Les news de la semaine : Pleasantville

WandaVision débarque dans 6 petits jours, on continue donc la promo avec quelques affiches personnages. Elizabeth Olsen reprend son rôle de la Sorcière Rouge, Paul Bettany celui de Vision, et on a 2 petites nouvelles avec Kathryn Hahn qui jouera la voisine Agnes, et Teyonah Parris qui interprétera Monica Rambeau. On avait déjà aperçu le personnage de Monica dans Captain Marvel, mais elle était encore gamine, et l’accent était mis sur sa mère Maria Rambeau. Il manque juste son père John.

Cette série old school en mode sitcom des années 50 sera composée de 9 épisodes, et débarquera donc le 15 janvier.

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Uncharted 4 : A Thief’s End (2016)

J’ai découvert Uncharted : Drake’s Fortune il y a 2 mois, et je suis devenu accro aux aventures complètement dingues de Nathan Drake! La richesse des thématiques, la beauté des environnements, le souffle épique, les belles interactions entre les personnages… C’est un travail d’orfèvre de la part d’Amy Hennig, Neil Druckmann et leurs collaborateurs, ayant permis de donner vie à une franchise exceptionnelle et très lucrative! Amy Hennig a notamment dirigé les 3 premiers titres (Uncharted 2 : Among Thieves étant souvent considéré comme la meilleure aventure de Nathan), et outre la réalisation, elle supervisait également l’acting (le jeu est principalement tourné en motion capture), et elle travaillait également en tant que scénariste. On peut clairement dire que la saga est son bébé, et on peut donc lui dire un immense merci pour avoir réussi à créer cet univers fantastique!!! Amy Hennig est certainement l’une des femmes les plus influentes dans le domaine du jeu vidéo.

Ce qui frappe très rapidement dans cette saga, c’est la manière avec laquelle on va s’attacher aux personnages. Passée la mise en route et la découverte du gameplay d’Uncharted : Drake’s Fortune, j’ai rapidement plongé dans les aventures ensoleillées de Nathan, Victor Sullivan et Elena Fischer, et je me suis pris d’affection pour ce trio d’aventuriers dont les interactions sont riches en émotions! C’est typiquement dû à l’approche d’Hennig, qui prône d’abord un travail important au niveau des persos et du récit avant celui sur les graphismes. Et quand ses histoires sont couplées avec les superbes graphismes auxquels on a droit, on ne peut que plonger avec plaisir!!!

Mais il ne faut pas négliger le travail de Neil Druckmann, présent depuis le tout premier opus! Il a en effet travaillé en tant que game designer sous l’autorité d’Hennig, et il s’est pas mal impliqué dans l’écriture des 2 premiers opus, avec Hennig donc. Il va ensuite la laisser sur Uncharted 3 : L’Illusion de Drake, et il va se lancer dans la création d’un jeu révolutionnaire, The Last of Us! Il fera son retour sur la saga avec son ami Bruce Straley, en développant donc cet Uncharted 4 : A Thief’s End, puisque Amy Hennig a quitté Naughty Dog.

On va donc creuser plus en détail ce dernier titre, qui commençait de manière très répétitive… Après avoir bouffé les 3 premiers sans trop pouvoir m’arrêter, j’ai joué à celui-ci avec un intérêt amoindri… Ca restait sympathique et ça faisait toujours plaisir de retrouver ce bon vieux Nate, mais ça manquait d’innovations au niveau du gameplay, et les enjeux n’étaient pas des plus captivants… Après avoir recherché l’Eldorado dans le 1er, la Cité de Shamballa dans le second, et la Cité d’Iram dans le 3ème, Nathan va cette fois se lancer à la poursuite du trésor du pirate Henry Avery. Cette histoire à base de flibustiers est nettement moins passionnante, et donne lieu à des aventures dans des endroits moins somptueux je trouve. En fait, c’est le sentiment que j’avais pendant une bonne moitié du jeu, avant que le niveau s’élève enfin, avec la découverte de Libertalia… Et là, on atteignait enfin quelque chose de grandiose et d’impressionnant!

