News : Marvel, Evil Dead et Spidey

Chris Evans en Captain Hydra dans Avengers: Doomsday ? On vous explique  tout - Superpouvoir.com

Pas mal de news intéressantes ces derniers jours, et on va commencer par la suite de la saga Evil Dead, qui reviendra en 2026. J’avais déjà évoqué les circonstances ayant permis l’émergence de cette suite ici, et le réal français Sébastien Vaniček a travaillé sur l’écriture de cet Evil Dead Burn avec son co-scénariste Florent Bernard, soit la même équipe que pour l’excellent Vermines sorti pour les fêtes fin d’année dernière! Florent Bernard, alias Flober à l’époque de Golden Moustache, a écrit, monté et réalisé plusieurs épisodes de Golden Moustache donc, mais a aussi travaillé sur Bloqués et il a également co-écrit La Flamme. Un mec aussi drôle est donc également capable de nous faire bien flipper avec Vermines, on attendra donc cet Evil Dead Burn avec impatience, et avec le savoir-faire de Vaniček, on pourrait bien être très surpris par la qualité définitive du film!

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On commence à en savoir davantage sur le casting d’Avengers : Doomsday, avec bien évidemment ce bon vieux Robert Downey Jr. en Docteur Fatalis, mais on aura également droit à d’autres retours : Anthony Mackie, l’actuel Captain America, sera logiquement présent pour la grosse bataille après Captain America : Brave New World, et Benedict Cumberbatch renfilera la cape de Docteur Strange pour les besoins du film. Mais la plus grosse annonce récente est celle venant confirmer le retour de Chris Evans! L’ancien Captain America sera donc de la partie, bien que son rôle soit pour le moment inconnu. Perso, je verrai bien la version Hydra de Captain America, ce serait franchement intéressant!

Chris Evans en Captain Hydra dans Avengers: Doomsday ? On vous explique  tout - Superpouvoir.com

Et sinon, Sony Pictures semble avoir enfin compris que leur univers de Spider-Man sans Spider-Man est un désastre absolu, et ils ont annoncé que Kraven the Hunter serait le dernier film de cet univers! Enfin, a-t-on envie de s’exclamer, car mis à part le premier Venom (pour moi seulement ^^), tout le reste est à jeter, même si j’avais encore un minimum d’espoir pour Kraven the Hunter avec la présence de J.C. Chandor à la réal. Mais les premiers avis semblent catastrophiques… Sony va donc se consacrer uniquement sur ses franchises avec du Spidey dedans, à savoir les animés avec Miles Morales, Spider-Noir et la suite des aventures de Peter Parker au cinéma. A savoir ce qui apparaît comme le plus rentable après les derniers échecs essuyés…

Sony en aurait fini avec son Spider-Man Universe après des prévisions pour  Kraven the Hunter pire que Madame Web

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Cat’s Eyes saison 1 (2024)

Cat's Eyes » : que valent les premiers épisodes de la série événement de TF1  ?

Les plus anciens se souviennent avec nostalgie de la série d’animation japonaise Signé Cat’s Eyes diffusée entre 1983 et 1985, et TF1 signe aujourd’hui une adaptation live en mode délocalisé, puisque les 3 frangines Chamade sont cette fois-ci françaises et vivent à Paris! Il ne s’agit pas de la 1ère adaptation live action puisque dès 1988, un téléfilm japonais intitulé Cat’s Eye a vu le jour, et un film toujours nommé Cat’s Eye a été produit en 1997, toujours du côté du Japon.

Signé Cat's Eyes (Série) | TF1+

Le fait d’adapter ce manga en lui ôtant ses origines nippones avait de quoi surprendre, et je m’attendais honnêtement à un ratage intégral. Je ne comprenais pas l’intérêt de digérer ce récit en mode frenchie, et au vu de l’affiche franchement dégueulasse, je n’y voyais qu’un concept purement mercantile. Mais si on a d’excellentes raisons d’être très méfiant au vu des productions souvent hasardeuses issues de la télévision ou du cinéma, je me suis vraiment bien fait avoir avec cette version surprenante et déroutante made in France!

