Nawak-Verse : OVNIS : l’invasion continue!

Cnawak (@c_nawak) / X

Je vous avais parlé de l’excellente chaîne de CNawak cet été, et je continue régulièrement à suivre ses contenus dont les sujets et surtout le traitement s’avèrent à chaque fois très prenants. Il possède également une chaîne secondaire, Nawak-Verse, qui s’apparente davantage à des analyses sur le vif de sujets qui font parler, et je trouve que ce concept est tout aussi passionnant que sa chaîne principale. Il avait déjà traité la thématique des apparitions de drones dans le New Jersey, et revient sur cette actualité qui rend les Américains légèrement fébriles dans une seconde vidéo où il va compiler des enregistrements et articles trouvés sur X.

Etats-Unis : Drones, ovnis… Face à l'étrange ballet aérien dans le ciel du New  Jersey, « les autorités sont perdues »

J’adore cette approche très réaliste et cartésienne dont il fait preuve, et qui le place immédiatement au rang d’un Grand JD dans sa manière d’analyser les faits. Il va faire preuve d’une très grande prudence tout en s’octroyant le droit de trouver la thématique fascinante, et on plonge dans cette nouvelle vidéo avec à la fois le regard d’un gamin qui aurait envie d’y croire et la distance nécessaire pour ne pas se laisser embarquer dans des théories conspirationnistes ou totalement délirantes. Cnawak va notamment nous rendre attentif à l’importance des comités de lecture sur certaines publications scientifiques, ou nous expliquer comment des images de Venus peuvent prêter à confusion, et cela renforce sa vision très prudente face à ces phénomènes inexpliqués. Avec cette approche, il va prendre le pouls de la population face à ces apparitions qui se déversent sur la toile via X, et avec du recul, on se dit qu’Orson Welles n’aurait pas regretté être encore de ce monde pour décortiquer tout cela!

Frustration grows as FBI investigates unidentified drones in New Jersey

Il va nous montrer des vidéos complètement fakes, mais également certaines qui posent question, et il va mentionner des interviews de politiques ou de spécialistes en aéronautique, ce qui va avoir tendance à donner un certain crédit à certains récits. On se retrouve dans une sorte de maelstrom assez dingue dont la nature intrinsèque du matériau même du média, à savoir X et internet de manière générale, va nous mener dans des directions très différentes et créer une sorte de brouillard très confus sur l’ensemble des phénomènes. La profusion des sources et des images engendre une sorte de bruit médiatique constant dans lequel on va se noyer, et on se retrouve happé dans cette brume avec un mélange de fascination et de doute. N’est-ce pas l’effet escompté en 1938 par Orson Welles lorsqu’il adaptait à la radio le fameux roman La Guerre des Mondes d’H.G. Wells? ^^ La connexion entre les 2 Well(e)s a été ce jour-là assez phénoménale!

I had no idea I'd become a national event': Orson Welles on the mass  hysteria of The War of the Worlds

On a réellement l’impression de se retrouver dans un ARG grandeur nature, qui va utiliser des canaux et des protagonistes à une échelle assez impressionnante pour se diffuser. Quoi qu’il en soit, je trouve le sujet fascinant, et je vous invite à prendre un grand bol de pop-corn et à vous poser tranquillement sur votre canapé, Cnawak est là tel un Orson Welles 2024 pour vous replonger avec délectation dans l’atmosphère de La Guerre des Mondes ! 🙂

 

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Dare To Dance – La Caverne aux Merveilles

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Après King of Africa et King of Africa : the Revenge, la troupe mulhousienne Dare To Dance nous a présenté son nouveau spectacle intitulé La Caverne aux Merveilles, et après les réinterprétations du Roi Lion, c’est à un autre conte Disney que l’on a droit, avec une réécriture d’Aladdin comme vous ne l’avez jamais vu! Sous la direction de Jockha Leng, alias Jockha Bboyjockoss, c’est à un projet très ambitieux que se sont attelés tous les membres de cette troupe que l’on peut qualifier de famille, tant leurs liens sont forts, ce qui transparaît sur scène! Leur but a été de raconter de manière à la fois percutante et féérique ce célèbre conte des Mille et Une Nuits, tout en cherchant à surprendre le spectateur au gré des différents tableaux proposés. (toutes les photos sont signées Gemini K Prod)

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Le pari est plus que réussi pour cette troupe qui n’est pas professionnelle, et qui a force de travail acharné, d’une passion réelle et d’une cohésion sans faille, n’a rien à envier à des compagnies pro! On m’avait prévenu que le niveau était très bon, et j’ai tout de même été impressionné par les qualités artistiques de l’ensemble des danseurs, qui nous ont proposé un spectacle tout simplement magnifique! Sur pas moins de 2h, on a été happé par un show qui fait la part belle au breakdance, mais qui va également piocher du côté du street jazz et du dancehall grâce aux apports de la talentueuse Nadia Jumontier, qui joue la mère de Jasmine dans le spectacle.

