Elle a 13 ans, elle se nomme Elise Bickley, et elle possède déjà une maîtrise impressionnante du Parkour et du Freerun!!!
Elle a 13 ans, elle se nomme Elise Bickley, et elle possède déjà une maîtrise impressionnante du Parkour et du Freerun!!!
Paru en 2012, ce roman de Joe R. Lansdale est enfin sorti en poche par chez nous! Cette fois, il lâche momentanément ses anti-héros Hap Collins et Leonard Pine, et revient à un récit se rapprochant davantage des Marécages, l’un de ses meilleurs bouquins. L’histoire se déroule dans les années 1930 dans l’East Texas, et on plonge donc dans l’ambiance redneck chère à l’auteur, avec des personnages loins d’être riches et un racisme ambiant permanent. Sue Ellen est une jeune fille de 16 ans débrouillarde, qui a pour potes Terry, un jeune garçon que l’on dit homo, et Jinx, une jeune Black à la langue bien pendue. Le jour où ils retrouvent le corps de May Lynn, une autre de leurs amies, ils vont décider de se lancer dans un périple pour atteindre Hollywood…
May Lynn était une ado bien décidée à devenir une star et à quitter le trou perdu où ils vivaient tous, et sa mort soudaine l’empêchera de concrétiser son rêve… Cette jeune fille si belle ne se verra jamais sur un grand écran, et le corps repêché dans la Sabine n’a plus rien à voir avec celui de la starlette en devenir… Mais comme dans tout bon bouquin de Lansdale qui se respecte, il va y avoir une histoire de pognon volé et retrouvé, des péquenots prêts à tout pour le subtiliser, et un être fantomatique parcourant les rives de la Sabine pour tuer ceux qu’on lui a demandé d’éliminer… Le voyage de Sue Ellen, Terry et Jinx sera des plus mouvementés, d’autant plus qu’ils vont partir avec la mère de Sue Ellen! Le trip en radeau sur la Sabine afin de rejoindre Gladewater, et de là prendre un bus pour Hollywood, va être semé d’embûches et la mort va les guetter à plusieurs reprises!
Joe R. Lansdale n’a pas son pareil pour nous raconter des histoires de redneck, et il a toujours une prose affûtée pour nous dépeindre tous ces personnages hauts en couleur. On peut toutefois regretter que Les Enfants de l’Eau noire ne soit pas aussi percutant que ses bouquins habituels… On est loin de la beauté sauvage et l’hymne à l’enfance que constituait Les Marécages, mais ce roman apparaît comme un prolongement plus soft en mode féminin. Lansdale nous gratifie encore de ses bons mots, même s’ils sont disséminés avec plus de parcimonie, et on suit tout de même ce récit avec intérêt. On se demande si ce Skunk vivant dans les bois existe réellement, et si cette légende disant qu’il tranche les mains de ses victimes est vraie… On croise le père de Sue Ellen qui est un sale pervers, le shérif Sy qui est une vraie pourriture, et au gré de l’avancée sur le fleuve, on va découvrir d’autres personnages plus ou moins bien intentionnés…
Au niveau émotionnel, Les Marécages était un récit initiatique qui fonctionnait davantage, mais ce trip en radeau n’en est pas pour autant inintéressant. L’aspect Twin Peaks, avec le corps de cette jeune fille retrouvée ligotée dans la rivière, va laisser traîner des pistes inquiétantes… Et les gamins vont devoir fuir après avoir retrouvé un pactole planqué, parce que plusieurs personnes sont prêtes à leur faire la peau pour remettre la main sur le magot… On sent à chaque page que l’on traîne dans l’East Texas, et Lansdale va nous parler de religion, de racisme, de famille, de mort et d’amour dans ce petit bouquin sympathique.
