16 Volt est un groupe d’indus américain, qui a vu le jour en 1991 du côté de Portland. Je ne connaissais pas du tout, et franchement j’accroche bien! Je vous laisse découvrir ce morceau live datant de 1996!
16 Volt est un groupe d’indus américain, qui a vu le jour en 1991 du côté de Portland. Je ne connaissais pas du tout, et franchement j’accroche bien! Je vous laisse découvrir ce morceau live datant de 1996!
Deadpool est le seul à pouvoir sauver le monde d’une menace intergalactique, même les Avengers sont impuissants face à elle! Bon, il faut dire que Wade possède le flingue capable d’anéantir l’extraterrestre régurgiteur de mondes, il va donc se placer en première ligne pour l’atomiser. On a pas mal de guest-stars comme Médusa, Colossus, Docteur Strange, Thor, Black Panther, Iron Man, Captain America… Et Skottie Young se fait plaisir en mode bien gore avec quelques explosions de tripailles qui font le bonheur de Wade! Nic Klein gère la partie graphique avec la même envie que Young, et si le récit reste soft, il s’avère tout de même sympathique. C’est surtout dans sa résolution qu’on se dit qu’on s’est bien fait avoir par Deadpool, et ça va donner une ouverture intéressante pour la suite!
Je n’en peux vraiment plus de cet arc consacré au Maître Archétype dans les pages de la série Spider-Man/Deadpool! Graphiquement, Matt Horak nous livre un travail franchement bâclé, et scénaristiquement, Robbie Thompson tourne en rond depuis tellement d’épisodes… Le méchant qui devient gentil, les combats à la Goldorak, la trahison d’un gentil… Il n’y a rien à sauver dans cet épisode, et cette série a finalement rarement décollé!
Ca devient nettement plus intéressant avec David F. Walker! Il va nous inviter aux retrouvailles de Deadpool et Cable, dans une mission forcément temporelle qui va amener Wade à remonter la timeline pour retrouver la trace de sa mère lorsqu’elle était jeune! Un délire bien assumé par le scénariste et l’ensemble des artistes (Paco Diaz, Danilo S. Beyruth, Nick Bradshaw, etc…), qui nous concoctent des passages très variés mais au final cohérents. Deadpool est engagé par Justin Gamble, un membre de l’Agence des Variations Temporelles, qui vient le mettre en garde contre une menace venue du futur, qui a décidé de le tuer avant sa naissance. Wade va donc devoir retrouver sa mère dans le Bronx en 1979, et c’est le point de départ d’un récit fun et bien enlevé! On va passer d’une époque à l’autre et on va croiser des pirates, des cowboys, des gladiateurs, des dinosaures… C’est bien barge, et Deadpool s’éclate bien, donc ça fait plaisir!
On termine par le premier chapitre (sur 6) d’une nouvelle mini-série, Deadpool Assassin (le titre fait référence à Elektra Assassin), scénarisée par l’omnipotent Cullen Bunn, et mise en images par Mark Bagley. Un bon gros délire bien violent et sanglant, avec un Wade qui se retrouve parachuté sur une mission spéciale : tuer un ninja avec un masque de démon. Il y aura donc des ninjas, des Iron Fist, des moines, des mercenaires, et le tout va être emballé avec un bon dynamisme! On va même retrouver cette bonne vieille Fouine, qui a changé de vie sans le dire à son meilleur (?) pote! C’est assez indépendant du reste des histoires de Deadpool, mais ça constitue une récréation intéressante!
Bon, on va faire un point sur le service de streaming Disney +, qui mine de rien nous prévoit quand même 4 séries centrées sur des personnages Avengers!!!
On commence par l’Untitled Loki TV Series, qui après des mois de rumeurs, verra finalement bien Tom Hiddleston reprendre son rôle dans un show où il tiendra le rôle principal! La question de la timeline n’est quant à elle pas encore élucidée, puisque Loki a eu quelques difficultés lors d’Avengers : Infinity War… 6 épisodes sont prévus.
