Le clip de la semaine : Cut Chemist – Work my Mind

Le DJ et producteur américain fait dans l’électro qui claque, et cette association avec Chali 2na et Hymnal se laisse écouter avec plaisir! Je vous pose ça là, bon week-end!

 

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Hitman & Bodyguard 2 (Patrick Hugues, 2021)

4 ans après le sympathique Hitman & Bodyguard, Ryan Reynolds et Samuel L. Jackson remettent le couvert, toujours sous la direction de Patrick Hugues (Expendables 3). Le duo se transforme en trio avec l’ajout pimenté de la femme de Darius Kincaid, incarnée par la pétillante Salma Hayek, qui balance probablement plus d’injures que Mr Fucking Jackson! Elle était déjà présente dans le premier opus, mais prend une place bien plus importante cette fois-ci, et l’équipe de choc va se balader en mode James Bond à travers l’Europe pour contrer des vilains méchants qui tentent d’orchestrer un sabotage informatique à très grande échelle!

On se retrouve donc en terrain très connu puisque l’ambiance sera la même qu’il y a 4 ans, avec un dosage d’action et d’humour qui fonctionne plutôt bien, Tom O’Connor s’occupant à nouveau de l’écriture, avec l’ajout cette fois-ci de Brandon Murphy et Phillip Murphy. La formule s’avère une fois encore efficace, surtout avec les saillies en mode Deadpool que ne peut pas s’empêcher de placer Ryan Reynolds. On oscille donc entre séquences d’action pure et humour soudain, et on se marre franchement à plusieurs reprises, comme avec le running gag de la ceinture de sécurité ^^. L’ensemble reste assez léger pour qu’on ne craigne pas pour la vie des protagonistes, et on est souvent à la limite de la parodie, ce qui comme dans le premier opus amoindrit forcément l’impact de la menace terroriste. Dans le genre, le traitement de l’excellent 6 Underground est encore mieux dosé pour le coup!

Mais ce Hitman & Bodyguard 2 se regarde avec plaisir, et bénéficie de quelques guests de choix, avec notamment Antonio Banderas dans le rôle du bad guy, qui aime s’affubler de vêtements, disons, colorés! On passera forcément sur la crédibilité de nombreuses situations, mais tout est fait pour que cette surenchère soit explosive et fun! La relation entre Jackson et Hayek est muy caliente, et le pauvre Reynolds tient la chandelle et s’en prend franchement plein la gueule! Lui qui souhaite stopper la violence de son métier en prenant un congé sabbatique, va devoir repousser ses bonnes résolutions, et il s’en prend vraiment beaucoup dans la tronche!!!

Cet opus est donc clairement dans la lignée du premier, même si le précédent proposait quelques séquences d’action plus fluides, notamment la poursuite moto-bateau. Mais on sent quand même une bonne énergie sur l’ensemble, et Hugues prouve qu’il gère efficacement sa partition. Et quel plaisir de retrouver Frank Grillo au casting, avec un rôle d’agent d’Interpol bourru comme on aime! Ce qu’on retiendra donc surtout de ce film, ce sont les touches humoristiques totalement absurdes et très souvent menées par Reynolds, qui n’en finit plus de traîner son même style de personnage de film en film, mais c’est tellement plaisant qu’on ne lui en veut certainement pas!

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Fear Street – Partie 1 : 1994 (Leigh Janiak, 2021)

L’auteur R.L. Stine est mondialement connu pour avoir créé les livres jeunesse Chair de Poule, mais il s’est également intéressé à une horreur plus adolescente avec la saga Fear Street. En fait, la série Fear Street est même antérieure à Chair de Poule, puisque le premier roman de chaque collection est paru respectivement en 1989 et en 1992! Chair de Poule totalise plus de 70 oeuvres, tandis que Fear Street en compte une cinquantaine, mais avec encore des spin-off comme Fear Street Cheerleaders, Fear Street Nights, Fear Street Saga, etc… Autant dire que l’inspiration ne manque pas à R.L. Stine, qui décline à l’envie ses thématiques horrifiques et surnaturelles!

Et voici que débarque aujourd’hui une trilogie Netflix adaptant les récits de Stine, en proposant un voyage dans le passé à 3 époques distinctes. On a eu cette semaine Fear Street – Partie 1 : 1994, qui sera suivi dans les 15 prochains jours par Fear Street – Partie 2 : 1978 et Fear Street – Partie 3 : 1666. Un programme bien ambitieux pour des films décidés à remettre au goût du jour une vision de l’horreur plus légère et référentielle. Et il faut bien admettre que ce premier volet fonctionne plutôt pas mal et propose une belle alternative aux énièmes Conjuring, Sans un Bruit et autres films se ressemblant les uns les autres.