Cat's Eyes (TF1) : ce point commun inattendu de la série à succès avec le  film Le Comte de Monte-Cristo - Cosmopolitan.fr

On peut se demander si le créateur du show a été uniquement sélectionné à cause de son nom, mais en tout cas, ce projet signé Michel Catz s’avère bien plus agréable à regarder que ce à quoi je m’attendais. Je reviens une fois encore sur cette affiche franchement râtée, car elle cache un potentiel inattendu dans cette histoire des  frangines Chamade que sont Alex, Sylia et Tamara. Ce qui ressort de prime abord avec cette séquence de la Tour Eiffel du 1er épisode, c’est une certaine décomplexion dans le traitement et une belle fluidité dans le récit, qui sans être incroyable parvient tout de même à bien nous accrocher, et c’est déjà une belle surprise. Le fait de choisir un réal qui gère la totalité des 8 épisodes est un très bon choix, et Alexandre Laurent s’avère plutôt efficace en parvenant à insuffler un rythme soutenu à des séquences qui auraient pu tomber à plat. Il n’évite malheureusement pas certaines baisses de rythme, avec notamment un épisode final en-deça de ce qu’il proposait jusqu’alors. Mais dans sa globalité, Cat’s Eyes s’avère bien plus agréable que ce que l’on était en droit d’espérer, et la façon dont on s’introduit habilement dans le Louvres, à la Tour Eiffel ou dans d’autres lieux parisiens donne envie de poursuivre l’aventure.

Cat's Eyes (TF1) : Camille Lou raconte les énormes difficultés du tournage,  "La santé en prend un coup" (EXCLU) | Télé 7 Jours

Il faut dire que l’alchimie entre les  actrices se ressent pleinement, et Camille Lou, Constance Labbé et Claire Romain parviennent à offrir à chacune des frangines une vraie personnalité tout en ayant une cohésion essentielle à la réussite de leur mission. On sent que les actrices ont pris du plaisir à tourner ensemble et cet aspect ludique se ressent dans l’évolution de la série, qui bien qu’elle possède des enjeux émotionnels, parvient à ne pas non plus trop se prendre au sérieux. Camille Lou est Tamara, la plus mystérieuse et tourmentée, Constance Labbé joue Sylia avec un mélange de dureté et de fragilité qu’elle gère vraiment bien, et Claire Romain est impeccable dans le rôle de la rebelle et impétueuse Alex. Les  personnalités se complètent très bien et vont leur permettre de poursuivre leur mission sur fond de vols de tableaux et de mystère familial.

La costumière de Cat's Eyes (TF1) nous révèle ses secrets - Numerama

Elodie Fontan hérite clairement du personnage le plus barré de la série, Prudence, une sorte d’Atomic Blonde à la fois déjantée et flippante. Il s’agit du personnage le plus borderline mais qui va apporter un grain de folie assez intéressant et une touche proche des animés japonais. Mis à part Prudence, il est vrai que l’aspect nippon est totalement évincé, mais ce qui pourrait être une trahison fait en fait office de relecture plutôt sincère et d’une adaptation réussie. Les acrobates japonaises du dessin animé se transforment en sportives françaises, et l’incorporation du Parkour pour Alex paraît être une évidence pour une adaptation française. Du coup, les balades sur les toits parisiens paraissent nettement plus crédibles et l’éloignement avec leurs homologues japonaises ne s’avère finalement pas gênant. Maintenant, ce serait bien que pour la suite, le Parkour prenne vraiment une place plus importante, car c’est quand même un peu léger à ce niveau-là sur cette saison 1.