On a un titre pour la série consacrée à la Sorcière Rouge et à Vision, qui s’intitulera… WandaVision! OK, ça ne fait pas forcément très vendeur effectivement… Elizabeth Olsen et Paul Bettany reprendront leurs rôles respectifs pour 6 épisodes.
Un logo pour l’Untitled Falcon and the Winter Soldier TV Series! Qui s’appellera probablement Falcon & Winter Soldier on dirait… Anthony Mackie et Sebastian Stan joueront à nouveau Falcon et le Soldat de l’Hiver, et ils auront droit à 8 épisodes.
Et la petite nouveauté du jour, c’est l’ajout d’une 4ème série, consacrée à Hawkeye! Le grand perdant en terme d’apparition à l’écran dans les films Avengers aura donc droit à sa revanche, dans un show qui adaptera les comics de Matt Fraction et David Aja, à savoir ceux où il partage la vedette avec la jeune Hawkeye! On sera dans une série de passation de pouvoirs et d’apprentissages, avec un Clint Barton désireux de transmettre son savoir à la jeune Kate Bishop! Le projet est sacrément intriguant et fait bien envie! Jeremy Renner sera bien évidemment de la partie, et on devra attendre Avengers : Endgame pour en savoir plus sur cette Kate Bishop!
Disney + sera dispo dès le 12 novembre prochain, et on ne sait pas encore si les séries citées commenceront à être diffusées rapidement, ou s’il faudra attendre 2020.
Si vous êtes pressés de voir des combats entre Avengers et X-Men sur grand écran maintenant que le rachat de la Fox par Disney est finalisé, il va pourtant falloir vous armer de patience. Kevin Feige, le big boss de Marvel Studios, a en effet expliqué que les plans post-Avengers : Endgame tiennent sur 5 ans, et qu’ils ne pouvaient se permettre d’y intégrer les X-Men tant que le rachat n’avait pas encore été validé.
« [le rachat] n’en est qu’à ses débuts, et le plan de cinq ans sur lequel nous avons travaillé, nous l’avions fait avant que tout ça ne soit établi. C’est vraiment bien moins, pour nous, une question de quand et où les X-Men vont apparaître, et plus jouer sur le confort et la bonne façon de les ramener à la maison. Ils sont tous de retour. Mais ça ne sera pas avant un long moment. » (Source : Comicsblog)
Feige ne laisse rien au hasard, et au moins on se consolera en se disant qu’il continue d’essayer de maintenir la cohésion du MCU. Le mystère reste entier sur la fameuse Phase IV à venir, même si on sait que Spider-Man : far from Home pointera le bout de sa toile le 3 juillet, qu’un Guardians of the Galaxy Vol. 3 est prévu, qu’on aura aussi un Black Widow, un Black Panther 2, un The Eternals et un film Shang-Chi! Pour plus d’infos sur tous ces projets, je vous invite à consulter mon dossier Des comics à l’écran: les adaptations Marvel de 1944 à 2099! ^^
On termine par des affiches personnages pour la reprise prochaine de Marvel : les Agents du S.H.I.E.L.D., prévue le 10 mai. Comment ça, Coulson est de retour??? ^^
Entre Ca l’an dernier, Ca, Chapitre 2 et Doctor Sleep cette année du côté du grand écran, ainsi que Castle Rock et Mr Mercedes à la télévision, on peut dire que Stephen King est toujours prolifique! Il faut également compter sur une nouvelle version de son roman Simetierre, qui avait été préalablement adapté en 1989 par Mary Lambert, dans un film au titre éponyme et qui avait fait son petit effet à l’époque. Alors, ce Simetierre version 2019 vaut-il le coup d’oeil?
Kevin Kölsch et Dennis Widmyer ont pris l’habitude de travailler ensemble depuis leur premier film, Postcards from the Future : the Chuck Palahniuk Documentary, un doc consacré à l’écrivain auteur entre autres de Fight Club. Ont suivi Absence, le sympathique Starry Eyes, quelques courts, des participations à la série Scream ou encore un segment du film à sketches Holidays. Autant dire que la paire est habituée au domaine horrifique, en gravitant surtout du côté indé. Simetierre est donc leur premier gros film de genre, et ils ne se sont pas laissé démonter par les enjeux et la pression, assurant un long métrage efficace et à l’ambiance très réussie.
