Les Guerriers de l’Hiver (Olivier Norek, 2024)

Olivier Norek revient à la rentrée avec Les Guerriers de l'Hiver

Si l’on connaît surtout Olivier Norek pour sa série sur Victor Coste (Code 93, Territoires, Surtensions et Dans les Brumes de Capelans) et son éprouvant Entre Deux Mondes, l’ancien policier devenu romancier a également navigué sous la Surface des eaux d’un lac artificiel pour réveiller un cold case, ou s’est aventuré dans le domaine de l’éco-terrorisme avec Impact. Cette année, il nous livrait son premier roman historique, située sur un laps de temps très court, à savoir quelques mois, qui comprennent les semaines précédents le début de la Guerre d’Hiver, et les 4 mois qu’elle aura duré.

Les Guerriers de l'hiver » : Olivier Norek s'aventure en littérature blanche

Nous sommes en 1939 en Finlande, jeune état de 22 ans qui appartenait à l’URSS mais qui a acquis son indépendance en 1917. Ce minuscule territoire de même pas 340 000 km² va se retrouver opposé à la Russie, qui durant la Seconde Guerre Mondiale, décide de récupérer les territoires finlandais. Olivier Norek va nous raconter la lutte implacable des soldats finlandais pour la préservation de leurs libertés, et va nous démontrer comment ces hommes vont mettre en échec le mastodonte russe durant des mois. Staline tablait sur une invasion ultra-rapide, mais la détermination des Finlandais et les spécificités géographiques et climatiques du pays ont été une combinaison désastreuse pour la Russie.

Simo Häyhä | Photos - Film | FilmBooster.fr

Norek va principalement nous immerger dans 2 lieux spécifiques, les 2 endroits stratégiques qui ont été l’enjeu de luttes très destructrices : le front de Kollaa et la ligne Mannerheim située sur l’isthme de Carélie. Ces 2 postes sont situés à la frontière avec la Russie, et ont été le théâtre de batailles intenses ayant fait de très nombreuses victimes des 2 côtés. Mais c’est surtout sur le front de Kollaa que s’est bâtie la légende des guerrier de l’hiver, et notamment celle de Simo Häyhä, que les Russes surnommeront la Mort Blanche. Cet homme vivant paisiblement aux environs de la ville de Rautjärvi était un excellent chasseur, capable de pister une proie pendant des heures et d’être d’une très grande précision au tir à de grandes distances. Lors de sa mobilisation, il sera affecté à la 6ème compagnie de la garnison de Kollaa, sous le commandement d’Aarne Juutilainen, surnommé l’Horreur du Maroc. L’homme avait combattu en tant que légionnaire dans le pays africain, et y avait acquis une réputation de personnage sadique tant il appréciait tuer ses ennemis. Juutilainen ne vivait que pour faire la guerre, et il appréciait donc se retrouver en première ligne avec sa 6ème compagnie.

Throwback Thursday: Simo Hayha, Winter Warrior | NRA Family

Simo Häyhä quant à lui, n’avait pas le même tempérament que son chef, mais il était bien décidé à protéger son pays et ses amis. Il s’est engagé aux côtés de Toivo, Onni et Pietari, et chacun d’entre eux a tenté de veiller sur les autres durant cette Guerre d’Hiver. « Lorsque Simo priait, il ne demandait au ciel qu’une seule chose. Qu’à chaque soir en rentrant dans la tente, le compte de ses amis soit toujours exact. » Cette solidarité et cette fraternité vont être des moteurs essentiels dans leur lutte face à l’envahisseur, et si Simo deviendra malgré lui une figure légendaire de ce conflit, ce qui lui importait avant tout, c’était la survie de ses proches. Olivier Norek rend compte de ces liens indéfectibles entre les amis avec une émotion qui ne s’exprime pas frontalement, mais dont on ressent la solidité à toute épreuve.

