One More Jump (Manu Gerosa, 2019)

One More Jump - Film documentaire 2020 - AlloCiné

Manu Gerosa est un metteur en scène italien qui s’est intéressé aux trajectoires parallèles de 2 traceurs (le nom des pratiquants de Parkour) issus de l’équipe PK Gaza Team. La fondation de ce groupe remonte à 2005, et la première génération de traceurs a donné le goût du dépassement de soi à des plus jeunes, créant une sorte de filiation à travers ce sport et les valeurs qu’il véhicule. L’une des beautés de ce film est que quel que soit le lieu ou la nationalité des pratiquants, on sent le même amour pour cet art urbain, ainsi que la même évidence dans le partage des valeurs.

One More Jump - Film documentaire - Tënk

La particularité des traceurs de ce film est qu’ils sont originaires de Gaza en Palestine, et qu’ils vivent leur sport dans un environnement extrêmement difficile avec la guerre en cours, et qu’ils se retrouvent souvent sur des bâtiments en ruine pour s’entraîner. Une manière de démontrer un instinct de survie évident dans un contexte qui donnerait davantage envie de tout lâcher, et voir ces traceurs de différentes générations s’entraider et passer du bon temps ensemble relève presque de l’anachronisme, et Manu Gerosa nous livre par moments des plans paraissant très étranges et hypnotiques, notamment lorsque les jeunes s’entraînent alors que l’on voit des explosions des kilomètres plus loin en arrière-plan. Leur quotidien est fait de guerre et de peur, et aller pratiquer leur discipline va leur donner une certaine force de caractère ainsi qu’un but dans l’existence.

One more jump - CinéMutins par Les Mutins de Pangée

Jehad ne parvient pas à trouver de travail, et se consacre à son entraînement tout en essayant d’obtenir un visa afin de quitter Gaza. Abdallah quant à lui est parvenu à fuir le pays et à se rendre en Italie, où on le découvre dans ses entraînements quotidiens. Le montage parallèle entre ces 2 athlètes va conférer un rythme prenant à ce documentaire, car Jehad rêve d’un ailleurs plus serein et plus clément, tandis qu’Abdallah tente de se faire sa place dans ce monde libre mais anonyme. Son but principal est de participer à un concours de Parkour et de freerun afin de se faire un nom, et ainsi accéder à un meilleur statut.

One More Jump (trailer)

Entre espoirs et désillusions, on va suivre le tracé de ces 2 amis séparés par la distance, et la caméra de Manu Gerosa va se faire très discrète tout en offrant une vue directe sur l’intimité des protagonistes. On entre dans leur cercle familial ou amical, on suit les conversations avec leurs proches, et on les voit exprimer leurs désirs avec beaucoup de pudeur et de réalisme. Quand on voit Abdallah débarquer à ce concours, on sent tout le poids sur ses épaules car son résultat aura davantage d’impact que celui de nombreux autres participants, dans le sens où il s’agit probablement du seul moyen qu’il a de ne pas retourner à son ancienne vie en Palestine. Les enjeux sont très importants et on ressent la pression qui l’anime à son arrivée. Sa façon d’appréhender cette structure fabriquée et ce lieu spécialement fait pour le Parkour est touchante, car on sent qu’il est surtout habitué à s’entraîner dans la rue et de manière souvent solitaire.

One More Jump Bande-annonce VO

Manu Gerosa nous livre ces  destinées avec un regard vif et intelligent, captant la réalité des éléments et des structures avec acuité, et on ressent presque les sensations des traceurs lors de leurs acrobaties, avec le son des baskets sur le béton, le frottement des mains, le souffle lors des sauts… Manu Gerosa suit de manière instinctive ces sportifs dans leur quête de liberté, et le réel les rattrape parfois, comme lors de ce rassemblement à la frontière où des soldats israéliens tirent en direction des Palestiniens. La réalité de la guerre ressurgit de manière brutale, et leur seule façon d’y échapper sera de retourner s’entraîner une autre fois…

One More Jump montre comment des jeunes tentent de transcender leur condition très difficile, en tentant d’atteindre un idéal qui pourrait leur permettre de s’abstraire de leur destin tout tracé. L’espoir comme moteur et le mouvement comme salut face à un monde d’une dureté absolue.