Cat's Eyes (Série) | TF1+

Mohamed Belkir, alias MB14, joue Quentin, l’éternel amoureux de Tamara, et si son personnage est l’un des ressorts comiques majeurs de la série, il s’avère plutôt convaincant et sa relation avec Tamara fonctionne bien. Mais la relation la plus touchante s’avère être celle de Sylia et Abel, joué par Simon Ehrlacher, les  acteurs nous gratifiant de moments qui fonctionnent vraiment bien  émotionnellement. On croit à leur histoire et à leurs difficultés, et ils apportent une belle caution à la série. Le triangle amoureux avec Gwen (Cindy Bruna) fonctionne lui aussi très bien avec Quentin et Tamara, et on se rend compte que Cats’Eyes parvient à nous intéresser autant à l’aspect ludique de ses chasses au trésor qu’aux histoires d’amour de ses protagonistes. Et on n’oublie pas Alex qui se débat pour que sa Lili reste avec elle. Même si on sent une écriture plus convenue pour leur couple, certains moments fonctionnent plutôt bien.

Cat's Eyes, Heinz S01E08 sur TF1 : résumé et diffusions

Cat’s Eyes va nous faire visiter Paris à sa manière, et Alexandre Laurent nous livre des séquences plutôt enlevées et filmées avec une certaine grâce, ce qui permet d’aller au-delà de la simple carte postale de la Ville Lumière. Il y a une beauté dans la photographie des scènes et on sent une volonté de sublimer les lieux, ce qui permet de plonger avec plaisir dans ces aventures féminines. La conception des phases d’infiltration, la manière de récupérer des tableaux et les course-poursuite donnent une certaine vivacité à ce show français, qui est capable d’aller au bout de ses idées justement parce qu’il sait être assez ludique pour surprendre lorsqu’il invoque une tonalité plus sérieuse. On appréciera la présence de Carole Bouquet, et on se posera par contre la question de l’utilité de ce Professeur Xavier du pauvre, personnage sans relief incarné par un Guillaume de Tonquédec qui en fait des caisses… La série n’est certes pas parfaite, mais n’avait pas pour ambition de l’être, et il en ressort du coup une belle énergie et une certaine sincérité qui font plaisir à voir. Elle est bien sûr perfectible, et j’attends avec curiosité une éventuelle saison 2, qui n’est pas encore déterminée. Et petite mention à l’excellente reprise du générique initial par Anne Sila, qui selon les épisodes assure même des variations bienvenues sur le thème classique. Franchement classe!

Cat's Eyes : Coup de théâtre pour Camille Lou et Constance Labbé sur TF1 |  Toutelatele

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Octopoulpe – Your Knee on his Throat

Octopoulpe Official website

Je vous parle régulièrement des backrooms (voir ici) avec notamment l’incontournable Kane Pixels qui est la référence absolue dans le domaine, et j’ai découvert ce matin que le très punk Octopoulpe était aussi un adepte des chambres mystérieuses et des univers parallèles. En même temps, quand on a déjà tourné dans un épisode avec les Tortues Ninja, ça n’est pas si étonnant… Le clip Your Knee on his Throat démontre une fois encore comment il est capable d’intégrer son univers bien déjanté à un univers préexistant, grâce notamment à un travail de réalisation plutôt bien foutu de la part de JP Lejal, qui nous invite à noclipper avec Octopoulpe, Le Crabe et Joel Abraham.

 

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Robin Foster & Dave Pen – A Collapsing Light

Robin Foster est un guitariste anglais à qui l’on doit une dizaine d’albums aux atmosphères rock relativement cinématographiques, et il a souvent été accompagné par le chanteur britannique Dave Pen, connu pour faire partie du collectif Archive. Les deux ont d’ailleurs sorti un album sous le nom de We Are Bodies en 2015 pour solidifier encore leur collaboration. Ce sublime morceau A Collapsing Light est issu de son excellent album Where Do We Go From Here? de 2011.

