Maria (Pedring Lopez, 2019)

Maria - Film 2019 - AlloCiné

Après avoir fait ses armes sur des clips musicaux de 2005 à 2012, le metteur en scène philippin Pedring Lopez débute une carrière dans le long métrage en 2014 avec 408, qui le placera dans le sillage du film de genre qu’il ne quittera plus, mettant sur pied 5 autres longs flirtant avec l’horreur ou l’action. Maria est son avant-dernier film, et il s’agit de la première oeuvre philippine que je regarde, qui me donne bien envie de découvrir davantage sa filmographie. Maria est une femme à la vie rangée, avec un mari aimant mais pris par ses engagements politiques, et une gentille petite fille qui brille à l’école. Un schéma de vie classique et doux, qui va subitement voler en éclats lorsque des tueurs viennent massacrer sa famille…

The Last Thing I See: 'Maria' (2019) Movie Review

Le scénario ne brille pas par son originalité, mais il va assurer une trame précise pour mettre en place un schéma de vengeance qui va faire plaisir à voir. On pense bien évidemment à une version féminine de John Wick, même si Pedring Lopez ne rivalise certainement pas avec David Leitch et Chad Stahelski. Mais il possède une vision suffisamment intéressante pour qu’on se prenne au jeu de massacre de cette femme qui a tout perdu, et qui va en faire baver à ses ennemis. Pedring Lopez ne fait pas dans la surenchère, mais va nous livrer des séquences plutôt fluides qui vont mettre en avant les talents de l’actrice Cristine Reyes qui s’avère très crédible dans ses scènes de combat. Une fois encore, on est loin des impacts viscéraux d’un The Raid ou dans une moindre mesure de L’Ombre Rebelle, mais la maîtrise visuelle de Pedring Lopez et l’implication de Cristine Reyes apportent une belle générosité à ce film, et compensent les quelques approximations scénaristiques.

The Last Thing I See: 'Maria' (2019) Movie Review

Je pense à ce lent travelling avant sur le visage de l’actrice alors qu’elle revit la scène cauchemardesque du massacre, et honnêtement on sent une vraie émotion affleurer. Je pense à cette séquence filmée de loin lorsqu’elle entre dans une pièce, et que l’on va voir quelques bribes du combat lointain, j’ai trouvé ça plutôt réussi et marquant. Alors oui, c’est toujours pratique lorsqu’on affronte une armée de voir les ennemis arriver un par un pour que l’on puisse les démonter, mais ça fait partie du côté jeu vidéo et cinématographique finalement, afin de pouvoir apposer un cadre graphique fort. Pedring Lopez aime se balader sur ses zones de combats, et une fois encore, même s’il est loin d’égaler Gareth Evans, il se rapproche par moments d’un Timo Tjahjanto, ce qui est déjà plutôt pas mal!

Maria Movie Review – Budomate

Mine de rien, ces dernières années on aura eu pas mal de films d’action féminins de haute volée, comme Furiosa – une Saga Mad Max que je n’ai malheureusement pas chroniqué, L’Ombre Rebelle ou encore Special Delivery. Et la particularité de ces films est qu’ils nous présentent des héroïnes sans faire de forcing, à savoir de vrais personnages dont on sent qu’ils n’ont pas été écrits pour en faire des décalques de films d’action masculins, mais bel et bien pour ce que leur aspect féminin peut apporter au genre. C’est tout de même à souligner dans cette période où le féminisme est souvent dévoyé…

Maria - film 2019 - Pedring Lopez - Captain Watch

Maria va mettre en place une intrigue à base de mafia philippine qui s’avère relativement crédible grâce à une propension assez appuyée à la violence. Le boss n’est pas là pour rigoler et les séquences de tortures sont assez hard, ce qui aura pour conséquence de renforcer la stature du personnage de Maria. Son passé fait qu’elle possède des capacités létales assez impressionnantes, et elle ne va pas se gêner pour les mettre en action, face à des ennemis qui sont eux aussi plutôt bien écrits. L’acteur américain Germaine De Leon campe un Kaleb qui passe progressivement en mode chien fou de manière plutôt intéressante, KC Montero est un acteur philippino-américain qui s’avère très solide dans le rôle du second nettement plus réfléchi, le Philippin Ronnie Lazaro joue habilement le patron de l’équivalent local de l’Hotel Continental ^^ Et Cristine Reyes maîtrise à la fois le registre physique et émotionnel de son personnage, pour faire de ce Maria une série B sans prétention mais possédant assez de punch pour que l’on ait envie de la suivre jusqu’à son dénouement, lui aussi assez graphique avec cette pluie qui tombe pile au bon moment ^^

Pedring Lopez se fait plaisir dans la conception de son film qui donne envie de creuser davantage ce cinéma philippin!