La « guerre d'hiver », une défaite russe

L’auteur parvient à totalement nous immerger dans cette période tragique et glaciale, nous faisant vivre au côté de Simo et de ses amis cette guerre d’usure. Tout de blanc vêtu afin de ne pas être repérés par l’ennemi, se déplaçant à ski et se postant parfois de très longues heures afin de tendre des embuscades ou, comme Simo, de repérer et d’éliminer un sniper ennemi. « Il ne regardait rien d’autre que le même point fixe au loin, la cime d’un jeune épicéa, et dans le même temps, en se concentrant sur la totalité de sa vision périphérique, il regardait partout ailleurs. Une heure passa. Son coeur ralentit au rythme de sa respiration, et alors que le matin avait été brouillé de limaille de flocons, le soleil réapparut enfin. Une autre heure passa et Simo atteignit dangereusement la limite de sa résistance. Il sentit alors que son corps se détendait et qu’une douce tiédeur l’embrassait. Comme le troublant chant des sirènes qui mène les bateaux aux récifs, ou l’agréable odeur d’amande amère que dégage le cyanure, il n’y avait rien de rassurant dans cette sensation de bien-être et de chaleur. La main de la mort s’était posée sur son épaule et lui promettait que tout allait bien, que tout irait mieux au fil des heures et qu’il n’avait qu’à rester immobile. » Cet extrait représente à merveille la façon dont l’auteur parvient à nous faire saisir les sensations corporelles de ces soldats transis par le froid, par des températures allant parfois plus bas que -40 degrés.

Guerre d'hiver avec la Finlande: batailles pour Suomussalmi

Si l’envahisseur russe souhaitait avancer tel un rouleau compresseur sur le petit état finlandais, le Goliath aura eu de très nombreuses difficultés face à ce David inébranlable. Mais lorsqu’il traite de la guerre, Olivier Norek souhaite avant tout parler de l’humain, quel que soit le drapeau pour lequel il se bat. Dans Les Guerriers de l’Hiver, il ne va pas faire preuve de manichéisme, et il va également démontrer à quel point les engagés russes étaient très souvent pris pour de la simple chair à canon. S’ils refusaient d’aller au combat, ils étaient tout simplement exécutés, et donc de nombreux ennemis de Simo et de ses amis se battaient malgré eux, obligés de le faire pour tenter de rester en vie quelques instants de plus. Norek démontre qu’il n’y a pas de réelle victoire dans une zone de guerre, et que celui qui ôte la vie risque bien d’y perdre son humanité à petit feu. Les Guerriers de l’Hiver souligne bien la vacuité de ces pertes humaines pour gagner quelques dizaines de mètres de territoire, qui seront reperdus le lendemain…

Axe & Alliés - L'aide à la Finlande lors de la guerre d'Hiver

Avec ce roman, l’auteur met en lumière les exploits d’un sniper considéré comme le meilleur tireur d’élite de tous les temps, et nous offre également une superbe leçon de vie en nous faisant côtoyer ces hommes simples pris dans une tourmente implacable, et à travers les différentes batailles qu’ils mènent, on ressent leur appartenance à ce pays, à cette nature exigeante, et on vit leur indéfectible amitié. Les Guerriers de l’Hiver est un roman de guerre, mais il parle d’une guerre subie par ses participants (sauf Juutilainen qui s’en réjoussait!), qui ne rêvaient que de retrouver la simplicité de leur existence d’avant. Olivier Norek va nous confier des moments émouvants, comme cette rencontre entre un soldat et une infirmière, qui va leur apporter un peu de lumière en cette période si sombre. Chacun s’accroche comme il peut à sa part d’humanité, qui risque sinon de s’évaporer et de se fondre dans ces immensités neigeuses…

La guerre d'hiver 39-40: quand la petite Finlande a tenu tête à la Russie |  JDM

Olivier Norek use d’un style qu’il a encore affiné au gré de sa bibliographie, et ce roman volumineux se lit très rapidement tant le lecteur plonge littéralement dans ce morceau d’Histoire. L’auteur a tenu à être le pllus précit et respectueux de la vérité, en se basant sur de nombreuses archives, et ce même pour les dialogues. Comme il le souligne à la fin de l’ouvrage, « aucun fait d’armes n’a été inventé, ni aucune anecdote. Aucun acte de bravoure n’a été exagéré. » On va être pris aux tripes lors de séquences impressionnantes, notamment avec le fameux hyöky presque chargé de mysticisme! Et sur la totalité du bouquin plâne l’esprit du sisu, figure emblématique du courage et de la ténacité des Finlandais, qui leur aura permis de tenir durant cette longue période glaciale.

