Le clip de la semaine: The Dancebox: by Mike Song and KRNFX

Quand un breakdancer rencontre un beatboxer, ça donne ça! Avec une mise en scène minimaliste mais très subtile, ce Dancebox se révèle vraiment bon! Enjoy! 😉

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The Innkeepers (Ti West, 2011)

 

Juste avant sa participation au génial V/H/S, Ti West (qui est né dans le Delaware, ça devrait plaire à Wayne et Garth) nous a concocté une pure merveille avec ce The Inkeepers, qui s’amuse avec les codes du film de maison hantée avec un plaisir évident! C’est simple, je n’ai jamais vu un mélange des genres aussi réussi, et Sara Paxton est magnifique!!!

The Innkeepers prend place dans un vieil hôtel d’un patelin paumé, qui à quelques jours de sa fermeture, est gardé par deux réceptionnistes. Claire (Sara Paxton, qui jouait dans l’excellent La dernière Maison sur la Gauche et le très bon Shark 3D) et Luke (Pat Healy, que l’on a pu voir dans l’étrange Compliance de Craig Zobel) ne sont pas vraiment débordés avec les rares clients présents, et passent leur temps à discuter ou à chasser les fantômes. Il y a une vieille légende qui voudrait qu’une suicidée se balade dans les couloirs de l’hôtel, alors pourquoi ne pas essayer de la découvrir durant les longues journées et les longues nuits passées à rester dans cet hôtel?

Ti West va mettre en place deux personnages un peu loosers mais attachants, qui vont chercher à rencontrer le fantôme de Madeline O’Malley. On va passer par des moments véritablement absurdes, où Claire rejoue une scène en se déguisant avec un drap, jusqu’à des scènes sacrément flippantes! Ti West va constamment jouer avec son atmosphère, et va réussir à passer d’un moment touchant ou drôle à une séquence angoissante, le tout en conservant une certaine identité narrative! The Inkeepers est un vrai travail d’orfèvre qui démontre à quel point West ne laisse rien au hasard!

Quand on regarde le plan-séquence où Claire sort la poubelle, on assiste à un moment totalement burlesque qui tient de l’impro théâtrale, et le personnage en est d’autant plus touchant avec son côté maladroit! Des moments comme ça, Ti West en place régulièrement dans son film, ce qui apporte une touche réaliste très prononcée. Il joue avec le rythme de ses séquences, les laissant vivre sans chercher à les couper au maximum. Ce choix donne un ton véritablement particulier au film, qui avance progressivement en passant par des scènes que l’on pourrait croire inutiles, mais qui sont là pour montrer l’aspect réaliste du récit. Mais surtout, ces scènes sont d’une absurdité bienvenue!

Mais The Inkeepers est aussi un film d’épouvante, et les basculements soudains sont très maîtrisés, avec une tension qui grimpe d’un coup et qui se maintient habilement! Ti West joue sur les hors-champs et sur les sons, et il réalise un travail de mise en scène et de mixage tout simplement excellent! L’exemple du micro et du casque pour essayer de capter les sons de l’au-delà est génial, avec un son étouffé lorsque Claire a le casque sur les oreilles, et qui donne l’impression d’être enfermé! Ti West réussit à rendre son histoire oppressante, tout en lui offrant des scènes de répit où l’humour un brin geek fait mouche.

On retrouve avec plaisir Kelly McGillis, qui jouait à l’époque dans Top Gun ou Witness, et que l’on a pu croiser récemment dans le Stake Land de Jim Mickle. Son rôle d’ancienne actrice reconvertie dans la voyance renvoie à une image touchante des ex-stars, et sa froideur apparente masque une volonté de continuer malgré le fait que ses meilleures années soient passées… Ti West lui offre un rôle très bien écrit, et sa relation avec Claire va donner lieu à des moments drôles et émouvants.

Bref, The Inkeeepers, c’est vraiment énorme avec ce mélange d’humour, de flippe et de nostalgie, et Sara Paxton fait de Claire un personnage tout simplement génial!

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Les news de la semaine: Gravity kills

Le Gravity d’Alfonso Cuaron sort le 23 octobre, et il semble véritablement avoir tout le potentiel nécessaire pour être l’un des films les plus marquants de ces dernières années! Cette bande-annonce bluffante promet un spectacle à la fois épique et intensément dramatique, et cette mise en scène hallucinante devrait achever de faire de cette oeuvre quelque chose de colossal!

Une nouvelle image pour Carrie, la Vengeance (ou Carrie, la Revanche, selon les sites…) prévu le 4 décembre.