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Je verrai toujours vos visages (Jeanne Herry, 2023)

Je verrai toujours vos visages - Film 2023 - AlloCiné

Jeanne Herry est une actrice, scénariste et réalisatrice qui pour son 3ème long métrage, se penche sur le sujet très délicat de la parole donnée aux victimes et aux responsables de crimes. Le cadre du film va être les multiples rencontres organisées au sein d’une prison, afin de mettre en relation des personnes situées de chaque côté d’un événement, sans qu’il y ait de relation directe entre une victime et un responsable. Au sein du processus encadré par des membres de cette structure de justice réparatrice, le but est de parvenir à ouvrir un dialogue pouvant amener à une compréhension des points de vue opposés. Cela paraît très naïf de prime abord, et on a souvent tendance à vouloir une vision très tranchée de ce que pourrait donner de telles rencontres, et une crainte de se dire que c’est encore un moyen de jouer sur la victimisation des coupables. Mais il y a une telle sensibilité et une si grande subtilité dans l’écriture du scénario, que Jeanne Herry parvient à nous happer durant les 2 heures de ce film tourné quasi-intégralement en intérieur, et prenant place la majeure partie du temps dans cette salle de réunion située en prison.

Je verrai toujours vos visages" : la justice restaurative dans un film choral tout en émotions

Ce film résonne encore plus durement avec l’actualité permanente nous montrant une violence exacerbée et trop souvent déresponsabilisée, et le fait de donner à entendre les paroles des victimes et des agresseurs est un processus qui peut paraître déconcertant. Dans un monde où chaque fait divers et fait de société est repris par tous, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias ou par Monsieur Tout le Monde à la machine à café, chacun y va de son jugement en fonction de ses inclinations, de ses expériences et de sa propre vision du monde. Mais ici, on ne va pas être dans une analyse distante des faits (qui selon moi possède bien évidemment son importance), mais Jeanne Herry va nous placer au plus proche de ces personnes qui vont exprimer chacune leur propre vérité avec ses mots simples, son attitude corporelle unique et ses émotions plus ou moins enfouies. Le principe a quelque chose de très thérapeutique et lorsque c’est aussi bien écrit, ça ne peut qu’avoir un fort impact émotionnel.

Je verrai toujours vos visages" : Avec un casting impressionnant, Jeanne Herry signe un film, beau et sobre, sur le pouvoir de la parole - La Libre

L’écriture est clairement le terreau sur lequel ce très beau film a été construit, mais il était impossible qu’il parvienne à son but sans un casting des plus solides, et c’est véritablement impressionnant de voir une telle conjonction de talents devant la caméra de Jeanne Herry. Suliane Brahim, vue dans Hors Normes, La Nuée ou Acide, joue l’une des membres de cette justice réparatrice qui va animer les rencontres. Ce qui paraît très agaçant au début, c’est cet aspect très codifié dans la façon de poser les questions et d’éviter tout jugement de valeur, car la première chose que l’on aimerait faire, c’est laisser parler nos émotions dans une telle situation. Mais cela fait partie du processus visant à offrir un cadre très sécurisé aux échanges, et cette retenue va permettre de ne pas influencer les paroles mais de les laisser se dérouler le plus librement possible. Suliane Brahim parvient à retranscrire très justement cet équilibre permanent qu’elle tente de conserver.

Jeanne Herry (Je verrai toujours vos visages) : "Les acteurs sont ma motivation première"

On ne présente plus Adèle Exarchopoulos, qui est l’une des plus grandes actrices de sa génération, et elle le prouve encore largement ici. Avec ce rôle très délicat et difficile de Chloé, elle nous gratifie d’une prestation impressionnante avec ce personnage faisant face à la résurgence d’un ancien trauma. Adèle Exarchopoulos fait totalement sien le scénario de Jeanne Herry, et la crédibilité avec laquelle elle retranscrit les émotions de son personnage est assez incroyable. Leïla Bekhti, que l’on a souvent l’habitude de voir dans des registres comiques (elle était géniale dans La Flamme, tout comme Adèle Exarchopoulos d’ailleurs!) impressionne par la manière dont le personnage de Nawelle lui semble chevillé au corps. Ses saillies impulsives donnent presque l’impression que l’on assiste à un documentaire tant on les croit réalistes, et de nombreux dialogues entre elle et des détenus s’avèrent très percutants et constructifs.

