Les news : Tony Todd

Candyman nous a quittés : l'acteur américain Tony Todd est mort - Actus Ciné - AlloCiné

L’acteur Tony Todd aura eu une carrière prolifique dans le cinéma horrifique, grâce à sa stature impressionnante (il mesurait 1,96 m) et son timbre de voix très grave, qui l’ont  prédestiné à incarner des personnages inquiétants. Celui qui restera à jamais Candyman nous a quitté ce mercredi 6 novembre à l’âge de 69 ans.

Mort de Tony Todd, star de la saga « Candyman » et de « Destination finale » à l'âge de 69 ans - Le Parisien

Tony Todd était un amoureux du théâtre, et a fait ses premières armes sur les planches dans des pièces de Shakespeare, Tennesse Williams ou Molière. C’est en 1986 qu’il se retrouve pour la première fois devant une caméra, pour les besoins du film Sleepwalk signé Sara Driver, qui possédait déjà une certaine propension fantastique. Son second film tourné la même année est nettement plus connu, puisqu’il s’agit du Platoon d’Oliver Stone. Il enchaînera avec Colors de Dennis Hopper, Bird de Clint Eastwood, et La Nuit des Morts-Vivants de Tom Savini en 1990. Entre-temps, on a aussi pu l’apercevoir brièvement dans 21 Jump Street ou McGyver.

Photos et images de Tony Todd - Ecran Large

1992 marquera un tournant dans sa carrière, avec le rôle de Daniel Robitaille, alias Candyman. Le film de Bernard Rose propose une vision très originale d’un boogeyman, et il possède une aura envoûtante dans laquelle Todd est totalement au diapason sur son interprétation. On le croisera ensuite dans The Crow d’Alex Proyas avant de le retrouver dans son rôle culte pour Candyman 2 de Bill Condon en 1995. On le retrouve ensuite dans Rock de Michael Bay, Wishmaster de Robert Kurtzman, et il reprendra son rôle le plus célèbre en 1999 pour Candyman 3 : le Jour des Morts de Turi Meyer. Il n’abandonne pas le genre fantastique puisqu’il se retrouvera au casting de Destination Finale et Destination Finale 2, avant d’enchaîner sur Butcher : la Légende de Victor Crowley d’Adam Green en 2006. En 2021, il bouclera la boucle en reprenant son rôle le plus célèbre dans le soft reboot Candyman signé Nia DaCosta.

Tony Todd, cherished actor, died at 69 on November 6 in LA

Avec pas moins de 245 entrées sur IMDb, on peut voir qu’il a eu une carrière prolifique, et ses apparitions sur le petit écran se sont faites dans des séries importantes : Star Trek : la Nouvelle Génération, X-Files : Aux Frontières du Réel, Star Trek : Deep Space Nine, Beverly Hills, New York Police Blues, Xena, la Guerrière, Star Trek : Voyager, Smallville, Charmed, Les Experts : Miami, Stargate SG-1, Masters of Horror, FBI-Portés Disparus, 24: Redemption et la saison 7 de 24 Heures Chrono, Les Feux de l’Amour, Riverdale, ou encore Scream. En lisant cette liste, on fait un voyage temporel bien nostalgique à travers les décennies, et on s’aperçoit de l’aura discrète mais intense que Tony Todd aura eu sur le grand et le petit écran.

Tony Todd parle de Candyman, de ses passions et des contes du capot 3

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L’Incroyable Hulk (Louis Leterrier, 2008)

