va nous faire suivre les méandres de la psyché de Klara, à la fois en explorant ses rêves avec un mysticisme d’une belle esthétique, mais aussi en affrontant les gens autour d’elle afin de peut-être arrêter de s’effacer. Julia Polaczek (aperçue dans La Zone d’Intérêt) endosse avec une belle sensibilité ce rôle difficile, et on va osciller entre un traitement qui va puiser dans une vision réaliste mais également onirique. Ce double aspect permet d’explorer le trauma sur plusieurs niveaux, et Wet Monday en ressort comme une fable sur le Mal et le combat personnel d’une jeune fille qui ne sait pas comment l’exprimer. Un beau film traité avec une acuité sincère.

Photo du film Wet Monday - Photo 4 sur 6 - AlloCiné

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En bref : It’s Okay!

It's Okay! - Film 2023 - AlloCiné

Après avoir fait ses armes sur la série Unicorn, la réalisatrice Kim Hye-young signe en 2023 son premier long, qui est un feel good movie qui comme son nom l’indique, fait du bien! On va suivre l’histoire de In-yeong, une jeune fille qui va soudainement perdre sa mère à la suite d’un accident de voiture. Mais alors qu’on pourrait s’attendre à une oeuvre grave sur le deuil et la solitude, Kim Hye-young nous conte une chronique adolescente se voulant lumineuse et porteuse d’espoir. In-yeong est une gamine qui a toujours le sourire et qui prend le cours de la vie avec beaucoup d’espièglerie, et elle est incarnée par une Lee Re rayonnante dans ce rôle! Malgré sa débrouillardise, In-yeong, au vu de son jeune âge, risque d’être embarquée par les services sociaux, et elle va trouver une aide inattendue grâce à sa professeure de danse, qui contrairement à elle, a un tempérament rigide et ne sourit jamais! La coexistence entre les 2 va s’avérer révélatrice pour chacune d’elles, et on appréciera l’écriture inspirée et discrète (Kim Hye-young est co-scénariste), qui va mettre en valeur les personnalités de chacun des protagonistes, avec quelques seconds rôles originaux, comme le personnage du pharmacien, malicieusement interprété par Son Suk-ku (vu dans Sense8) ^^

IT'S OKAY ! | Critique du film de Kim Hye-young

On pourra porter une attention particulière à la photographie de Lee Seok-min, qui est gérée de très belle manière d’autant plus que le film joue par moment sur des ellipses temporelles dans des mouvements d’une très belle fluidité, et sa force visuelle vient en grande partie du travail du chef-op, qui se marie agréablement avec la finesse de la mise en scène de Kim Hye-young. It’s Okay! est une tranche de vie à la fois simple et belle, qui déclame son amour au mouvement des corps avec son évocation du milieu de la danse, et qui parvient à allier l’énergie et la naïveté d’une ado avec les failles plus profondes sur la perte d’un être cher.

It's Okay ! (Film, 2024) — CinéSérie


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Captain America : Brave New World (Julius Onah, 2025)

Infos & horaires pour Captain America: Brave New World - Multiplexe Metropolis - Charleville

Avant-dernier film d’une Phase V entamée en 2023 avec l’atroce Ant-Man et la Guêpe: Quantumania, Captain America : Brave New World renoue avec une veine de thriller politique et militaire que l’on n’avait plus aperçue depuis l’excellent Captain America : Le Soldat de l’Hiver, et après le ratage quasi-intégral de la série Falcon et le Soldat de l’Hiver, il fallait à tout prix redonner une certaine noblesse au bouclier et à son porteur. C’est chose faite aujourd’hui, avec un film qui ne se laisse pas ensevelir sous l’humour et qui n’a pas pour volonté d’aller dans le spectaculaire outrancier. Et mine de rien, le ressenti est plutôt agréable, avec un trio de scénaristes (Rob Edwards/Malcolm Spellman/Dalan Musson) qui brosse une intrigue relativement recentrée, parvenant en plus à créer des liens avec des éléments auparavant laissées à l’abandon, dont notamment un gros morceau jusque-là injustement inexpliqué ^^

Captain America : Brave New World » : rien de nouveau | Les Echos

Il y a une belle aisance dans l’écriture qui renoue avec des éléments d’un passé parfois très lointain, et les auteurs poursuivent la seule intrigue intéressante de la série Falcon et le Soldat de l’Hiver, à savoir l’histoire d’Isaiah Bradley. L’acteur Carl Lumbly reprend donc son rôle avec conviction et une certaine émotion, et même si on aurait apprécié d’en savoir davantage sur son passé (avec quelques flashbacks qui auraient été bienvenus), son personnage est là tel une tranche d’Histoire qui ne veut pas se laisser oublier. Son lien avec Sam Wilson est l’une des sources de la motivation de ce dernier à enfiler chaque jour le costume étoilé, et là où on avait un Falcon peu sûr de lui et sans grand relief dans la série, on retrouve un Captain America accompli gérant le symbole qu’il incarne en apportant sa propre personnalité, et avec une certaine propension à la violence qui peut surprendre par rapport à un Steve Rogers!