Ce qui me posait beaucoup problème également, c’est le personnage de Sam Drake. Il y a toujours un moment dans une saga où les concepteurs ressentent le besoin de sortir un personnage de nulle part et de révéler une filiation inconnue avec le héros. On apprend donc que Sam était en prison durant les 15 dernières années, alors que son petit frère Nathan le pensait mort. Et surtout, je n’aime pas du tout ce perso, qui est la caricature du taulard roublard, et je trouve que ça ne colle pas avec tout ce qu’on avait traversé durant les épisodes précédents. En fait, je fais le même reproche à Druckmann pour son personnage d’Abby dans The Last of Us Part II! ^^ Et encore pire : c’est d’avoir entamé l’aventure en laissant Elena à la maison!!! Le duo fonctionnait tellement bien dans les opus précédents, que c’est un crime de le modifier! ^^ Surtout que le duo de frangins claque franchement moins! Mais ce qui est intéressant par contre, c’est que l’on va découvrir tout un pan du passé de Nathan grâce à Sam, lors de flashbacks jouables, et on va enfin savoir comment il a pris le nom de Drake. Et on va accessoirement découvrir son vrai patronyme 😉

Uncharted 4 : A Thief’s End est certainement l’opus le moins réussi, même s’il reste intéressant, surtout dans une seconde moitié qui parvient enfin à être captivante. Il y a des séquences bien énervantes, comme lors de glissades ou d’exploration sous-marine, où on est obligé de mourir pas mal de fois avant de parvenir à réussir… C’est un peu irritant, mais il faut en passer par là ^^ Mais quand on arrive à l’épilogue, eh ben on a franchement les larmes aux yeux, et c’est difficile de dire adieu à cette saga, et surtout à ses personnages (sauf Sam!!!) très attachants… Je vous mets ici les photos des acteurs principaux, puisque le jeu a été tourné en motion capture! Et je vous ai également mis une vidéo de 8 min dévoilant le tournage ^^ C’est assez fun de voir à quel point ça a l’air ridicule, et le résultat est pourtant impressionnant visuellement!

Nolan North / Nathan Drake

Emily Rose / Elena Fisher

Richard McGonagle / Victor Sullivan

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Spell (Mark Tonderai, 2020)

Depuis son sympathique Hush : en Route vers l’Enfer (2008) et La Maison au Bout de la Rue (2012), on était resté sans nouvelles sur grand écran de Mark Tonderai. Il n’est pas pour autant resté inactif, puisqu’il a oeuvré sur plusieurs séries, comme 12 Monkeys, Lucifer, Black Lightning, Doctor Who, Gotham, Castle Rock… Le Britannique se retrouve donc à nouveau sur un long métrage (sorti en VOD), dont l’histoire s’avère plutôt intrigante…

Marquis T. Woods est un homme qui a réussi à fuir une histoire familiale difficile, et qui est aujourd’hui un avocat réputé. Mais le citadin va devoir renouer avec son passé lorsqu’il apprend que son père, qu’il ne voyait plus depuis son enfance, est décédé. Avec sa famille, il vont entreprendre un voyage vers la région reculée des Appalaches afin de rendre un dernier hommage au patriarche. Mais tout ne vas pas se dérouler comme prévu…

Mark Tonderai et son scénariste Kurt Wimmer (le réal d’Equilibrium et Ultraviolet) mettent en place une tonalité et des personnages intéressants. Ils ne représentent pas la famille parfaite, et leurs interactions oscillent entre tensions et humour. Ca peut faire penser à la famille de Us dans une certaine mesure, même si on est ici dans un registre encore différent. Omari Hardwick (l’acteur principal de la série Powers) est vraiment bon dans ce rôle difficile, et parvient à rendre très crédibles ses forces et ses faiblesses, et on va ressentir des moments difficiles avec lui. Le père de famille va se retrouver dans une position extrêmement délicate, et va être obligé de masquer ses sentiments afin de savoir ce qui a bien pu se passer…