L'Incroyable Hulk - Film (2008) - SensCritique
(Reprise d’une vieille critique de 2008 de mon blog Salem Center, histoire de mettre à jour mon Dossier des Adaptations Marvel)
Les exécutifs de Marvel ont décidé de purement et simplement oublier le film d’Ang Lee, au vu de ce qu’ils appellent un échec commercial (avec 245 millions de dollars à travers le monde, le terme est tout relatif…). Exit donc l’équipe originelle, c’est à une refonte du géant vert que l’on a droit. Techniquement, L’incroyable Hulk est une suite puisque l’action reprend là où s’était arrêté celle de Hulk, mais le générique nous montre une genèse différente du monstre vert. Le personnage est nettoyé de toute trace de son passage dans les mains d’Ang Lee, et le procédé s’apparente bien a du steampunk pour rester poli!
Que pensez-vous de L'Incroyable Hulk (2008) ? : r/comicbookmovies
Edward Norton dans le rôle de Bruce Banner, c’est une idée plutôt réjouissante, et le charisme de l’acteur permet de donner corps à ses peurs enfouies dans une première partie très Jason Bourne. Comme dans le film d’Ang Lee, le colosse de jade n’apparaît pas tout de suite, et l’intrigue à base de chasse à l’homme est plutôt bien développée. Mais passée cette première partie, un fait significatif se fait ressentir: le long métrage d’Ang Lee revient sans cesse en tête, et la comparaison entre les deux films est obligatoire. Et malheureusement, celle-ci se fait au détriment de la nouvelle équipe. Il n’y a qu’a voir comment sont traitées les relations entre les personnages; à peine esquissées chez Leterrier, elles étaient approfondies dans un schéma psychanalytique chez Ang Lee.
The Incredible Hulk' Director On The Scrapped Sequel Plans: "There Was A  Lot Of Good Stuff We Were Planning"
La richesse de l’écriture de James Schamus n’a rien a envier à la pâleur de celle de Zak Penn, et L’incroyable Hulk déroule son récit avec une absence d’enjeux dramatiques évidents. La relation entre Bruce et la belle Betty Ross n’atteint pas le quart de l’intensité amoureuse développée dans Hulk, et la mise en scène y est pour beaucoup: là ou Ang Lee maîtrisait le registre intimiste et émotionnel d’une manière plus qu’évidente, Leterrier survole tout ça et préfère se concentrer sur les scènes d’action. Avec la série des Transporteur et Danny the Dog à son actif, il est vrai qu’il est davantage spécialisé dans l’imagerie dynamique, ce qui n’est pas une critique en soi. Mais l’absence de fond conséquent porte préjudice à cette suite qui s’en retrouve réduite à enchaîner des morceaux d’action sans puiser dans le registre émotionnel.
 L'Incroyable Hulk - Film (2008) - SensCritique

Visuellement, Hulk n’est pas aussi expressif que dans le film d’Ang Lee. Le personnage est certes réussi, mais il manque toujours cette pointe d’humanité que Lee a mis en avant dans son œuvre, et qui lui donne cette aura si particulière. Ici, Hulk combat un adversaire de poids en la personne de l’Abomination (Tim Roth est plutôt bon!), et les fanboys devraient se réjouir de ce clash des titans, seul petit bémol au premier film, qui lui n’offrait pas de véritable ennemi au géant vert. L’Abomination s’annonce bien effrayant, mais le combat tant attendu ne débouche au final que sur une démonstration de SFX informatiques qui ont vite fait de fatiguer la rétine. Tout comme pour le reste du film, l’impact n’est pas viscéral, mais purement visuel et superficiel.

L'Incroyable Hulk est-il la suite du film d'Ang Lee ? - Eklecty-City
Bref, si Marvel pouvait à son tour faire oublier ce deuxième opus et rappeler Ang Lee pour un troisième épisode, ce serait une solution plus que satisfaisante. Il faut rappeler que l’association Eric Bana– Jennifer Connely faisait des étincelles, et qu’Edward Norton et Liv Tyler ne parviennent pas à les égaler. Et Hulk est simplement l’un des meilleurs films de super-héros qui ait vu le jour.

Que pensez-vous de L'Incroyable Hulk (2008) ? : r/comicbookmovies

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Hulk (Ang Lee, 2003)