Le film de Mary Lambert est bien loin, et 30 ans après, il est intéressant d’avoir un nouveau regard sur ce classique de Stephen King. Kölsch et Widmyer vont faire preuve d’un très beau respect de l’oeuvre littéraire, tout en ne restant pas enfermé dans le carcan de l’adaptation. Et surtout, ils font preuve d’une belle maîtrise narrative, nous plongeant très rapidement aux côtés des Creed, cette famille qui a décidé de quitter Boston. On est dans un schéma très classique du film horrifique, celui des gens déracinés venus se mettre au vert afin de chercher un peu de tranquillité. Un thème que l’on retrouve dans tellement de films (et de bouquins, comme Le Signal de Maxime Chattam, qui est en soi un véritable hommage au King), qu’il serait impossible de tous les citer. On pense à Amityville, Poltergeist, Arachnophobie, Insidious, Sinister et tant d’autres. Louis, Rachel, et leurs enfants Ellie et Gage emménagement donc à Ludlow, une petite bourgade du Maine où ils espèrent bien adopter un rythme moins stressant qu’à Boston. La maison au bord de la forêt est charmante, et les 20 hectares de terrain de leur domaine devraient leur permettre de se ressourcer.
Mais Ellie et sa mère assistent à un curieux événement, lorsque des enfants avec des déguisements d’animaux entrent dans la forêt pour aller enterrer un chien mort. Ellie va découvrir qu’il existe un cimetière pour animaux derrière chez eux, et cet endroit sombre et triste n’est pourtant pas le pire endroit… Car lorsque leur chat Church meurt, le vieux voisin Jud décide d’emmener Louis l’enterrer plus profondément dans la forêt… Ce qui va entraîner une succession d’événements bien glauques par la suite… Simetierre pose des questions métaphysiques intéressantes, comme la vie après la mort, la survie de l’âme, et va y apporter des réponses bien flippantes! Les discussions entre Louis et Rachel sur la manière d’expliquer le concept de mort à leur fille Ellie sont tendues, car ils en ont des visions diamétralement opposées. Le lourd passé de Rachel ne lui facilite évidemment pas la tâche… Mais encore une fois dans un récit de Stephen King, on touche à quelque chose de fondamental pour l’être humain, avec la peur de sa propre mortalité et l’utopique volonté de s’en affranchir. Il existe un endroit derrière ce cimetière où il est possible de briser ce voile…
Kevin Kölsch et Dennis Widmyer nous embarquent dans cette descente aux enfers avec un sens aiguisé de la mise en scène, qui revêt un apparat classique pour nous plonger dans une atmosphère travaillée avec beaucoup de soin. On se retrouve dans des scènes de très belle facture, où l’on sent le travail acharné des 2 réalisateurs, et on glisse d’une séquence à l’autre avec un sens du rythme efficace. Il y a une beauté formelle qui nous entraîne dans ce récit, agrémentée d’une angoisse de plus en plus présente. Simetierre va jouer de belle manière avec le stress du spectateur, et sans être terrifiant, il parvient à tenir en haleine grâce à un suspense maîtrisé. Et ce qui est très intelligent dans cette adaptation, c’est de ne pas coller aveuglément au texte de King, et de se permettre quelques libertés qui rehaussent le principe d’adaptation pour le coup.
Jason Clarke (Terminator Genisys, Everest) est un de ces acteurs discrets et pourtant efficaces, qui parvient à donner une belle consistance au personnage de Louis Creed. Amy Seimetz (You’re next, The Sacrament) apporte elle également une belle humanité à Rachel, une femme qui se débat avec son passé. Ca fait toujours plaisir de revoir ce bon vieux John Lithgow (le bad guy dans Cliffhanger, Traque au Sommet, c’était lui!), qui joue le voisin Jud, ce vieux briscard qui a toujours vécu dans cette petite ville et qui en connaît toutes les légendes. Et celle qui impressionne par la justesse de sa prestation, c’est la jeune Jeté Laurence (Le Bonhomme de Neige), capable de jouer pas mal d’émotions malgré son jeune âge!