 

Machete kills, c’est pour le 2 octobre! En attendant, voici de nouvelles photos pour ce film au casting digne d’un épisode d’Expendables: Danny Trejo, Amber Heard, Jessica Alba, Mel Gibson, Michelle Rodriguez, Charlie Sheen, Antonio Banderas, Vanessa Hudgens, Cuba Gooding Jr., Lady Gaga, Demian Bichir, Edward James Olmos, William Sadler

 

 

 

 

 

 

 

Et les toutes dernières photos sont encore plus fun!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thor: le Monde des Ténèbres commence à bien faire parler de lui, alors que sa sortie est fixée au 30 octobre. On a droit à deux très belles affiches, dont une avec un Malekith très Fantôme de l’Opéra!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tom Hardy est prêt à prendre la relève de Mel Gibson dans Mad Max: Fury Road de George Miller!

Le Man of Tai Chi de Keanu Reeves pourrait mine de rien être une excellente surprise dans son genre, avec un Tiger Chen qui semble posséder de très belles aptitudes martiales et une histoire qui devrait enchaîner les combats à un rythme effréné! Pas encore de date de sortie, mais une attente indéniable!

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I declare War (Jason Lapeyre, Robert Wilson, 2012)

Fable cruelle sur l’enfance, ce film canadien est une vraie réussite qui va nous plonger pendant 1h30 dans le monde fantasmé d’un groupe de garçons et fille d’une douzaine d’années, dont le jeu de guerre qui va durer une après-midi en pleine forêt va avoir des répercussions importantes. Entièrement débarrassé de la présence des adultes, I declare War va suivre les aventures de cette bande pas si éloignée de Sa Majesté des Mouches, reproduisant une hiérarchie qui dictera probablement leur comportement futur.

Armés de fusils en bois et de grenades de peinture, les groupes rivaux de PK et Quinn vont s’affronter afin de ramener le drapeau ennemi dans leur camp. On est plongé d’entrée de jeu dans la lutte, avec la mise en place de stratégies très élaborées, PK se nourrissant de films et de bouquins sur la guerre. En citant Patton ou Napoléon, il démontre tout son savoir dans le domaine militaire, et son intelligence est un atout clé qui lui a assuré de nombreuses victoires sans aucune défaite pour l’instant. Mais un événement inattendu dans la bande de Quinn va déstabiliser le jeu, et les enjeux vont devenirs beaucoup plus personnels.

Tous ces jeunes s’avèrent excellents, pris dans cette guerre qui va à la fois les motiver et les faire frémir, le jeu des alliances et des complots se faisant de moins en moins innocent. Certains vont tenter de gagner à la loyale, d’autres veulent enfreindre les règles, et cette partie va progressivement pousser chaque personnage dans ses retranchements. Jason Lapeyre et Robert Wilson vont nous immiscer de plus en plus près de la réalité fantasmée de ces gamins, avec les armes en bois qui vont se transformer en véritables armes, comme ces grenades qui vont véritablement exploser. Ce basculement dans la psyché des gamins va intensifier le suspense établi, et va nous montrer à quel point ce jeu est important pour chacun. PK veut conserver sa série d’invincibilité, Skinner veut prouver qu’il est un bon dirigeant, Jess veut montrer à Quinn qu’elle est capable de se battre, etc… Chacun va tout donner dans cette partie car les enjeux sur le long terme sont importants, qu’il s’agisse de reconnaissance, de fierté ou d’amour.

La violence va émerger, et les dissensions au sein des groupes vont les fragiliser. Entre la réalité des faits et l’aspect imaginaire, I declare War va baigner dans une sorte de poésie irréelle qui va lui conférer une force particulière. La rafale optique que Joker aimerait bien appliquer à ses ennemis est dévastatrice, et montre à quel point l’innocence de ces gamins n’est qu’une apparence. Les stratégies de PK sont très élaborées, mais il n’hésite pas à sacrifier des pions pour arriver à ses fins.

I declare War est une vision très prenante du monde de l’enfance, dans lequel les notions de domination et de victoire vont forger les caractères et créer des oppositions violentes. Lapeyre et Wilson vont offrir à ce récit une dimension fantasmée très réussie, qui nous plonge dans la tourmente de la guerre avec un réalisme et une imagination de très grande qualité.

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Le clip de la semaine: Daichi – Mic Check 1, 2 by Loop Station RC-505

Vous vous souvenez de Daichi? Je me demandais la semaine dernière ce qu’il était devenu, et je suis tombé sur une excellente vidéo datant du mois dernier où il utilise ses talents hallucinants de beatboxer avec l’aide d’une RC-505, et le résultat est tout simplement bluffant!!! Ca dure 2 min 40, le reste c’est que du blabla, mais ne ratez pas ça, c’est vraiment très impressionnant!!! Enjoy! 😉

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