Le clip de la semaine : QGDT

Superbe découverte hier, avec le Quartier Général du Troll, qui nous lâche des reportages en mode très sérieux sur des sujets tournant autour des bagnoles, et plus spécifiquement des Jackys, vous savez, ces adeptes de transformation de voitures… Aujourd’hui, découvrons tous ensemble quelles sont les 10 véhicules les plus performants au monde, atteignant des vitesses de pointe inimaginables!!! Franchement, j’en ai pleuré… ^^

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La légende de l’Undertaker

C’était le 22 novembre 1990, il y a exactement 30 ans jour pour jour. Lors des Survivor Series, est apparu un homme qui allait devenir un phénomène mondial. Avec son long manteau noir, son chapeau noir et son air sinistre, l’Undertaker allait immédiatement marquer les foules, et entamer une carrière d’une longévité exceptionnelle, tout en conservant intacte sa capacité à magnétiser les spectateurs. L’Undertaker était né, et son règne à la WWF (devenue ensuite WWE) est assurément l’un des plus significatifs dans le monde du sport-spectacle!

S’il est apparu chez Vince McMahon en 1990, Mark William Calaway avait entamé sa carrière en 1984 du côté de la World Class Championship Wrestling. Calaway est né au Texas, et va officier à ses débuts sous le nom de Texas Red! Il a ensuite catché dans diverses fédérations, dont la New Japan Pro Wrestling, sous le nom de Dice Morgan Punisher! Mais c’est réellement son arrivée à la WWE qui va le propulser au sommet, avec la création de ce personnage mythique et immortel de l’Undertaker.

Un an après avoir fait sa première apparition lors de l’édition de 1990 des Survivor Series, le Taker obtient son premier trophée en battant Hulk Hogan lors des Survivor Series de 1991. Il ne conservera pas le titre très longtemps, le perdant 6 jours après lors d’un rematch. Mais c’était le début d’une carrière très prolifique, puisqu’il aura été 7 fois champion du monde et 6 fois champion du monde par équipe. Mais au-delà, il est surtout réputé pour sa longue série d’invincibilité à Wrestlemania, totalisant un record de 25 victoires sur 27 matches, étalés donc sur 27 années!!! 21 ans d’affilée, de 1991 à 2013, il a enchaîné les victoires, jusqu’à ce jour choquant du Wrestlemania de 2014, où Brock Lesnar a mis un terme à cette invincibilité! Une décision encore aujourd’hui incomprise, et qui fait partie des décisions les plus illogiques, pour rester poli, de Vince McMahon… Il perdra un second match contre Roman Reigns en 2017…

L’Undertaker n’est certainement pas l’un des catcheurs les plus techniques, mais il est sans conteste l’un des personnages les plus emblématiques et les plus mythiques apparu dans le monde du catch. L’aspect unique de son entrée légendaire, avec cette musique à donner des frissons et cette longue marche funèbre vers le ring, suscite encore aujourd’hui des émotions! J’ai découvert le personnage dans les années 90, et le voir traverser 3 décennies en conservant son charisme, c’est quelque chose dont peu de lutteurs peuvent se vanter. Il y aura eu de nombreux moments importants dans sa carrière, et on retiendra bien évidemment ses matches à Wrestlemania. Mais il ne faut pas non plus oublier ce 28 juin 1998, où il combattait Mankind lors de Hell in a Cell. Il se fait voler la vedette par ce bon vieux Mick Foley, qui aurait tout simplement pu se tuer lors de ce combat incroyable!!!

On ne peut pas le dissocier de Paul Bearer, qui aura été son manager durant une bonne partie des années 90, et qui semble s’être échappé de la maison de la Famille Addams! Sa voix haut perché, son teint cireux et le port de cette urne funéraire renfermant le pouvoir du Taker, ça fait vraiment partie de la légende du personnage également!!! Des matches spécifiques ont été inventé pour le personnage, avec notamment le Hell in a Cell Match, mais aussi le Casket Match ou encore le Buried Alive Match. L’Undertaker a laissé de côté son accoutrement de fossoyeur de 2000 à 2003, et a opté pour un look de biker en arrivant vers le ring à moto! Il reprend son identité du Deadman en 2004. Si vous souhaitez davantage d’infos sur le personnage, je vous invite à consulter la fiche Wikipedia qui est très bien faite!