Captain America: Brave New World Has 'Complexity', Says Star - Newsweek

On se rappelle la présence de Robert Redford dans Captain America : le Soldat de l’Hiver, dans un rôle secondaire qui n’aura pas été trop marquant, même si sa présence faisait tout de même plaisir. Mais Harrison Ford a quant à lui droit à un rôle bien plus important et également plus impactant, puisqu’il incarne le général Thaddeus Ross qui devient Président des Etats-Unis, et qui accessoirement devient… Enfin bon vous avez certainement tous vu la bande-annonce ^^ Je ne m’attendais pas à une présence à l’écran aussi importante pour l’éternel interprète d’Indiana Jones, et ça fait vraiment plaisir qu’il ne soit pas cantonné à un rôle secondaire. Les scénaristes jouent sur l’ambivalence du personnage, qui souhaite racheter son comportement après avoir poursuivi Hulk durant des décennies, et on se demande s’il est sincère ou non.

Captain America : Brave New World, une bande-annonce qui Trump énormément

Danny Ramirez s’avère plutôt bon en sidekick de Captain, avec une petite réf sympa aux Captain America et Bucky des comics, et s’il apporte une touche de légèreté aux aventures de Cap, son duo avec Sam fonctionne. Giancarlo Esposito hérite d’un nouveau rôle de bad guy comme il a l’habitude d’en livrer à la douzaine, et là encore, c’est toujours un plaisir de le croiser, même si son Gus Fringe reste indétrônable! Et même si à priori, c’est son ajout tardif au casting qui a empêché Seth Rollins de voir ses scènes à l’écran! Dommage, j’aurais bien aimé voir ce que le catcheur aurait pu donner en tant que méchant dans la Société du Serpent! On retrouve un personnage tout droit revenu de L’Incroyable Hulk de Louis Leterrier, et dont on avait plus de nouvelles depuis 17 ans donc! Là encore, son absence est bien justifiée par les scénaristes, et même si son design s’éloigne de son alter-ego des comics, son plan machiavélique offre un film plutôt divertissant et réussi!

Captain America: Brave New World - Who Is Giancarlo Esposito's Sidewinder? | Den of Geek

Le metteur en scène du très bon (et mal-aimé) The Cloverfield Paradox nous livre donc un 4ème volet bien enlevé de la franchise, qui gagne en crédibilité en axant ses enjeux sur un mode géopolitique et militaire. La séquence de combat aérien et naval s’avère très prenante avec une belle lisibilité, permettant de bien mesurer les impacts potentiels des actes des 2 camps. On est à 2 doigts de frôler un grave incident dont les répercussions seraient catastrophiques pour le monde, et c’est une fois encore l’Amérique qui s’interpose! ^^ Mais au-delà du cliché, l’ensemble fonctionne vraiment et on se prend au jeu proposé par le mystérieux commanditaire pour liguer les nations les unes contre les autres. Et bien sûr, on attend l’émergence de ce nouveau Hulk, et qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver un personnage Gamma qui écraaaaaase! Parce que c’est bien sympa mais le Bruce Banner en mode victime dans She-Hulk : Avocate, non merci… Le design de ce Hulk Rouge s’avère très convaincant et renoue avec la bestialité du Géant de Jade, même si on aurait aimé en voir tout de même un peu plus.

Les préventes de Captain America: Brave New World créent la surprise par rapport aux autres films Marvel - Superpouvoir.com

Julius Onah fait un très bon travail avec ce qui est certes un film de commande, mais dans lequel il parvient à insuffler un certain souffle en nous gratifiant de séquences d’action bien mieux élaborées que dans la série centrée sur Falcon, et la veine de thriller militaire redonne du dynamisme à un MCU qui en a besoin.

Ces films et séries Marvel à voir absolument avant Captain America: Brave New World

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