Ca y est, Deadpool repasse en bimestriel à partir de mars. Mais la bonne nouvelle du jour, c’est qu’il passera de 48 à 64 pages dès juillet! 3 épisodes donc, avant un passage à 96 pages peut-être d’ici quelques mois? En tout cas c’est une bonne nouvelle!
La moins bonne, c’est que ce numéro 10 nous offre les 2 dernières parties de Fear itself: Deadpool, et que vu la teneur du premier épisode paru dans Deadpool 9, il y avait de quoi craindre le pire pour la suite… Ces 2 épisodes sont donc tout aussi peu consistants et inintéressants, aidés par un scénario simpliste à mort de Christopher Hastings et des dessins sans relief de Bong Dazo. Wade met en place sa machination pour que le Morse attaque la petite ville de Cimarron, afin de passer pour un héros en sauvant les habitants ensuite. Une ruse éculée (il n’y a qu’à relire l’arc L’Enfer du Jeu d’il y a quelques mois signé Daniel Way), et des loups-garous qui n’attaquent finalement pas… Beaucoup de bruit pour rien donc.
Qu’est-ce qu’on pourrait sauver? La couverture de Ryan Stegman, qui est une pure tuerie avec cet hommage à MC Hammer!!! Au moins ça claque bien dans une bibliothèque! Sinon il y a une vanne qui m’a fait marrer, je vous l’écris ça vous évitera d’acheter le numéro: quand le Morse dit: « Mais… Je suis… Le Morse. », Deadpool répond « Tu sais dire S.O.S., alors. » avant de lui tirer dans la tête. Voilà voilà, pas de quoi fouetter un chat, ce qui nous amène à la mini-histoire insipide tiré de Deadpool 1000 qui clôt ce magazine, où Deadpool doit sauver un félin. J’ai même pas envie d’en causer tiens. Donc on verra la suite, avec le retour du scénariste Daniel Way (mais toujours Bong Dazo aux pinceaux…)!