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Les chorégraphies sont à la fois puissantes et envoûtantes, et elles se sont propagées avec une énergie communicative qui a vraiment envahi le Théâtre de la Sinne! C’est déjà un travail de dingue de parvenir à mettre sur pied des enchaînements qui fonctionnent, mais réussir à créer de l’émotion à travers cela, c’est un tout autre niveau, et de l’émotion, il y en avait à revendre ce soir! C’est cette qualité émotionnelle qui a fait tout le liant de ce spectacle, et cette magie n’a été possible que grâce aux synergies de toutes les forces mises en oeuvre ce soir-là. La danseuse Marion, qui interprétait le Génie, est l’une des pierres angulaires de la troupe, et avec des pointures comme Nassim dans le rôle d’Aladdin, Mélanie dans le rôle de Jasmine, ou encore Rémi dans celui de Jafar, on a eu droit à des moments d’une très belle intensité tant dans les chorés d’ensemble que dans les parties plus solo, qui comportaient des passages complètement fous!

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Mais pour monter un spectacle de cette qualité, savoir danser est déjà un talent incontournable, mais il faut le combiner avec un autre talent qui n’est pas forcément évident, celui d’acteur. Et il faut bien avouer que la troupe a été très bien coachée de ce côté également, car les parties plus théâtrales nous plongeaient à chaque fois dans cette histoire pourtant connue d’Aladdin! En étant capable de générer des émotions brutes et intenses lors des séquences de danse, et en s’appuyant sur un véritable travail d’écriture pour donner une crédibilité à l’histoire, les danseurs se sont avéré être très à l’aise dans l’acting, histoire de boucler la boucle et de nous en mettre plein les yeux et le coeur!

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Jockha a prouvé toute son aisance scénique dans le rôle de Raja, Maëlle était tellement à l’aise dans le rôle très drôle de Iago, Emilie et Madeline étaient elles aussi excellentes dans ceux de Dalia et Alia, et l’incroyable Tom a clairement épaté tout le monde tant il semble monté sur ressorts!!! On sent qu’il maîtrise le Parkour et les acrobaties! Et on oubliera pas Samuel qui incarne un Abu pétillant et bondissant! Je ne connais pas le nom de tous les artistes présents sur scène ce soir, mais ça fait vraiment plaisir d’assister à un spectacle d’un tel niveau présenté par une troupe mulhousienne dont on ressent littéralement l’incroyable cohésion qui les fait avancer ensemble. On aura eu des moments très drôles avec un sens de l’écriture affûté, des parties plus sombres avec une atmosphère flirtant avec le fantastique, des saillies festives et joyeuses, des émotions puissantes et viscérales, et des séquences de danse de très haut niveau! Un très très grand merci à eux pour ce voyage captivant au Moyen-Orient, dont on ressort avec de superbes souvenirs!

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News : après le Comte, les Rois!

Le comte de Monte-Cristo » : les raisons d'un succès

Le Comte de Monte-Cristo aura été une excellente surprise à la fois pour le box-office français avec ses 9,3 millions d’entrées, mais aussi d’un point de vue artistique, avec son épopée romanesque et épique qui ne souffrait d’aucun temps mort malgré une durée proche des 3 heures! Après l’insipide Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan et sa suite Les Trois Mousquetaires : Milady, Le Comte de Monte-Cristo a réussi à rassembler les spectateurs de manière quasi-unanime, et ce succès, on le doit aux 2 co-scénaristes et co-réalisateurs Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte.

Profil d'artiste - Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte - Théâtre Duceppe

Si on pensait que le Dumas-Verse était bel et bien lancé, avec comme prochain projet l’adaptation du Vingt Ans Après d’Alexandre Dumas et Auguste Maquet, qui revenait sur les célèbres mousquetaires 2 décennies après les événements du premier roman, les producteurs ont décidé d’aller dans une direction différente avec un projet très ambitieux, à savoir l’adaptation des Rois Maudits de Maurice Druon (qui a été aidé par plusieurs collaborateurs pour la rédaction). Il s’agit d’une épopée romanesque très dense puisqu’elle se divise en 7 volumes, parus entre 1955 et 1977! Le récit nous plonge dans la France du XIVème siècle, avec pour point de départ la légende selon laquelle le dernier grand maître des Templiers aurait jeté une malédiction sur 13 générations de rois, au moment où il était amené sur le bûcher…

Maurice Druon – Les rois maudits I – Et si on bouquinait un peu ?