Hulk - Film 2003 - AlloCiné
(Reprise de ma critique datant du 26 juin 2008 sur Salem Center)
On peut trouver ses films précédents fades et ennuyeux, mais le choix d’Ang Lee sur le projet Hulk reste néanmoins intéressant. Si son Tigre et Dragon était bien loin d’être la quintessence du cinéma de Hong-Kong et si ses plus anciennes pellicules comme Salé sucré sont d’un profond ennui, le fait de lui donner les commandes de ce blockbuster est à la fois surprenant et prometteur. Le traitement aura au moins le mérite d’être original avec cet homme habitué à des registres plus intimistes que spectaculaires.
En ce sens, Ang Lee part dans la même direction que le couple Stan Lee– Jack Kirby lors de la genèse du personnage de comics en 1962. L’impact psychologique de l’apparition de cette créature est aussi important que les dégâts matériels et les combats titanesques qu’elle va provoquer. Mais la naïveté teintée de propagande américaine en pleine guerre froide laisse place dans le métrage d’Ang Lee à des drames intimistes mêlés à des velléités militaires actualisées.
Hulk (2003) - IMDb
La genèse même du monstre souligne cette approche à la fois frontale et délicate du sujet. Dans le comics, Hulk était né de l’explosion d’une bombe Gamma qui avait tout d’une vision apocalyptique, manifestation vivante du danger atomique. Dans le film, l’irradiation de Bruce Banner se passe dans le labo d’une école, et seules trois personnes assistent à la scène. Un choix scénaristique évitant le spectaculaire mais cadrant davantage avec le combat personnel qui va s’engager entre les deux entités Banner-Hulk. Ce qui est préfiguré dans le générique avec ses manipulations génétiques va progresser jusqu’aux répercussions psychologiques qui en résultent. Et c’est là que le film d’Ang Lee trouve son redoutable angle d’attaque: Hulk en tant que manifestation physique de l’inconscient de Banner. Le combat du jeune scientifique n’en est que plus palpitant et ses liens avec sa collègue Betty Ross n’en sont que plus fragiles.

Avis impopulaire ? En 2003, Hulk était le meilleur Hulk CGI. Je suis peut-être partial parce que c'est de loin mon film Hulk préféré, mais pour un film sorti il ​​y a
Hulk est en quelque sorte un film psychanalytique, centré sur les effets du refoulement de souvenirs traumatiques et sur la volonté inconsciente de se retrouver face à ses démons. Les carences émotionnelles de Banner et sa constante retenue vont finir par céder pour révéler toutes ses frustrations et toute sa colère. Les cadrages serrés des acteurs et une écriture fluide nous immiscent sans peine dans cette aventure humaine, mais Ang Lee n’occulte pas pour autant le potentiel spectaculaire de son sujet; et si la relation Bruce-Betty est des plus touchantes, les apparitions de Hulk restent bien fracassantes.
Les scènes de combats contre l’armée sont visuellement bluffantes et voient le géant vert démonter des tanks et des hélicoptères, bondir à travers les étendues désertiques ou encore détruire une rue de San Francisco avec la puissance d’un tremblement de terre. Les effets spéciaux sont excellents et le réalisme de ces scènes est parfait, allié à l’excellente partition de Danny Elfman.

NATURALISTIC! UNCANNY! MARVELOUS!: HULK (2003)
Eric Bana est parfait dans le rôle de Bruce Banner et parvient à faire ressentir les émotions troubles qui agitent son personnage; Jennifer Connely est comme d’habitude excellente et insuffle une fragilité désarmante au personnage de Betty Ross, lui conférant un rôle bien plus important que son personnage dans le comics originel. Sam Elliott est la copie conforme du général Ross au poil de moustache près. Seul le personnage du père de Bruce Banner est irritant; ce vieux scientifique dégénéré joué par Nick Nolte est l’incarnation de l’assoiffé de pouvoir aigri, et Nolte en fait des caisses. Mais ce personnage est nécessaire dans le récit puisque l’accent est mis sur les relations père-fils et père-fille, Bruce affrontant son père dans un combat quasi-oedipien et Betty affrontant son général de père pour s’affranchir de son autorité et trouver sa liberté.
Hulk est une œuvre majeure combinant efficacement le spectaculaire et le microscopique, passant de la colère à la douceur avec une facilité désarmante; le traitement visuel proche de la BD n’a rien d’artificiel et les split-screens ou les fondus renforcent les liens entre les personnages et les séquences. L’exemple de l’écran partagé entre le général Ross et sa fille, puis la partie du général chassant celui de sa fille souligne sans ambiguïté cette soumission à laquelle elle est encore contrainte. Ces détails visuels sont nombreux et parsèment le film comme autant d’indices inconscients, obéissant à la théorie des rêves déguisant le réel pour tenter de le rendre conscient.

 Le mal-aimé : Hulk (avant les Avengers), l'un des pires films de super-héros ?

A l’heure où L’incroyable Hulk s’apprête à envahir les écrans, il faut signaler à ceux qui ne le savent pas que le film de Louis Leterrier s’affranchit complètement de celui d’Ange Lee, les producteurs préférant oublier son succès mitigé. Il me paraissait important d’en reparler justement, car même s’il n’a pas rapporté assez de dollars, Hulk est un film génial qui ose s’aventurer dans des directions rarement explorées pour un blockbuster. Et en plus, c’est fait avec énormément de talent.