L’introduction fait clairement office de belle note d’intention, et on se retrouve dans un slasher 90’s clairement hérité de Scream, et ce n’est pas le meurtre hyper référentiel à celui de Drew Barrymore qui prouvera le contraire! On sent un esprit old school très travaillé et très bien maintenu, et cette nostalgie apporte un véritable dynamisme à l’ensemble. Avec un tueur encapuchonné affublé d’un costume de tête de mort, on a clairement une déclinaison du Ghostface de Scream, surtout qu’il bouge exactement de la même façon que lui! Le travail de réappropriation de tous ces éléments permet donc de mettre sur pied un véritable hommage tout en offrant une bifurcation intéressante au genre, en inscrivant ce personnage au sein d’un riche folklore local. Le générique de début est à ce titre très fouillé et très instructif, et va nous diriger vers un récit convoquant d’autres figures du Mal héritées d’époques différentes, un peu à la manière de ce que proposait le générique de la série Castle Rock. Sauf qu’ici, les promesses seront tenues…

Il y a une certaine aisance dans le traitement de cette mythologie, et l’un des premiers intérêts de ce film réside dans la dichotomie entre les 2 villes voisines : Shadyside est considérée comme la capitale du meurtre, avec des décennies d’horreur et de drames, tandis que Sunnyvale est la bourgade la plus paisible des Etats-Unis. L’opposition entre le côté sombre (shady side) et l’ensoleillement (sunny) est on ne peut plus clair, et cet aspect est traité avec un mélange d’humour et de sérieux permettant de donner une certaine solidité à ce premier volet de Fear Street. Il est toutefois dommage que cela soit un peu mis de côté par la suite dans le film, car ça offre une sorte de décalage absurde bienvenu, à la manière d’un Springfield VS Shelbyville ^^

Et dans une ère LGBTQ2S+π² qui dérive souvent de manière absurde (Blanche-Neige??), ça fait vraiment du bien de voir une romance entre 2 femmes qui n’est pas amenée au forceps, mais qui bénéficie d’une vraie approche émotionnelle. L’histoire entre Deena et Samantha va s’avérer très touchante, avec une fragilité évidente dans l’expression de leurs sentiments, et pourtant une force elle aussi évidente dans leurs sentiments respectifs. Il ne s’agit pas d’une simple bluette passagère, mais elles vont passer par des émotions bien contradictoires pour tenter de poursuivre ou non leur idylle. Et le message LGBTQetc n’est pas asséné à tout va, et ça, ça fait un bien fou! Il s’agit juste de l’histoire d’amour de 2 femmes, qu’elles vivent juste pour elles, et on sent ici une vraie sincérité dans cette approche. Kiana Madeira et Olivia Scott Welch sont 2 jeunes actrices pas encore connues, mais qui apportent une belle sensibilité à leurs personnages. Benjamin Flores Jr. fait lui aussi partie de cette nouvelle génération, et donne une belle consistance au frangin de l’héroïne, qui possède un savoir très intéressant sur le folklore local et sur les tueurs en série! Avec Julia Rehwald et Fred Hechinger, ils vont composer une sorte de Club des 5 bien déterminé à mettre un terme aux agissements du tueur masqué, et de ses congénères…

La réalisatrice Leigh Janiak a une petite expérience horrifique, puisqu’elle a signé 2 épisodes de la série… Scream! Ca tombe bien, elle maîtrise plutôt bien les codes du slasher 90’s! Sa mise en scène épouse parfaitement les standards de l’époque, et l’ajout d’une BO très ciblée et franchement classe apporte un véritable plus dans la mise en place de l’atmosphère. Quand le premier morceau qui débarque est le Closer de NIN, on sait déjà qu’il y a une vraie motivation pour l’habillage musical! On va avoir du Garbage, du Cypress Hill, du Iron Maiden, du Radiohead, du Pixies, et bien plus encore, et ça fait tellement plaisir de sentir que ces morceaux arrivent avec une véritable inspiration et ne sont pas juste posés là pour faire couleur locale!

Ce Fear Street – Partie 1 : 1994 va naviguer entre hommages et belles trouvailles scénaristiques, et s’avère être un vrai bon moment pop-corn! On sent la richesse du matériau littéraire avec les imbrications entre toutes les strates horrifiques, et même si le rythme baisse par moments, ce premier volet propose une belle plongée dans l’horreur teenage! On passe du gore à l’absurde, en naviguant entre des émotions plus intimistes, et au final, on se retrouve devant un film qui donne bien envie d’en connaître davantage sur le passé de Shadyside!!!