Nous sommes en 1314, avec Philippe le Bel au pouvoir, et les 7 volumes vont se concentrer sur les rivalités pour l’accession au trône, les intrigues amoureuses et les guerres, comme la Guerre de Cent Ans. Avec un tel résumé, on sentirait presque une légère odeur de Game of Thrones… Et ce ne serait pas déplacé, puisque George R.R. Martin a expliqué que ces Rois Maudits avait été une grande source d’inspiration pour son Trône de Fer (le 1er livre des Rois Maudits se nomme d’ailleurs Le Roi de Fer), et avec des titres comme La Reine Etranglée, Les Poisons de la Couronne, La Loi des Mâles, La Louve de France, Le Lis et le Lion et Quand un Roi perd la France, on peut effectivement sentir une filiation avec les maisons de Game of Thrones. George R.R.Martin disait d’ailleurs: « Les Capétiens et les Plantagenêts n’ont rien à envier aux Stark et aux Lannister ».

Nous sommes donc face à un projet ambitieux qui paraît très crédible au vu du succès récent du Comte de Monte-Cristo, et qui pourrait poursuivre cette résurgence du film historique qualitatif. Les auteurs comptent bien respecter chaque volume de cette oeuvre colossale, puisqu’ils les adapteront en 7 films !!! Nous sommes encore loin de pouvoir admirer le premier, puisque le coup de manivelle initial n’est pas prévu avant 2026, mais cela laisse une belle amplitude à l’écriture du scénario, et je suivrai de près l’évolution de ce projet pharaonique!

Ce que « Game of Thrones » doit aux « Rois maudits »

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Kraven the Hunter (J.C. Chandor, 2024)

Kraven the Hunter, premier trailer et une affiche torride

Si Sony respecte bien sa parole, Kraven the Hunter serait le dernier film de leur univers super-héroïque sans Spider-Man. Constitué de 6 films, il aura été une source impressionnante d’échecs tant artistiques que financiers, avec pour seule anomalie la saga Venom qui parvenait tout de même à alimenter les caisses. On aura donc eu Venom, Venom : Let There be Carnage, Morbius, Madame Web, Venom : The Last Dance et Kraven the Hunter. J’aurai donc apprécié le tout 1er film, et le tout dernier!

Que vaut « Kraven the Hunter », l'ultime film du « Sony's Spider-Man Universe » ? - Le Parisien

On a souvent vu des metteurs en scène et des scénaristes se fourvoyer dans des projets très périlleux, et sur ce projet consacré à Sergei Kravinoff, on a quand même 2 artistes relativement solides, à savoir le scénariste Richard Wenk et le réal J.C. Chandor. Wenk a travaillé sur Expendables 2 – Unité Spéciale, Equalizer, Jack Reacher : Never Go Back ou encore Equalizer 2 et Equalizer 3. Autant dire un spécialiste du film d’action qualitatif, ce qui était plutôt de bon augure pour cette chasse. J.C. Chandor quant à lui, a mis en scène All is Lost et Triple Frontière, et on sent que le courant pourrait bien passer avec Wenk au vu de leurs travaux respectifs. Mais il ne faut pas oublier les autres scénaristes du film, à savoir Art Marcum qui a notamment travaillé sur Iron Man, Punisher : Zone de Guerre et Uncharted, et Matt Holloway qui travaille en binôme avec Marcum.

Notre critique ciné du film "Kraven the hunter" : sur la piste du chasseur

On a donc un quatuor qui s’y connaît dans le domaine et qui va nous livrer une oeuvre bien plus significative que ne l’étaient les insipides 2 derniers Venom, Morbius et Madame Web. On sent d’entrée de jeu qu’il y a une réelle volonté de proposer une adaptation certes risquée du personnage, mais qui a au moins l’avantage de le respecter contrairement aux dernières bouses… La partie risquée, c’était de centrer le film sur Kravinoff sans lui placer en face sa nemesis qu’est Spider-Man. Le parti-pris de Sony avec les droits du personnage a fait beaucoup de mal à leur univers, mais JC. Chandor et son équipe en profitent pour creuser l’histoire et la légende de Kraven, en prenant notamment le temps de sillonner son passé et ses relations avec son frère et son père. Ce film peut surprendre par son approche qui n’est pas faite pour le tout-action, mais qui va aussi s’intéresser à la partie dramatique et sombre de ces relations familiales. Russell Crowe a bien plus de prestance avec ce personnage détestable qu’il n’en avait en Zeus dans Thor : Love and ThunderNikolai Kravinoff va avoir un impact fondamental sur l’existence de ses  fils, et on suit avec intérêt cet héritage familial et ses conséquences. Les acteurs Levi Miller et Billy Barratt s’avèrent d’ailleurs très crédibles dans la version jeune de Sergei et Dmitri Kravinoff.