Jennifer Connelly's 10 Best Movies, According to Ranker

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Iron Man 2 (Jon Favreau, 2010)

Film Iron Man 2 - Affiche neuve & originale - Format 120x160cm

(Reprise de ma critique de 2010, pour compléter le Dossier des Adaptations Marvel. Bon, je ne serai plus aussi tolérant avec ce film aujourd’hui ^^ )

6 mois après avoir révélé au monde qu’il était Iron ManTony Stark est au faîte de sa gloire. Adulé par l’opinion publique en tant que protecteur, jalousé par l’état qui aimerait s’emparer de sa technologie, Tony profite d’un état de paix mondial pour donner libre cours à sa personnalité excentrique. Mais cet état de grâce va être mis à mal par un mystérieux chercheur russe, Ivan Vanko, qui a réussi à reproduire la technologie du cœur artificiel de Stark, et qui est prêt à se venger du wonder boy…

IRON MAN 2 : Extrait n°1, la mallette qui tue [HD-VF] - YouTube

Iron Man fut une excellente surprise lors de sa sortie, le concept de super-héros étant enrichi par une étude de caractères des plus réussies. En se concentrant sur la nature complexe de Stark et en développant des personnages secondaires forts, le scénario renforcait l’intérêt que l’on pouvait porter au personnage d’Iron Man. Pour ce 2ème opus, Jon Favreau multiplie les personnages secondaires, mais ne met pas en péril ce qui fait l’essence même de la saga. La construction est toujours aussi subtile et se focalise beaucoup sur les interactions entre Stark et ses proches, et l’équilibre est préservé malgré le plus grand nombre de personnages.

Iron Man 2 part dans tous les sens [critique] | Premiere.fr

Si la faiblesse d’Iron Man était le manque d’envergure du méchant (Jeff Bridges dans le rôle agaçant d’Obadiah Stane), Stark se retrouve cette fois-ci face à un ennemi capable de rivaliser avec lui. Ivan Vanko a réussi à générer une force destructrice impressionnante, et il est assez remonté contre Stark pour le combattre dans une scène au Grand Prix de Monaco plutôt impressionnante. La présence très physique de Mickey Rourke apporte beaucoup à la densité de ce personnage.

Iron Man 2: Trailer 1

La grande attente du premier film concernait War Machine, que Terrence Howard promettait d’exploiter bientôt… Finalement, ce sera Don Cheadle qui endossera l’armure grise customisée, et il faut avouer qu’elle claque sévère ! Le combat contre les drones a beau sacrifier à l’action décérébrée comme le combat de fin d’Iron Man, la paire Iron Man/ War Machine s’avère très efficace, et la transposition du comics sur grand écran est vraiment réussie…

IRON MAN 2 (Critique) – Les Chroniques de Cliffhanger & Co

Sinon, il faut aussi évoquer Sam Rockwell en alter-égo frustré de Stark, qui dirige une société d’armement et qui est prêt à tout pour obtenir la technologie d’Iron Man. Rockwell est excellent dans le rôle de cette tête à claques de Justin Hammer, et les joutes verbales avec Stark sont savoureuses ! Et Scarlett Johansson dans tout ça ? Et bien elle est parfaite dans le rôle de Natasha Romanoff, et elle offre une incarnation de la Veuve noire véritablement fatale, dans tous les sens du terme ! Son personnage est amené progressivement, respectant l’approche très subtile de Favreau, et elle a droit a sa scène d’action qui n’est pas forcément la mieux filmée, mais qui est bien fun et qui pose les marques de la Veuve !

À la télé ce soir: «Iron Man 2» ou «Darkest Minds: Rébellion» (vidéos) - Soirmag

Mais qui dit Iron Man dit Avengers, et le projet se met en place de film en film, avec un certain Nick Fury pour fédérer l’ensemble… Cette bonne vieille trogne de Samuel Jackson est davantage présent dans cet opus, et il promet un futur détonnant pour Stark et ses prochains alliés ! Les indices disséminés dans le film sont excellents, et cette approche calquée sur les comics books est révolutionnaire au cinéma ! Le projet est énorme et demande une préparation acharnée et très précise, et il faut reconnaître que pour l’instant, c’est carrément excitant ! D’ailleurs, n’oubliez pas la petite surprise d’après-générique…

Iron Man 2 : cette décision radicale prise par Scarlett Johansson ...