Simetierre est une nouvelle adaptation finalement réussie et prenante de ce classique de Stephen King, et si vous appréciez les ambiances glauques, il devrait vous procurer quelques sensations agréables! ^^
Si Disney détient la quasi-totalité d’Hollywood, certains studios tentent de temps en temps de monter au créneau face à ce monopole. Après avoir racheté Pixar, Marvel, LucasFilms et une bonne partie de la Fox, il est difficile de tenir tête à un Mickey à l’appétit gargantuesque. Dans le domaine de l’animation, le studio a toujours su tirer son épingle du jeu, et les tentatives adverses ne risquent pas d’impacter leur belle santé financière. On a donc de temps à autre des studios qui sortent leur film d’animation, comme ce Parc des Merveilles nous venant de Paramount.
L’envers du décor n’est pourtant pas reluisant pour ce film, puisque il a connu certaines difficultés, qui ont eu pour conséquence de n’apposer aucun nom à la réalisation! Le metteur en scène Dylan Brown, qui était officiellement en charge du long métrage, a été licencié en janvier 2018 suite à des plaintes pour harcèlement déposées par plusieurs femmes. Le film étant quasiment achevé, la Paramount n’a pas embauché de réalisateur remplaçant, et le film sort donc sans nom de metteur en scène à son générique! On aurait pu penser que le fameux Alan Smithee serait utilisé, mais il n’en est rien.
Si l’on fait abstraction de ces problèmes (graves) de production, le résultat final est un dessin animé enlevé et rythmé, qui plaira aux enfants et qui est assez intéressant pour que les adultes ne s’ennuient pas. June, une petite fille à l’imagination débordante, passe son temps à trouver des idées pour un parc imaginaire baptisé Le Parc des Merveilles. Elle raconte ses idées à sa mère, qui les souffle à l’oreille de son singe en peluche. Et comme par magie, quelque part, ces idées se concrétisent pour donner vie au Parc des Merveilles! Ce lieu tout simplement magique fait le bonheur de milliers d’adultes et d’enfants, qui se précipitent sur des attractions toutes plus incroyables les unes que les autres!
Mais un jour, une très mauvaise nouvelle tombe dans la famille de June, et la joie de vivre de la petite s’en va. La tristesse l’empêche de continuer son oeuvre, et elle va délaisser ce jeu qui la passionnait tant. Et un beau jour, telle Alice traversant le miroir, June va être entraînée dans le vrai Parc des Merveilles, qui a bien des problèmes depuis qu’elle ne s’en occupe plus… Elle va faire la rencontre de Boomer, Gus, Greta, Steve, Cooper et Peanut, et va se rendre compte que sa tristesse a des répercussions très importantes pour eux… On se retrouve alors plongé dans une sorte de film catastrophe très coloré, où June et ses amis vont tout faire pour remettre le parc debout tout en luttant contre la fameuse nuée noire qui engloutit tout petit à petit!
Le Parc des Merveilles est une sorte de fable initiatique centré sur une petite fille très débrouillarde, qui va devoir croire en sa lumière intérieure afin de sauver ce monde. On se retrouve dans une configuration proche du final d’Avengers en fait, avec sa distorsion temporelle menaçant le monde! Evidemment, le tout est traité de manière moins sombre, même si on sent tout de même le danger que représente cette nuée noire. Le Parc des Merveilles est une aventure mouvementée et colorée, qui va utiliser les ingrédients d’un parc d’attractions pour nous embarquer dans une aventure virevoltante. On va bondir d’un manège à un train rapide, se balader sur des poissons volants ou glisser à travers des tunnels de pailles géantes, et le tout est fait pour que l’imaginaire des enfants soit comblé!
Avec des valeurs telles que l’amitié, la famille et la force intérieure, Le Parc des Merveilles s’inscrit dans une tradition animée qui fonctionne bien, et il est agrémenté de personnages sympathiques et rigolos. La qualité de l’animation est plutôt belle, et l’ensemble est réussi. Sans être inoubliable, ce film remplit son office et on passe un bon moment.