La nuit dernière, le 22 novembre donc, 30 ans après ses débuts, le Deadman faisait ses adieux. Mark William Calaway laisse derrière lui une carrière exemplaire, et un souvenir impérissable pour les fans du monde entier. Et s’il s’est retiré du ring, il n’exclut pas une carrière d’entraîneur, peut-être du côté de NXT! Un immense personnage repose désormais en paix, mais il ne sera pas oublié avant longtemps!!!

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Les news de la semaine : Warner Woman 1984

Une fois encore, c’est le studio Warner qui va essuyer les plâtres et faire preuve de courage, après un excellent Tenet qui n’aura malheureusement pas conquis tout le monde. Alors que Disney allait planquer son Mulan sur Disney +, la Warner a conservé son intention de sortir le film de Christopher Nolan en salles, et elle compte bien faire de même avec celui de Patty Jenkins. Avec une particularité inédite et qui sera très intéressante à analyser : Wonder Woman 1984 sortira le 25 décembre aux Etats-Unis, en salles… Mais également en streaming! En effet, le second long métrage consacré à Diana Prince sera également disponible sur HBO Max, la plateforme du studio, dans un mouvement inédit afin de compter à la fois sur les amoureux du grand écran et de capitaliser sur la frilosité de certains spectateurs en ces temps troublés. La sortie sur plateforme risque-t-elle de saboter le passage au cinéma, ou les 2 vont-ils se compléter? Avec évidemment le piratage qui ne manquera pas de pointer le bout de son nez dans les 48h… Des données à suivre de très près donc, qui démontrent encore une fois la capacité d’adaptation des studios face à cette pandémie, et qui place surtout pour la seconde fois la Warner comme celui qui prend les risques, et ça, c’est à prendre en considération!!!

Warner Bros. France a très rapidement calé la date de sortie française, qui était dernièrement au 30 décembre, et qui est maintenant au … 16 décembre! Une avancée qui tend fortement vers une réouverture des cinémas, ce qui serait une excellente nouvelle!!! Une table ronde entre professionnels du secteur a eu lieu dans la semaine, et des discussions sont en cours afin d’acter une réouverture le 9 ou le 16 décembre. Tout dépendra bien évidemment des choix du gouvernement, et également d’un maintien d’un couvre-feu ou non… Affaire à suivre de très près donc, mais ce serait une bonne bouffée d’air frais, avant un 3ème confinement???

 

Ca fait longtemps qu’on n’avait pas parlé de Ryan Reynolds, ça vous avait manqué hein? 😉 Eh bien on va revenir sur 2 projets en cours, le premier s’intitulant The Adam Project, film de SF Netflix qui verra Ryan remonter dans le temps afin d’obtenir l’aide d’une version ado de lui-même pour contrer une mystérieuse menace! Un film qui alliera action et humour, et là où ça devient (encore plus) intéressant, c’est que le script sera rédigé par Jonathan Tropper, l’un des co-créateurs de la sublime série Banshee!!! Tout de suite ça calme hein! ^^ La mise en scène sera assurée par le spécialiste de la comédie Shawn Levy (qui a tourné Free Guy avec Reynolds), et le casting s’avère bien lourd, avec également Jennifer Garner et Zoe Saldana.

Sinon, le second projet porté par Reynolds, c’est bien sûr Deadpool 3 !!! On apprend enfin qu’il avance, avec le choix de 2 scénaristes, car Rhett Reese et Paul Wernick ne seront plus de la partie après les 2 premiers opus. C’est bien dommage, ils avaient insufflé une sacrée loufoquerie à l’ensemble… Mais on attend de voir ce que vont faire les frangines Molyneux (Wendy Molyneux et Lizzie Molyneux-Loeglin), qui ont notamment bossé sur la série comique d’animation Bob’s Burger. A voir si ce sera suffisant pour maintenir le niveau de Wade! Il faudra également trouver un metteur en scène, puisque David Leitch n’assurera pas cette suite. Bon, en tout cas ça bouge, et la plus grande crainte maintenant, c’est de tomber dans du PG-13…

 

 

 

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Le clip de la semaine : Scottdropandroll

Scottdropandroll est un spécialiste des trucages télé ou ciné, et il nous dévoile quelques astuces très utilisées dans le domaine de la fiction! Qu’il s’agisse de limiter le bruit des objets, ou de s’enfoncer une seringue dans le bras, ou encore de gérer une baston de bar… Y a toujours un truc! 😉

 

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Volte/Face (John Woo, 1997)

C’est avec Le Syndicat du Crime et Le Syndicat du Crime 2 que John Woo commence à être révélé à l’international, et The Killer, Une Balle dans la Tête et A toute Epreuve solidifient la portée de son cinéma d’action survitaminé. En 1993, le metteur en scène chinois va donc faire le grand saut vers les Etats-Unis, où il va tourner Chasse à l’Homme avec Jean-Claude Van Damme. Le résultat n’est pas des plus heureux… Et Broken Arrow avec John Travolta et Christian Slater en 1996 non plus… Mais cette rencontre avec Travolta va permettre la mise en chantier d’un film nettement plus ambitieux l’année suivante, Volte/Face, qui devient un actioner classique de la fin des années 90, grâce notamment à des prestations bien allumées de la part de Travolta et Nicolas Cage!