Alex Garland, à qui l’on doit le très bon Ex Machina (ainsi que les scripts de La Plage, 28 Jours plus tard, Sunshine ou encore Dredd, rien que ça!), va nous livrer un film que l’on ne sait pas encore trop dans quelle catégorie classer! En tout cas, la BA d’Annihilation fait son petit effet, et le casting féminin composé de Natalie Portman, Jennifer Jason Leigh, Tessa Thompson et Gina Rodriguez (avec aussi Oscar Isaac pour compenser un peu!) est assez solide pour donner envie de découvrir quelle est cette découverte qu’une équipe scientifique a faite en pleine jungle!
Qui aurait pensé que la série Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D. tiendrait aussi longtemps? Quoi qu’il en soit, ce 17 novembre, la bande à Coulson reviendra pour une 5ème année consécutive, et cette 1ère affiche nous montre ce que l’on avait déjà pu voir à la fin de la saison 4: une bonne partie des aventures de l’équipe se déroulera dans l’espace! Un moyen d’anticiper la venue de Thanos dans Avengers: Infinity War, qui débarquera quant à lui le 25 avril 2018!
La saga X-Men poursuit également son petit bonhomme de chemin, et après un très décevant X-Men: Apocalypse, c’est Simon Kinberg qui tentera de redresser la barre avec X-Men: Dark Phoenix, qui sera son baptême du feu en tant que réalisateur. On apprend aujourd’hui qu’Olivia Munn sera de retour dans le rôle de Psylocke, et elle ne devrait pas être de trop face au pouvoir du Phénix noir!
Et on a une affiche finale pour The Punisher, qui n’a toujours pas de date de sortie!
En bref, j’ai vu Conspiracy de Michael Apted, un film d’espionnage classique dans son fond comme dans sa forme, si ce n’est que Noomi Rapace relève le niveau par sa présence!
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas Wade qui est à l’honneur dans ce Deadpool Hors Série, qui est l’occasion de découvrir un nouveau personnage haut en couleurs, la déjantée Gwenpool! Elle était déjà apparue dans quelques publications précédentes, et cette revue va être l’occasion de continuer la parution de la série Unbelievable Gwenpool avec les numéros US 9 à 14. Avant d’évoquer les récits signés Christopher Hastings, il est important de faire un point sur ce personnage apparu tout récemment chez Marvel!
Gwen Stacy a beau avoir été tuée dans The amazing Spider-Man 122 le 10 juillet 1973, son aura plane toujours de manière indélébile dans le monde marvellien. On a pu apercevoir des clones de la belle, chez Deadpool notamment, et une version parallèle du personnage l’a même vu porter le costume de Spidey! Cette Spider-Gwen, issue de la Terre-65, et créée à l’occasion du crossover Spider-Verse qui mêlait toutes les versions possibles des Spider-Men de tous les univers, a eu un succès retentissant, et une série solo lui a par la suite été consacrée! C’est grâce à Spider-Gwen que Gwenpool a vu le jour, puisque en juin 2015, toutes les couvertures des magazines ont eu droit à une variante en mode Gwen Stacy! Celle de Deadpool a donc vu une jolie petite blonde enfiler un costume réadapté tout en sirotant un ptit cocktail dans une piscine (c’est la couverture juste au-dessus)! Le succès a été immédiat, et le personnage a rapidement été utilisé en cosplay lors de convention comics par exemple! Ce qui était à l’origine une simple blague uniquement destinée à une couverture a donc pris de l’importance, et le personnage a été intégré dans l’univers Marvel lors d’un récit en plusieurs épisodes d’Howard le Canard! Et après un Gwenpool Holliday Special, la belle a enfin eu droit à sa série régulière, Unbelievable Gwenpool!