Cinéma : One more Jump, un documentaire d'Emanuele Gerosa - Paris la douce,  magazine parisien, culture, sorties, art de vivre

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Le Clan des Bêtes (Chris Andrews, 2024)

Le Clan des bêtes - Ecran Total

Avec son premier long métrage, le metteur en scène britannique Chris Andrews nous livre une oeuvre âpre et sans concessions qui va raconter les déboires d’un berger irlandais confronté au massacre de ses bêtes. Les tensions vont rapidement monter avec les hommes d’une ferme voisine, que Michael pense responsable des exactions commises. Chris Andrews nous plonge dans un thriller rural brut et rugueux, dont la trame narrative est axée sur le quotidien morne et gris de ce berger vivant avec son père invalide, campé par l’excellent Colm Meaney (Gangs of London). Dès l’intro du film, on prend conscience du talent de Chris Andrews pour créer le malaise et le suspense, et on se retrouve du coup complètement pris dans cette oeuvre qui ne nous lâchera pas jusqu’au bout.

Bring Them Down | Rotten Tomatoes

Je n’ai même pas reconnu Christopher Abbott que j’ai pourtant vu récemment dans le très bon Wolf Man de Leigh Whannell! Il s’avère très talentueux dans le rôle de Michael, qui n’est pas très enclin à la discussion et qui préfère rester en retrait, mais qui va devoir prendre des décisions difficiles suite aux problèmes qu’il rencontre. On sent un personnage tiraillé entre sa volonté de rester effacé et une certaine rage qui commence à monter en lui, et Christopher Abbott personnifie avec beaucoup de justesse cette ambivalence. Colm Meaney a un rôle un peu en retrait, mais son interprétation du patriarche pourrait se voir comme celle d’un Finn Wallace vieillissant qui tente encore de diriger son empire…

Bring Them Down by Christopher Andrews // Thriller // Directors Notes

Barry Keoghan est bien évidemment excellent dans ce rôle difficile de Jack, le fils du voisin possédant la ferme à proximité, et il est clairement le personnage possédant le plus d’amplitude dans ses émotions, ce qui va mener le spectateur a également varier les sentiments qu’il peut avoir envers lui. Keoghan est un très grand acteur qui s’impose malgré son jeune âge, et sa relation avec Michael va être le pivot de toutes les tensions qui vont exploser dans ce film. En collant au plus près de chaque personnage, avec cette caméra souvent oscillante captant le réel dans l’urgence, on va sentir le malaise s’épaissir et l’engrenage se resserrer sur les protagonistes, qui vont effectuer des choix les menant de plus en plus drastiquement vers le point de non-retour. On a l’impression de se retrouver dans un cinéma à la Peckinpah mais sans l’esthétique et les ralentis chers au réal, pour uniquement capter la substantifique moëlle et la retranscrire avec une approche la plus froide et réaliste possible. Chris Andrews ne va pas faire dans le sensationnel (la musique s’avère souvent minimaliste, quand elle est présente) mais va paradoxalement nous plonger d’autant plus dans ce récit poisseux et de plus en plus sombre.

Bring Them Down: Trailer 1

Sa façon de filmer les visages, de bien ancrer les personnages dans leur quotidien et dans ce lieu loin de tout, la manière dont il capte les émotions fugaces à travers la gestuelle des protagonistes, cet ensemble fait que l’on étouffe de plus en plus avec eux et avec ce noeud qui se resserre de manière désespérée. Le Clan des Bêtes est une oeuvre à la fois brute et sensitive, qui ne s’embarasse pas de discours inutiles mais qui se veut une sorte de western pessimiste délocalisé dans les prairies irlandaises. Un cinéma qui colle au réel et au terroir et qui démontre un savoir-faire impressionnant de la part de Christopher Abbott.