Les guerriers de l'hiver" d'Olivier Norek : Finnish Sniper - Benzine Magazine

 

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Georges – Grooming Gangs

Grooming gangs au Royaume-Uni. Reportage choc sur les très nombreux groupes  de musulmans pakistanais qui manipulent, droguent et violent de très jeunes  adolescentes blanches

J’avais entendu parler de loin de ces grooming gangs, à savoir « gangs de pédopiégeage » pour une traduction approchante, et je n’avais pas saisi l’ampleur du réseau et l’horreur de la situation dans sa globalité. Pour bien cerner ce que cela recouvre, cette affaire est composée de milliers de ramifications qui ont vu des jeunes filles mineures être manipulées, séquestrées, droguées et violées par les membres d’un gang pakistanais sur le sol anglais. Et ce depuis plus de 40 ans. C’est seulement ces dernières années que la monstruosité des faits commence à émerger, et tout dernièrement, c’est grâce à l’intervention d’Elon Musk, qui s’est intéressé de près à cette affaire, que le scandale peut enfin éclater.

Pakistani grooming gangs in UK: 'Call them rape gangs', JK Rowling joins Elon Musk's call for accountability over Rotherham scandal | World News - Times of India

Il est difficile de croire que de tels actes de barbarie aient pu être perpétrées en Angleterre en toute impunité durant plus de 4 décennies, mais c’est pourtant le cas. Des hommes politiques, des fonctionnaires de police et des travailleurs sociaux ont sciemment atténué ou dissimulé des témoignages de jeunes victimes, par crainte d’être taxés de racisme… Les gangs étant majoritairement composés d’hommes originaires du Pakistan, et les victimes étant pour la plupart des Anglaises de race blanche issues de la classe ouvrière, ils craignaient qu’un amalgame avec l’ensemble de la communauté pakistanaise soit fait par la population. Je pense pour ma part que quel que soit l’origine de l’agresseur, une personne qui commet des actes aussi immondes se doit d’être au minimum appréhendée, et que sa couleur de peau n’a pas à lui octroyer un traitement plus ou moins sévère.

Did UK media downplay pakistani grooming gangs scandal? Here's the truth - Times of India

J’ai été véritablement écoeuré par ce qui a été tout simplemement cautionné par les autorités anglaises, et le nombre de victimes se compte en milliers, voire dizaines de milliers de personnes. Il est très difficile d’avoir des chiffres exacts, mais même les estimations les plus basses font froid dans le dos. Si vous avez envie d’approfondir votre connaissance sur ce sujet terrible, je vous conseille de regarder cette enquête minutieuse menée par Georges, qui détaille de manière très précise le fonctionnement de ces gangs et l’incroyable silence médiatique, ainsi que l’incompréhensible complicité des pouvoirs publics. La vidéo dure un peu plus d’une heure, ce n’est pas vraiment une partie de plaisir, mais elle s’avère tout de même d’utilité publique selon moi.

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Deadpool 1 : Liens du Sang

Deadpool Tome 1 : Liens du sang (BD)

Si l’on compte les magazines kiosques et plus récemment les formats librairies, depuis la création du personnage en 1991, on comptabilise 12 séries de publication consacrée à Deadpool en France (uniquement les séries régulières solo, je ne compte pas Cable & Deadpool, Deadpool Corps, les Monsters, les Hors Série etc…), et dans la version US, on en est actuellement à la 10ème série (V10) sur le personnage. Ce Deadpool 1 que je tiens entre les mains contient les 5 premiers épisodes de la 9ème série, scénarisés par Cody Ziglar et dessinés par Rogê Antônio, Eric Gapstur et Andrea Di Vito. (pour la chronologie des différentes séries, voir ici!)