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Tenacious D in the Pick of Destiny (Liam Lynch, 2006)

Tenacious D et le Médiator du destin - Film 2006 - AlloCiné

(Reprise d’une critique de 2008 sur mon ancien blog Salem Center ^^ Comme ce film est une référence, je souhaitais transférer ce texte ici!)

L’aventure cinématographique du groupe de rock Tenacious D n’est que la continuité logique d’une carrière déjà remplie. Il faut savoir que ce groupe composé de Jack Black et Kyle Gass existait bien avant le film, et est un véritable duo qui balance un rock bien senti dans un esprit loufoque totalement assumé. Après leur émission sur HBO et des premières parties pour Beck ou Pearl Jam, les deux compères ont donc décidé d’adapter sur grand écran là genèse formidable et ô combien épique du « meilleur groupe du monde »…

Jack Black annonce la suite de Tenacious D : The Pick of Destiny |  Premiere.fr

Après une minuscule apparition dans la comédie totalement inconnu Bio-DomeTenacious D in the Pick of Destiny va être la consécration. Réalisé par le musicos et clippeur Liam Lynch, ce film va perpétuer la notion d’absurdité chère au duo. L’excellent Jack Black est connu pour ses rôles à la fois délirants et attachants, et il ne déroge pas à la règle avec son personnage de JB aussi naïf que déterminé à devenir une star internationale du rock. Son partenaire KG interprété par Kyle Gass est une sorte de loser pathétique qui n’en deviendra pas moins attachant lui aussi.

Tenacious D in the Pick of Destiny (2006) - IMDb

En fait, on est embarqué dans une sorte de trip à la Wayne’s World fait d’hommages complètements sincères au genre musical, et doté d’un humour potache du meilleur goût. Les deux lascars vont poursuivre la quête du Pick of Destiny, le Médiator du Destin. L’histoire de cet objet mythique est bien délirante, et est racontée par un Ben Stiller hilarant et totalement allumé! Je lui laisserai donc le soin de vous la raconter, ça vaut largement le détour…

DVD/Blu-Ray : Tenacious D in : The Pick of Destiny (Liam Lynch) - Critikat

Tenacious D in the Pick of Destiny est l’exemple parfait du film de potes réussis, où les apparitions d’acteurs connus (Tim Robbins dans un rôle assez surprenant!) s’enchaînent efficacement et contribuent au bon fonctionnement de l’histoire. Sous ses apparences bordéliques et rock’n’roll, ce film est en fait très construit et permet de développer des thématiques précises, tout en conservant son côté déjanté. Le chapitrage des séquences sert évidemment ce propos, et avec des titres   comme l’apprentissage ou la brouille, intègre les notions d’amitié, d’honneur ou encore de fraternité qui vont jalonner le film. Un humanisme touchant, évidemment secondé par un humour bien bourrin qui évite de verser quelques larmes…

Tenacious D In The Pick Of Destiny | Park Circus

Tenacious D in the Pick of Destiny multiplie les séquences portnawak, dont une scène onirique où Jack Black sous champignons croise le sasquatch dans une forêt féerique. Cette scène hilarante vaudrait à elle toute seule le visionnage de ce film, et la prestation de John C. Reilly dans la peau de la bête est tout simplement géniale! Un de ces moments de pur bonheur débile comme on les aime tant!

Good news, Tenacious D fans, a sequel to 2006's 'The Pick of Destiny' is on  the way

Il faut également noter la formidable interprétation de Mason Knight, qui joue JB jeune. Du haut de ses 12 ans (il est né l’année de la formation du groupe d’ailleurs!), il dégage une putain d’énergie et son jeu outré colle parfaitement à ce personnage frustré de ne pas pouvoir laisser exprimer sa rage au sein d’une famille ultra-catholique. La ressemblance physique avec Jack Black est elle aussi hallucinante!
Sous couvert d’un bon gros trip musical sur fond de lutte contre le mal (voir le final fracassant!), Jack Black et Kyle Gass signent un film bourré d’énergie qui devrait ravir même ceux qui ne connaissent pas grand-chose à la musique.

Tenacious D - Kickapoo (High Definition) Pick Of Destiny

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