Bring Them Down»: la guerre des clans | Le Devoir

 

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News : John Cena

WWE Star Having Meltdown Over John Cena Heel Turn - WrestleTalk

On est maintenant à J+2 suite aux événements d’Elimination Chamber, je pense que le veto peut être levé sur les spoils! C’est donc dans la nuit de samedi à dimanche que s’est déroulé le dernier PLE de la WWE, qui a eu lieu à Toronto. Et dans le contexte actuel de tension entre les Etats-Unis et le Canada, Triple H a fait un superbe cadeau à ses voisins, avec un show de très grande qualité, mais il est allé bien au-delà, puisqu’il leur a offert ce qui est l’un des événements majeurs arrivés dans la compagnie, voire peut-être le plus grand événement!!! Je vous explique bientôt, mais avant d’en venir au sujet qui nous intéresse, je me dois de brosser un historique afin que vous saisissiez bien la portée monumentale de ce qui s’est passé cette nuit-là.

Wrestlemania Moments – WM III : Andre The Giant vs Hulk Hogan

Le principe de la WWE a toujours été d’assurer le spectacle et de faire réagir la foule avec ses combats entre les gentils et les méchants, jusque-là rien de nouveau. Il s’agit du principe fondamental du catch, mais là où Vince McMahon a été un très grand visionnaire, c’est qu’il est parvenu à créer des personnages iconiques qui auront définitivement marqué l’industrie, tels Hulk Hogan, André le Géant, l’Undertaker, Bret Hart, Shawn Michaels, Triple H, Steve Austin, The Rock, John Cena, Randy Orton, etc… Et qui dit personnages iconiques dit moments iconiques, avec la mise en place de situations destinées à étonner, voire bluffer les fans à travers les époques.

Bret Hart Reveals The Moment He And Shawn Michaels Became "Best Friends"

Dans les moments inoubliables de la WWE, on a son lot d’émotions positives et négatives, avec des instants où tout a basculé sans que l’on s’y attende, parfois grâce à des astuces scénaristiques très bien élaborées, parfois avec des basculements dans la vie même des catcheurs qui n’étaient pas du tout scriptés… Les instants les plus forts qui me viennent de tête, et que tous les fans de catch auront en priorité, je pense que ce sont les suivants : la mort d’Owen Hart le 23 mai 1999 en plein show d’Over the Edge; le coup de folie et la mort de Chris Benoit le 24 juin 2007; l’incroyable match entre l’Undertaker et Mankind le 28 juin 1998 à Hell in a Cell; le Montreal Screwjob de Vince envers Bret Hart le 9 novembre 1997 aux Survivor Series; la fin de la streak d’invincibilité de l’Undertaker le 6 avril 2014 à Wrestlemania XXX; la trahison de Shawn Michaels envers Marty Jannetty lors des Survivor Series en 1991… Et il y en a encore des dizaines d’autres! Il faut toutefois bien dissocier les faits réels et tragiques qui sont arrivés et qui ont marqué l’histoire de la WWE de manière négative, des récits totalement scénarisés qui ont eu pour but de faire avancer des intrigues et des rivalités.

25 Years Later: Remembering Mankind vs. Undertaker's Hell in a Cell match | FOX Sports

Ce qui s’est déroulé à la toute fin de l’Elimination Chamber le week-end dernier possède exactement le même type d’impact que les événements cités précédemment, et là où on attendait la réponse de Cody Rhodes face au machiavélique The Rock, on a été totalement surpris par la teneur de ce segment! Triple H a certainement frappé le plus grand coup de sa carrière avec cette décision, et voir l’éternel good boy John Cena, dans ce rôle depuis plus de 20 ans, basculer soudainement du côté obscur, c’était absolument magnifique et insoupçonnable !!! Ce choix, qui est parvenu à rester totalement secret jusqu’au bout, est incroyablement brillant, et la tournée d’adieu de Cena prend dès lors un sens tout différent! Celui qui avait annoncé qu’il prendrait sa retraite en 2025 va maintenant pouvoir se lâcher totalement dans un rôle presque inédit pour lui, puisque le John Cena heel date d’il y a 22 ans ^^ Le voir tourner le dos à 2 décennies de bonne tenue et de gentillesse est hallucinant, et on tient sans aucun doute le heel turn le plus couillu qui soit!!!

