Deadpool est le seul à pouvoir sauver le monde d’une menace intergalactique, même les Avengers sont impuissants face à elle! Bon, il faut dire que Wade possède le flingue capable d’anéantir l’extraterrestre régurgiteur de mondes, il va donc se placer en première ligne pour l’atomiser. On a pas mal de guest-stars comme Médusa, Colossus, Docteur Strange, Thor, Black Panther, Iron Man, Captain America… Et Skottie Young se fait plaisir en mode bien gore avec quelques explosions de tripailles qui font le bonheur de Wade! Nic Klein gère la partie graphique avec la même envie que Young, et si le récit reste soft, il s’avère tout de même sympathique. C’est surtout dans sa résolution qu’on se dit qu’on s’est bien fait avoir par Deadpool, et ça va donner une ouverture intéressante pour la suite!
Je n’en peux vraiment plus de cet arc consacré au Maître Archétype dans les pages de la série Spider-Man/Deadpool! Graphiquement, Matt Horak nous livre un travail franchement bâclé, et scénaristiquement, Robbie Thompson tourne en rond depuis tellement d’épisodes… Le méchant qui devient gentil, les combats à la Goldorak, la trahison d’un gentil… Il n’y a rien à sauver dans cet épisode, et cette série a finalement rarement décollé!
Ca devient nettement plus intéressant avec David F. Walker! Il va nous inviter aux retrouvailles de Deadpool et Cable, dans une mission forcément temporelle qui va amener Wade à remonter la timeline pour retrouver la trace de sa mère lorsqu’elle était jeune! Un délire bien assumé par le scénariste et l’ensemble des artistes (Paco Diaz, Danilo S. Beyruth, Nick Bradshaw, etc…), qui nous concoctent des passages très variés mais au final cohérents. Deadpool est engagé par Justin Gamble, un membre de l’Agence des Variations Temporelles, qui vient le mettre en garde contre une menace venue du futur, qui a décidé de le tuer avant sa naissance. Wade va donc devoir retrouver sa mère dans le Bronx en 1979, et c’est le point de départ d’un récit fun et bien enlevé! On va passer d’une époque à l’autre et on va croiser des pirates, des cowboys, des gladiateurs, des dinosaures… C’est bien barge, et Deadpool s’éclate bien, donc ça fait plaisir!
On termine par le premier chapitre (sur 6) d’une nouvelle mini-série, Deadpool Assassin (le titre fait référence à Elektra Assassin), scénarisée par l’omnipotent Cullen Bunn, et mise en images par Mark Bagley. Un bon gros délire bien violent et sanglant, avec un Wade qui se retrouve parachuté sur une mission spéciale : tuer un ninja avec un masque de démon. Il y aura donc des ninjas, des Iron Fist, des moines, des mercenaires, et le tout va être emballé avec un bon dynamisme! On va même retrouver cette bonne vieille Fouine, qui a changé de vie sans le dire à son meilleur (?) pote! C’est assez indépendant du reste des histoires de Deadpool, mais ça constitue une récréation intéressante!