 

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Deadpool massacre Marvel

Vous vous rappelez de l’excellent Deadpool massacre Deadpool, dont je vous parlais il y a maintenant 7 ans? Il s’inscrivait dans une saga à laquelle je ne m’étais jusqu’à présent pas intéressée plus que ça, car elle impliquait une version alternative de notre cher Wade Wilson (qui dans Deadpool massacre Deadpool affrontait le Wade de l’univers classique). Mais Cullen Bunn a bâti un récit ambitieux sur un ensemble de 4 tomes, désormais connus comme étant « La Massacrologie de Deadpool« . Ca fait rêver hein? Cette saga comprend Deadpool massacre Marvel, Deadpool massacre les Classiques, Deadpool massacre Deadpool et Deadpool re-massacre Marvel!

Cullen Bunn est l’un des scénaristes s’intéressant le plus à Wade et à ses différentes versions, et il va élaborer un récit prenant place dans un autre univers, qui voit un Deadpool se lancer dans une quête sanglante, destinée à éliminer l’ensemble de la population détenant des super-pouvoirs!!! Quand on a un Gardien présent dès les premières pages, forcément on se dit que l’événement risque d’être lourd de conséquences… Ce Wade semble être totalement pris de folie meurtrière, pourtant il semble obéir à une forme de logique froide et implacable… Car il est conscient d’être un personnage de comics, et d’être manipulé par des scénaristes et des dessinateurs, qui en font un simple pantin et non un véritable être vivant… Afin que l’ensemble des super-héros et super-vilains sortent du cycle infernal de luttes, de morts et de résurrections, il n’y a qu’un seul moyen… Les tuer tous définitivement!

Cullen Bunn dynamite une fois encore le 4ème mur, cet élément selon lequel un personnage de fiction sait qu’il vit dans une fiction, et Deadpool va tenter de guérir cette folie conceptuelle par un jeu de massacre des plus violents! Et il faut dire qu’il y a un certain plaisir à le voir éliminer tout un pan du bestiaire Marvel, grâce au talent du dessinateur croate Dalibor Talajić. La façon dont Wade gère les cas de Spider-Man ou des Avengers s’avère bien radicale, et il va même s’en prendre au Gardien! Le concept va s’avérer très sanglant, et Deadpool semble inarrêtable! C’est pour cela que des civils vont s’adresser à Taskmaster, qui va tenter de barrer la route à Wade grâce à ses techniques d’adaptation au combat. Le principe de ce jeu de massacre est bien fun, et va permettre un grand défouloir, qui serait impossible dans l’univers classique! Et la fin avec cette mise en abyme s’avère plutôt sympa!

Il y a quelques trouvailles scénaristiques bien pensées, comme la manière dont va mourir Thor, ou le coup du pacte des super-vilains pour un suicide collectif! Et l’utilisation de Man-Thing est elle aussi bienvenue!

Une histoire courte clôt ce volume, avec cette fois-ci le Deadpool de l’univers standard. Un récit signé Rick Remender qui n’a strictement aucun intérêt… On va donc sagement attaquer Deadpool massacre les Classiques!

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Les news de la semaine : Les Chroniques de Reddick

Alors que le casting du film Resident Evil : Welcome to Raccoon City rameutera la plupart des personnages de la franchise le 24 novembre (voir ici), et que la série d’animation Resident Evil: Infinity Darkness nous offrira les enquêtes de Leon Kennedy et Claire Redfield dès le 8 juillet (teaser juste ici), l’autre série, live cette fois-ci, apporte un ajout de poids à son casting! Sobrement intitulée Resident Evil, cette série narrera les (més)aventures d’Albert Wesker, l’un des principaux méchants de la saga vidéoludique, qui sera incarné par nul autre que Lance Reddick! On connaît l’acteur pour ses participations aux séries Sur Ecoute et Fringe, ou pour son rôle du maître d’hôtel dans la saga John Wick, et il campera donc le dirigeant d’Umbrella avide de pouvoir, notamment en ce qui concerne la maîtrise du fameux Virus-T

Si son nom fait bien plaisir à voir au casting, il faut dire que cette série live prend de dangereux airs de Charlie’s Angels d’un autre côté… En effet, la série semble axée sur le destin de 6 jeunes filles à travers 2 temporalités différentes, la première suivant en priorité les 2 filles d’Albert alors qu’elles viennent de déménager à Raccoon City, et la seconde prenant place 30 ans après que le Virus-T ait ravagé le monde. Et quand on voit le photoshoot promo, on a une sale impression de voir Lance et ses Drôles de Dames… Il faudra bien évidemment juger sur pièce, et on attendra la sortie des 8 épisodes sur Netflix avant de crier au scandale ^^

 

 

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