Le récit est totalement barré, avec cette histoire d’échange de visages entre le flic Sean Archer et le bad guy Castor Troy! Grâce à une technologie révolutionnaire, Archer (Travolta) va en effet se faire greffer le visage de Troy (Cage) actuellement dans le coma, afin de se faire passer pour lui et récupérer des infos capitales sur une bombe sur le point d’être déclenchée à Los Angeles. Et bien évidemment, qu’est-ce que va faire Troy lorsqu’il va sortir du coma et voir que son visage a été dérobé? Il va faire exactement la même chose, et se faire poser le visage d’Archer afin de se faire passer pour lui! Le flic est devenu le méchant, et le méchant est devenu le flic!

Un point de départ totalement tiré par les cheveux, mais qui s’avère pourtant très ludique! On va passer sur le réalisme de la chose, pour apprécier les performances bien fun des 2 acteurs, qui s’en donnent à coeur joie! Nicolas Cage est totalement allumé dans le rôle de Troy, et Travolta va donc devoir rivaliser avec sa prestation lorsqu’il va lui-même incarner Troy! Ces jeux de faux-semblants s’avèrent bien dosés et apportent à la fois de la tension et de l’humour, faisant de ce Volte/Face un film d’action plus fun que la moyenne. Niveau action, il faut dire que John Woo est efficace et nous livre une succession de séquences bien rythmées dans laquelle les effets pyrotechniques sont des passages obligés, mais fonctionnent de manière efficace.

C’est ce dosage entre récit et action qui permet d’équilibrer Volte/Face, qui se veut un actioner un brin décérébré tout en apportant des touches émotives inattendues. Alors que la relation entre Archer et sa fille rebelle Jamie est difficile, lorsque Troy prend les traits d’Archer, il va réagir bien différement à la détresse de Jamie. De son côté, Archer, en adoptant les traits de Troy, va se retrouver dans une position très difficile mentalement, car il va naviguer entre 2 personnalités. La séquence de son arrivée en prison est éloquente face au jeu qu’il doit jouer en tant qu’infiltré, tout en démontrant les limites qu’il risque de franchir. Volte/Face va donc au-delà de la simple opposition entre flic et bad guy, chacun se retrouvant avec le visage de l’autre mais se retrouvant également confronté à lui-même. La scène où les 2 se retrouvent de chaque côté d’un miroir est très bien pensée, chacun visant l’autre à travers le reflet du miroir…

Il y a de nombreuses allusions à cette dualité, qui rejoint en quelque sorte la dualité même du métier d’acteur, et c’est pour cela que Travolta et Cage ont dû bien s’éclater à interpréter ces doubles personnages! Nicolas Cage est en totale roue libre comme d’hab, et insuffle une réelle tension à Castor Troy, créant un personnage de psychopathe bien barré! John Travolta incarne le flic obsédé par la capture du méchant, faisant passer sa mission avant sa famille. Le voir changer de registre en milieu de parcours est très intéressant, et il rivalise bien avec la folie de Cage dans l’interprétation de Castor Troy!

Il faut dire que le film démarre de manière assez choquante, et John Woo n’est pas là pour faire dans la violence gentillette. Passée cette intro, on sait qu’on va assister à un spectacle de qualité qui ne va pas lésiner sur la violence, et quand on connaît les oeuvres hong-kongaises de Woo, il n’y a rien d’étonnant à cela. On va retrouver les ralentis qu’il affectionne tant, avec le jeu sur les drapés et les colombes dans les églises… Et ça fonctionne bien! On retrouve quelques seconds couteaux classiques du cinéma 90’s, avec notamment Gina Gershon, Nick Cassavetes, John Carroll Lynch ou encore Robert Wisdom, vu tout récemment dans Helstrom. Volte/Face fait partie de ces pellicules old school qu’il fait bon déterrer de temps en temps, et qui laissent un très bon souvenir!

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