Kraven The Hunter (2024) Review

Aaron Taylor-Johnson se glisse parfaitement bien dans la peau de Kraven, avec une vision sérieuse très crédible du personnage, seulement ponctuée de quelques notes d’humour qui fonctionnent du coup car elles n’interviennent pas à chaque instant. Il s’est sculpté un physique impressionnant et alors que j’avais toujours une crainte de voir cet énième personnage sacrifié sur l’autel Sony comme tant d’autres, j’ai été très agréablement surpris par la qualité et la tenue de ce Kraven. J’avais peur que les modifications apportées à sa genèse soient totalement débiles, mais elles permettent de légitimer sa vision plus respectable du règne animal que son alter-ego issu des comics. On assiste donc à quelques séquences écolo qui s’avèrent bien saignantes et impactantes pour le coup, et ça fait du bien d’avoir une vision moins abêtissante de ce combat.

Photo de Alessandro Nivola - Kraven The Hunter : Photo Alessandro Nivola - Photo 0 sur 59 - AlloCiné

On a des personnages vraiment intéressants qui gravitent dans le sillage de Kraven, et celui d’Aleksei Sytsevich a de quoi surprendre. De prime abord, j’avais peur d’un énième vilain de 3ème zone juste lunatique, mais son écriture s’avère bien plus judicieuse que ce qu’on pouvait penser au départ, et il faut dire qu’Alessandro Nivola le gère efficacement. Ariane DeBose campe un personnage féminin qui échappe au simple rôle de love interest, et s’avère essentielle dans l’existence de Sergei. Je n’ai pas du tout reconnu Fred Hechinger que j’ai vu la semaine dernière dans Gladiator II, mais il a ici un rôle moins détestable ^^ Il joue Dmitri, le jeune frère de Sergei, et son évolution est elle aussi plutôt intéressante. Christopher Abbott joue un autre personnage intéressant que j’avais du mal à resituer dans les comics, mais qui existe bien également.

Ariana DeBose wants 'Kraven the Hunter' viewers to rethink the supervillain

La séquence d’ouverture nous démontre que l’on peut mettre sur pied quelque chose de réussi sans avoir besoin d’une débauche d’effets spéciaux, et l’approche furtive et athlétique du personnage donne un certain relief au film. On a droit à des séquences d’action qui ne sacrifient pas au spectaculaire, mais qui malgré les capacités de Kraven, penchent tout de même vers un certain réalisme, et ça fait du bien d’avoir ce regard-là de la part de J.C. Chandor. Que ce soit avec l’utilisation de techniques proches du Parkour ou une approche parfois étonnante de l’infiltration, c’est clairement ce réalisme qui solidifie le projet et permet de faire passer les séquences un peu plus excentriques, comme une avec ce bon vieux Sytsevich! Du coup, même si c’est un peu abusé, on prend un certain plaisir à la regarder au vu du temps qui a été pris précédemment pour poser le personnage.

Kraven the Hunter : une bande-annonce sanglante pour le nouveau super-héros Marvel | Premiere.fr

Kraven the Hunter constitue une dernière pierre à cet édifice désastreux qu’aura été ce Sony’s Spider-Man Universe, mais une pierre bien plus qualitative avec un vrai propos traité intelligemment (l’écologie et le braconnage particulièrement), et une vision mystique qui ne se perd pas en psychédélisme mais qui reste très crédible. Une très bonne surprise selon moi, et j’espère que malgré tout, on aura une suite pour Kraven et certains personnages de ce film!

Kraven the Hunter Trailer: Aaron Taylor-Johnson Stars in Spider-Man Spinoff

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News : Kraven the Loser

Kraven the Hunter' Review: Craven? No, but It All Feels Derivative

Kraven the Hunter sonnera le glas de l’univers cinématographique Marvel made by Sony, et il le fera de manière totalement insignifiante… Avec une recette de 11 millions de dollars sur le territoire US et 15 millions à l’international, on est proche du néant pour ce film qui aura coûté 110 millions hors frais de promotion. Même Madame Web avait fait mieux en allant chercher 15,3 millions aux USA… Le film peut se vanter d’avoir fait mieux que Punisher : Zone de Guerre et ses 4,3 millions ou Howard… Une Nouvelle Race de Héros et ses 5,1 millions…

En cumulant donc 26 millions de dollars dans le monde, le film de J.C. Chandor nous confirme le manque d’intérêt total des spectateurs pour l’ensemble des films Marvel chez Sony, excepté l’anomalie Venom. En soi, c’est tout de même assez triste, car le metteur en scène du très bon All is Lost méritait certainement mieux…

Sony's Kraven the Hunter Movie Gets Delayed Yet Again

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