Deadpool : Liens du sang - Une histoire de famille qui frappe fort - Top  Comics

La précédente série consacrée au Mercenaire Disert le voyait rejoindre l’organisation appelée L’Atelier, dans laquelle il avait pour mission de tuer le Docteur Octopus. Il en a profité pour tomber amoureux de Valentine Vuong, transgenre à super-pouvoirs, et si le 1er volume s’avérait catastrophique, le second était finalement plus abouti. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le nouveau statu quo de Deadpool, qui est toujours accompagné de Princesse rencontrée dans la série précédente, et qui est un clone de Carnage mixé à des éléments biologiques de Deadpool. Princesse est un Symbiote à forme de chien géant qui adore croquer les gens, et se considère comme la fille de Deadpool! En parallèle, Wade va aussi retrouver sa vraie fille, Ellie Camacho, qu’il avait laissé aux bons soins de l’agent du SHIELD Emily Preston, afin qu’elle ait une existence normale. Cette fois-ci, Ellie va insister pour partager la vie de son père.

Deadpool : Liens du sang - Une histoire de famille qui frappe fort - Top  Comics

 

Là où on a très (trop!) souvent eu des aventures qui semblaient rédigées davantage mécaniquement que par passion, on sent chez Cody Ziglar qu’il a envie de faire évoluer le personnage et de créer des récits enlevés. Ziglar est un transfuge de la télévision, puisqu’il a travaillé sur Futurama, Rick & Morty, Robot Chicken… Mais aussi sur She-Hulk : Avocate… Mais à tous les coups, on lui doit les meilleures vannes ^^ Chez Marvel Comics, il a travaillé sur Miles Morales : Spider-Man, Spider-Punk, Deadpool : Seven Slaughters… Il propose un rythme plutôt intéressant à ces nouvelles aventures de Wade, avec notamment l’introduction du personnage bien dark de Death Grip qui semble bien capable de pouvoir tenir tête à Deadpool! Le dessin de Rogê Antônio (c’est le dessinateur principal qui a travaillé sur les 4 premiers épisodes) est très dynamique et il propose des séquences d’action très lisibles, avec un découpage relativement fluide.

Deadpool : Liens du sang - Une histoire de famille qui frappe fort - Top  Comics

Un autre élément bienvenu dans ce volume, c’est le retour du Maître de Corvée! En VO, on l’appelle Taskmaster, et le perso a été intégré au MCU dans une version féminisée que l’on a pu découvrir dans Black Widow, sous les traits d’Olga Kurylenko. Ici, on retrouve donc ce bon vieux Tony Masters et pour les fans les plus hardcore de DP, on sent un rappel avec l’excellente série Agent X de Gail Simone et du studio Udon, qui intégrait les pages de Marvel Manga en septembre 2002, ça nous rajeunit pas! Tony vient filer un coup de main à celui qui est parfois son ennemi, parfois son ami, et il va notamment prendre Ellie sous son aile afin de l’entraîner au combat. C’est vraiment très sympa de retrouver une dynamique entre les 2 personnages, qui on le rappelle se mettaient sur la tronche dans le 2ème épisode de la toute première série régulière Deadpool, publiée en février 1997 dans le tout premier magazine Deadpool en France! Ces épisodes signés Joe Kelly et Ed McGuiness ont clairement construit l’aura du personnage, et sont des classiques à lire absolument! 😉

Deadpool : Liens du sang - Une histoire de famille qui frappe fort - Top  Comics

On a vraiment du beau monde dans ce nouveau Deadpool 1, puisque Crossbones est aussi de la partie. J’ai toujours apprécié ce personnage de mercenaire bad guy qui impose graphiquement, avec une esthétique finalement assez proche du Punisher, et son affrontement avec Deadpool s’avère prenant. On va aussi retrouver un artefact très dangereux, le fameux Sabre de Muramasa avec ses pouvoirs étonnants, et Death Grip va parvenir à intégrer ses capacités de manière assez étonnante. Son but : tuer l’intuable Deadpool! Le combat est très bien mené car on peut effectivement craindre pour celui qui parvient toujours à se régénérer, et Cody Ziglar apporte une certaine fraîcheur avec cette trame scénaristique.