John Cena Breaks Silence, Makes First Comments Since Shocking Heel Turn At WWE Elimination Chamber: Toronto

Ce moment est sans conteste historique et légendaire, et au vu des réactions qui ont dépassé le monde des fans de catch, il est clair que ça a été un excellent choix! On va maintenant suivre avec attention l’évolution du personnage, et Wrestlemania possède déjà une saveur bien plus savoureuse que ce qu’on aurait pu attendre !!!

Le secret bien gardé du heelturn de John Cena à WWE Elimination Chamber

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Presence (Steven Soderbergh, 2024)

Presence (2024) | Rotten Tomatoes

Ca fait plus de 10 ans que je n’avais pas vu un film de Steven Soderbergh, le dernier étant le très bon Piégée il me semble. Révélé par son premier film Sexe, Mensonges & Vidéo pour lequel il a directement gagné la Palme d’Or en 1989, le metteur en scène est connu pour des oeuvres comme Ocean’s Eleven, Erin Brockovich, Seule contre Tous, Traffic, Contagion ou encore Magic Mike, qui convoquent à chaque fois le gratin hollywoodien. Mais dans la multitude de projets qu’il réalise, il se plaît à placer de temps en temps des oeuvres plus confidentielles, avec budget resserré et casting moins clinquant, mais qui vont lui permettre d’explorer d’autres genres. Presence fait partie de cette catégorie, avec un tournage en lieu unique lui permettant de limiter les frais et des effets spéciaux minimes.

Presence' Review: Steven Soderbergh Weaves a Suspenseful Ghost Story

L’entièreté du film va se dérouler à l’intérieur d’une maison dans laquelle vient emménager une famille, et on a l’impression d’assister à une suite spirituelle de l’excellent A Ghost Story de David Lowery, avec cet aspect épuré et ces plans qui laissent défiler le temps. Le film va littéralement être composé de plans prenant soit place uniquement dans une seule pièce, soit avec une caméra évoluant au sein de la maison, avec comme idée de laisser se dérouler l’action. Soderbergh multiplie donc les plans-séquence qui permettent aux acteurs de donner tout leur potentiel et de développer leurs personnages, qui sont d’ailleurs très bien écrits par David Koepp. On peut être surpris quand on voit le nom de ce très grand scénariste hollywoodien, lui qui est derrière Jurassic Park, L’Impasse, Mission : Impossible, Panic Room, Spider-Man (celui de Raimi), La Guerre des Mondes et des dizaines d’autres. Le voir sur un projet aussi confidentiel est étonnant, mais entre la maîtrise visuelle de Soderbergh, la qualité d’écriture de Koepp et l’excellent acting, on comprend l’excellente tenue de ce petit film qui parvient à nous happer d’un bout à l’autre.

"Presence" : Steven Soderbergh nous glisse dans la peau d'un fantôme

Je vous parlais d’A Ghost Story pour une certaine ambiance qualitative, mais on va bien évidemment évoquer Paranormal Activity puisque Steven Soderbergh se réapproprie les codes du film d’Oren Peli, en substituant le found footage à un choix de prise de vue risqué mais s’avérant déterminant dans la qualité de cette oeuvre. La caméra mouvante va se rapprocher au plus près de chaque membre de cette famille, et on va découvrir les failles et les faiblesses de chacun d’entre eux. Les 4 membres possèdent déjà un vécu qui fait que leur harmonie familiale n’est pas la meilleure, et on appréciera vraiment le développement de David Koepp sur les différentes relations entre eux. Si Lucy Liu est l’actrice la plus connue, son personnage est probablement le moins intéressant de tous, avec cette sorte de rigidité qu’elle traîne tout au long du métrage. Par contre, Chris Sullivan est excellent dans le rôle de ce père dépassé mais qui tente de garder le contrôle, Eddy Maday est très bon dans le rôle du garçon prodige prétentieux, et surtout, Callina Liang est parfaite dans le rôle de Chloe, la jeune fille fragile qui ressent très rapidement une présence dans la maison.