Difficile de parler de ce film sans trop en évoquer, mais c’est justement en gardant le maximum de surprise qu’il s’appréciera le mieux. Je ne dévoilerai donc pas grand-chose sur l’histoire elle-même, mais Mark Tonderai parvient à baigner son récit dans une tension qui se maintient de belle manière. Marquis se retrouve amoindri et sans trop de pouvoir, et va devoir remettre en question ses croyances afin de tenter de s’en sortir. L’actrice Loretta Devine (Boston Public) s’avère plutôt douée et va contribuer à créer un climat étrange et oppressant… Le film va traiter de la différence entre les citadins et les gens de la campagne, avec la fameuse condescendance des premiers envers les seconds… Mais dans les Appalaches, le pouvoir social de Marquis ne va pas lui servir, et il va devoir se battre autrement…

Tonderai fait preuve d’un solide sens de la mise en scène, et on va se retrouver pris au piège en même temps que Marquis, tout en ressentant ses angoisses et ses blessures. Une scène est particulièrement horrible dans le genre blessure physique, et franchement on la ressent assez intensément! Tonderai opte pour un ton très réaliste qui s’avère plutôt immersif, c’est juste dommage d’avoir parfois quelques approximations qui ne collent pas… Mais Spell dégage une atmosphère étrange que l’on a envie d’explorer jusqu’au bout, afin de comprendre ce qui est en train de se passer pour Marquis. Le travail sur la photographie de Jacques Jouffret est franchement bon et participe activement à cette ambiance délétère. Il s’agit davantage d’un thriller que d’un film horrifique, mais il mérite le coup d’oeil car il est réalisé avec soin et bénéficie d’un casting efficace.

 

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Le clip de la semaine : Les Sons du Terrier – O

Le groupe Les Sons du Terrier poursuit son évolution, et nous livre sa toute nouvelle composition dénommée O, qu’ils ont joué pour la première fois en live au Grillen de Colmar. C’était dans le cadre d’une émission spéciale qui leur était consacrée sur TV7 Colmar, et vous pouvez allez checker le reportage complet juste ici!

 

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Les news de la semaine : Presque un Inconnu

On doit à l’écrivain et philosophe suisse Alexandre Jollien une poignée d’ouvrages traitant de développement personnel avec une belle sagesse et une certaine acuité, comme le fameux Eloge de la Faiblesse dans lequel il se livre corps et âme, à la faveur d’un dialogue fictif avec Socrate qui va être révélateur de tous ses doutes et ses espoirs, lui qui est atteint d’infirmité motrice cérébrale. Jollien connaît une belle renommée en tant qu’auteur et penseur, et aujourd’hui, il s’associe à Bernard Campan pour mettre en scène son premier long métrage, dans lequel les 2 tiendront les premiers rôles.

Presque va narrer la rencontre entre un directeur de pompes funèbres et un infirme se réfugiant dans la lecture. Louis (Bernard Campan) n’a rien d’autre que son métier, et Igor (Alexandre Jollien) trouve une échappatoire dans le monde de la philosophie. Ils vont se retrouver à co-habiter dans le corbillard de Louis, le temps d’un road trip pour emmener la dépouille d’une personne décédée dans les Cévennes.

Bernard Campan a déjà réalisé 5 longs, dont évidemment ceux tournés avec la troupe des Inconnus : Les trois Frères, Le Pari, Les Rois Mages et Les trois Frères, le Retour. Il a également mis en scène La Face cachée, et s’est donc à nouveau retrouvé derrière la caméra pour ce film à 4 mains, qui devrait offrir un récit sensible et émouvant avec ce duo que tout semble séparer, et qui va apprendre à s’apprivoiser et à se connaître le temps d’un voyage initiatique. Presque est prévu au cinéma pour le 17 mars 2021.

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