Get A Double Dose Of The Merc With A Mouth This Week in Deadpool #3 &  Deadpool & Wolverine: WWIII #2 - Comic Watch

Entre l’humour bien dosé, l’action qui prend bien et les moments touchants entre Wade et Ellie, on se retrouve avec un comics de belle facture qui s’avère plus engageant que le tout-venant super-héroïque habituel, et ce Deadpool 1 peut constituer un bon point de départ pour les nouveaux lecteurs. Même si après, il faudra qu’ils foncent sur les versions de Joe Kelly et celles de Gail Simone! 😉

Sydney ( Deadpoolian) on X: "The current run of Deadpool is absolutely  phenomenal so far. I know we're only 5 issues in, but this is quite  possibly the best I've ever seen

 

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Hiro10 vs Samuka

BBOY HIRO10 VS BBOY SAMUKA RED BULL BC ONE WORD FINAL 2024 #redbulldance #bboy #dance #redbullbcone

Je vous parlais il y a quelques jours sur ma page Facebook de l’événement Red Bull BC One qui s’est déroulé le 7 décembre dernier, dans lequel les meilleurs B-boys et B-girls mondiaux se sont affrontés. Je vous remets le lien vers le replay qui malgré une durée de 4h, passe à une vitesse hallucinante au vu de la qualité des prestations proposées. On a notamment eu droit à un duel au sommet entre le Japonais Hiro10 et le brésilien Samuka, qui était tout simplement électrique! Hiro10 est un pur extraterrestre tant il refuse obstinément d’obéir aux lois les plus élémentaires de la gravité, et Samuka est un modèle de résilience et d’obstination incroyable! Atteint d’un cancer lorsqu’il était enfant, il a dû subir l’amputation de sa jambe droite. Et quand on voit le niveau qu’il a atteint en breakdance, c’est juste phénoménal!

Hiro 10 vs Samuka | RedBull BC One World Finals 2024 Brazil

On parle souvent à tort et à travers d’inclusivité, en stigmatisant davantage les faiblesses des personnes que leurs forces. Le breakdance est probablement la discipline sportive la plus inclusive qui soit, car elle le fait de la plus belle manière possible, en ne mettant pas en avant les différences entre les danseurs, mais en les confrontant à égalité. L’audace d’Hiro10 lors de son second passage n’aurait jamais été possible si Samuka était simplement vu comme une personne handicapée, mais comme il se situe au même niveau que les autres danseurs, le geste d’Hiro10 a été une superbe marque de respect.

Je pense que vous devriez apprécier cette confrontation de style, et je vous invite à regarder l’événement dans son ensemble, car il vaut vraiment le détour!

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Ren – The Hunger

Ren Shares New Music Video for “Penitence” featuring Molly McKinna - pm  studio world wide music news

Ren Gill est connu depuis sa vidéo virale Hi Ren, dans laquelle le rappeur gallois traite de manière très frontale de ses problèmes de santé mentale. Ce musicien auto-didacte est un genre de génie touche-à-tout développant au travers de ses clips un univers très personnel et contenant une belle originalité. La sincérité du bonhomme qui transparaît à travers ses textes permet de découvrir un personnage complexe et très attachant, je vous invite vraiment à écouter ses albums et à aller voir ses autres clips. Je vous ai mis celui de Hunger qui met en avant son flow et son style un peu barge, franchement c’est une très belle découverte!

 

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