Gwen Poole de son vrai nom, est un personnage arrivé dans l’univers Marvel classique mais provenant d’une réalité alternative, dans laquelle les super-héros n’existent que dans les comics. Elle possède donc une large connaissance préalable de l’univers dans lequel elle a débarqué, puisque c’est une très grande geek! Elle connaît par exemple les véritables identités de tous les héros et bad guys, ce qui est un sacré avantage! Tout comme Deadpool, elle pulvérise le 4ème mur avec sa conscience de savoir qu’elle est dans un comics! Mais contrairement à Wade, puisqu’elle provient d’un autre monde, c’est comme si elle se réveillait dans un rêve dans lequel elle peut faire ce qu’elle veut sans se soucier des conséquences. Sa manière de gérer les conflits et sa légèreté quant aux impacts de ses actes provient de cet état de fait, après tout, rien ne semble important si cet univers n’est pas le vrai, non? ^^
Christopher Hastings, que j’avais déjà découvert avec le calamiteux Fear itself: Deadpool (qui était son premier boulot pour la Maison des Idées) ou encore avec le déjà plus sympathique Longshot sauve l’Univers, est le scénariste attitré de Gwenpool, et nous livre des épisodes qui s’avèrent tout simplement excellents! Il s’est bien adapté depuis ses débuts, et son mélange d’action et de délire est un pur bonheur geek, qui en plus se permet d’atteindre un certain degré de profondeur dans le traitement de ses personnages! Et ça fait un bien fou de découvrir un nouveau pan de ce vaste univers, avec Gwen faisant équipe avec Batroc, Méga Tony, Sarah et Cecil, face à des ennemis bien barges eux aussi! On a droit aux Teuthides, des extraterrestres que l’on croirait échappés d’un épisode des Simpson, un Fatalibot ayant fui son créateur, des nains provenant d’un des royaumes asgardiens… Christopher Hastings s’est fait plaisir dans son délire, et le résultat est franchement génial! Il parvient au-delà de l’excellent humour qu’il développe, à placer quelques éléments dramatiques qui fonctionnent vraiment bien également, et on est surpris par la solidité de ces épisodes!
Gwen va se rendre dans une petite ville menacée par un vampire, elle va se retrouver en plein jeu de plateau médiéval grandeur nature, et elle va tenter d’aider Cecil, réduit à l’état de fantôme, afin de lui faire retrouver son état normal! Et lors de toutes ces aventures, elle croise la route de nombreux personnages connus, comme Blade, Ghost Rider (version Robbie Reyes, celui aperçu dans Marvel: les Agents du S.H.I.E.L.D.!), Hawkeye (version Kate Bishop), Arcade, et… Un certain Deadpool!!! Leur rencontre est d’ailleurs très savoureuse, avec des dialogues franchement classes qui pulvérisent le 4ème mur! « Alors, tu sais qu’on est dans une BD. Ta propre BD, même. Et tu penses que ça te protège. Pourquoi? Parce que tu es populaire? Jamais entendu parler de toi. Tu t’appelles Gwen? Je te promets que tous ceux qui ne lisent pas ta série pensent que tu es Gwen Stacy. Tu sais qui a entendu parler de moi?! Tous. J’ai eu des centaines d’épisodes. Je ne sais combien de séries. Je suis apparu en invité partout. Comics. Jeux vidéos. A la télé. Sans compter les produits dérivés. Sans oublier… Un carton mondial au cinéma. Alors que toi… Tu es d’abord apparu dans Howard le Canard. Parce qu’ils n’étaient pas sûrs que le lectorat suive. Tu es la dernière à pouvoir me tuer. »
Elle est pétillante, complètement barrée, souvent à l’ouest, et cette trouvaille d’un personnage intégrant l’univers Marvel avec toute les connaissances geek qu’elle en a, c’est juste parfait! Le dessin du duo japonais Gurihiru donne un aspect manga qui correspond totalement à l’ambiance de cette série, et ce Deadpool Hors Série 2 est une petite pépite, et cette Gwenpool est un personnage à découvrir absolument!!!
Après Blackboard et Let go, The Stone Cox persiste et signe dans sa veine rock’n’roll old school totalement maîtrisée, avec ce Straight to the Devil qui bénéficie d’une très belle mise en scène signée François Poulet, guitariste et clavier dans le groupe (à droite sur la photo ^^)!