Trailer mystère pour le thriller de Steven Soderbergh : Presence |  Premiere.fr

Le traumatisme qu’elle a vécu a peut-être accentué ses dons de perception, et Callina Liang apporte une réelle sensibilité à son personnage, qui entre une mère distante et une absence suite à une tragédie, semble se replier sur elle-même. La fragilité relationnelle entre les 4 membres de cette famille va être un élément central du film, avant que la présence ne se fasse sentir de manière plus distincte. La filiation avec Paranormal Activity est évidente, avec cette propension à laisse s’étirer les scènes sans qu’il y ait de grosse séquence d’action, mais cette approche est essentielle pour la montée progressive de la tension, et Soderbergh gère à merveille sa partition. La présence va se faire sentir de manière tout d’abord discrète, puis va monter de quelques crans, et la famille va devoir composer avec ce nouveau paramètre étrange. L’aisance avec laquelle le réalisateur se déplace dans la maison en épousant le caractère spectral de cette présence crée une atmosphère très spéciale, puisqu’on navigue dans un lieu qui se veut rassurant et protecteur mais qui va être traversé par d’étranges turbulences. Soderbergh a utilisé une caméra Sony Alpha 9 III, qui est en fait un appareil photo permettant des déplacements très fluides. Le rendu est superbe, surtout accompagné par la très belle photographie également faite par Soderbergh (qui accessoirement s’est aussi occupé du montage).

Official Trailer #2

Presence ne va pas faire dans le sensationnel mais va être une ghost story tout en douceur et en finesse, qui va toutefois s’attaquer à un problème sociétal très grave, et on appréciera une fois encore la qualité d’écriture indéniable de David Koepp dans le caractère très réaliste et très frontal cette description. Ce film est une vraie belle surprise qui va parvenir à s’inscrire dans un genre de prime abord classique, pour révéler une vraie innovation dans la manière de le gérer.

Presence: Trailer 2

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News : Born to be wild

MARVEL STUDIOS SPECIAL PRESENTATION — JAKE MATHEW - MOTION GRAPHIC DESIGNER

Après avoir conquis l’univers cinématographique avec leurs méga-productions, Marvel Studios s’est également accaparé des parts de la petite lucarne avec différentes séries au succès plus ou moins varié. Mais en 2022, ils avaient également expérimenté un 3ème format, qui est celui du téléfilm court, et qu’ils dénominent Marvel Studios Special Presentation. On avait donc pu découvrir le sympathique Werewolf by Night et l’atroce Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes, et depuis, on avait plus entendu parler de projets entrant dans ce cadre.

Marvel prévoit un film spécial pour Le Punisher de Jon Bernthal - Eklecty-City

Jusqu’à aujourd’hui via un article paru dans Entertainment Weekly, qui nous annonce un épisode spécial qui ne sera pas consacré à n’importe qui, puisque Frank Castle sera le personnage principal de l’intrigue! On aura donc droit à un one-shot du Punisher dont l’écriture est déjà lancée, le réal Reinaldo Marcus Green (We Own This City, Bob Marley : One Love) travaillant avec Jon Bernthal sur le scénario. Je pense que sur l’entièreté du MCU, il y a peu d’acteurs aussi impliqués pour leurs personnages que Bernthal… Green et lui ont pu collaborer sur We Own This City et ne sont donc pas des inconnus l’un pour l’autre.

A ce jour, nous n’avons aucune info sur la teneur de cet épisode, mais avec la résurrection prochaine de Daredevil, on devrait avoir droit à un nouveau souffle de violence graphique qui pourra également s’exprimer dans ce futur téléfilm!

The Punisher Special Presentation with Jon Bernthal in the works

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