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES Bande Annonce (Nouvelle, 2023) Adèle Exarchopoulos, Leïla Bekhti

On pourra en dire autant de Gilles Lellouche, qui joue un homme ayant été victime d’une effraction avec vol et violence commis à son domicile. Le souci du détail dans sa manière de raconter les faits, dans sa gestuelle, dans ses choix d’intonations donnent véritablement l’impression qu’il est en train de nous raconter une expérience vécue, et je trouve que cette justesse des acteurs et actrices est un très bel hommage rendu aux vraies victimes dans notre société, qui ne pourront que se retrouver dans ses personnages. Gilles Lellouche est lui aussi sans conteste l’un des plus grands acteurs français, et c’était une fois encore un plaisir de le retrouver ici. Dali Benssalah a joué dans Mourir peut Attendre et Athena (dans lequel il était juste impérial), et il nous gratifie d’une prestation presque mutique au début, pour se mettre à se livrer peu à peu d’une façon très réaliste. Il va appréhender ce rôle difficile de braqueur mis face à des victimes avec une approche très humaine mais qui ne va pas chercher le misérabilisme, et le voir reconnaître sa culpabilité va permettre d’aller au-delà de cette barrière afin qu’il puisse donner son point de vue sur ses actions.

Prime Video: Je verrai toujours vos visages

C’est dans cet échange de visions que Je verrai toujours vos visages est un très grand film, car ce qui paraîtrait presque anecdotique va nous toucher au plus profond simplement à travers une succession de dialogues, de tensions qui s’élèvent et qui retombent, de regards pllus ou moins fuyants, mais cet ensemble ayant pour seul but une compréhension de la nature humaine. Il y a de drôles d’interactions qui se font, quelques notes d’humour dans un sujet ostensiblement grave, mais ce que l’on ressent de manière constante, c’est ce mouvement permanent qui va amener chacun à se confronter à soi-même et aux autres dans la recherche de sa propre vérité. Ce film ne va pas excuser ou victimiser les coupables, et il ne va pas auréoler les victimes. Il va nous raconter des faits bruts, des parcours de vie sincères, et des manières différentes de tenter de se reconstruire.

François Lavallière sur LinkedIn : Je verrai toujours vos visages Bande-annonce VF | 39 commentaires

Cela faisait longtemps que je n’avais plus vu Elodie Bouchez, qui joue une autre membre de cette structure de justice réparatrice, et qui elle aussi parvient à osciller sur le fil délicat de ces discussions, notamment dans ses dialogues avec Adèle Exarchopoulos. Elle doit conserver une certaine distance face à une femme désarmante de franchise, et leur duo est l’une des grandes qualités de ce film. On a également Jean-Pierre Darroussin qui je trouve est tout de même en retrait, la faute à un personnage beaucoup trop lisse. Birane Ba présente un personnage refusant de prime abord de faire face à ses responsabilités, et qui va se retrouvé confronté aux victimes face à lui. Miou-Miou est très touchante dans le rôle de cette retraitée victime de vol à l’arraché, et ses dialogues sont eux aussi empreints d’une très grande sincérité. Pour la petite histoire, Jeanne Herry est la fille de Miou-Miou et de Julien Clair. Fred Testot est méconnaissable dans un rôle difficile également, qu’il traite avec une solidité et une justesse impresionnantes également. Et on a aussi cet acteur atypique qu’est Raphaël Quenard, qui était tellement barge dans Yannick, et qui avec un rôle relativement court, parvient toutefois à briller une fois encore.

Je verrai toujours vos visages est un film qui touche véritablement au coeur et aux tripes, et qui va venir vous remuer de manière très sincère. Du très grand cinéma sans artifice, qui fait du bien en posant de véritables questions de société, et un bel hommage aux travailleurs sociaux et à leur métier si difficile.

Je verrai toujours vos visages de Jeanne Herry (2022) - Unifrance

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