Cristine Reyes | Filmdienst

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MADAM – She’s Gone

Madam : urgence rock - France Bleu

Excellente découverte ce vendredi au Moloco avec le trio toulousain MADAM, qui nous a gratifié d’un set garage rock des plus endiablés! Je ne m’attendais pas à un tel déferlement de riffs, de cris et de sueur, et ça a été une expérience bien captivante! MADAM, ce sont 3 diablesses adeptes du bruit et de la fureur : Gabbie Burns au chant et à la guitare, Marine Masachs à la basse et Anaïs Belmonte à la batterie. Elles ont sorti leur premier EP intitulé Madam en 2018, un second sobrement nommé II en 2022, et leur 1er album a vu le jour en mars de cette année. Ce Thanks for the Noise est dans la continuation de leurs travaux précédents, et elles nous livrent des morceaux rock bien enragés qui ont fait leur effet sur scène!

La réputation grandissante du trio est loin d’être usurpée, et elles enchaînent les concerts avec un plaisir et une énergie sacrément communicatifs! She’s Gone est leur dernier clip mis en scène par Gabbie Burns elle-même, parce qu’après tout, on est jamais aussi bien servi que par soi-même!

 

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Treaks – Against the Wall

Photos] Treaks au Ferrailleur | indiemusic

Photo : Fred Lombard

Je les ai découvert avant-hier au Moloco d’Audincourt, et ça a été une très belle surprise au vu de l’énergie déversée sur scène et dans le public! Treaks, ce sont 3 artistes qui se sont réunis pour faire vibrer les salles, avec Clothilde Arthuis au chant et à la guitare, Owen Cummins à la batterie et Théophane Calvano-Grill à la basse, ce dernier se permettant quelques touches électro au clavier également.

Il y a de quoi être bluffé par la tenue de leurs morceaux, avec des riffs bien entêtants et une sacrée voix de la part d’une chanteuse bien déjantée, qui pourrait être une cousine éloignée de PJ Harvey! ^^ Ce morceau Against the Wall est caractéristique de leur style punk qui ne peut que vous contaminer, avec un petit côté rock progressif pour la montée en puissance. La réalisation signée Quentin Lateral colle au plus près des artistes, en passant de l’un à l’autre au rythme de la frénésie progressive, c’est vraiment bien géré. Je vous invite surtout à aller les voir en salle pour en profiter au maximum !

 

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Le Comte de Monte-Cristo (Alexandre de la Patellière, Matthieu Delaporte, 2024)

Le Comte de Monte-Cristo de Matthieu Delaporte et Alexandre de La  Patellière - Rolling Stone

Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan de Martin Bourboulon étant une telle calamité, je n’ai pas eu le coeur de tenter Les Trois Mousquetaires : Milady du même réalisateur. Le Comte de Monte-Cristo étant présenté comme faisant partie de ce que l’on peut qualifier de Dumaverse, autant dire que je n’étais pas emballé par ce nouveau film d’époque. Mais les retours impressionnants que je ne cessais d’en avoir ont finalement piqué ma curiosité, et je me disais que je tenterai tout de même de le voir. Etant plutôt convaincu par les talents très versatiles de Pierre Niney, capable de passer du rôle hilarant du Docteur Juiphe dans La Flamme à un thriller comme Boîte Noire, ce Comte de Monte-Cristo attisait tout de même mon intérêt.

Pourquoi le film « Le Comte de Monte-Cristo » sort-il un vendredi (et non  un mercredi) ?

Alexandre de la Patellière est le fils de Denys de la Patellière, réalisateur d’Un Taxi pour Tobrouk, Du Rififi à Paname ou du Tatoué, et en 1979, il avait mis en scène 6 épisodes d’une série nommée… Le Comte de Monte-Cristo! ^^ Son fils Alexandre suit donc bel et bien ses traces, lui qui avait auparavant co-réalisé Le Prénom et Le Meilleur reste à venir, à chaque fois aux côtés d’un certain Matthieu Delaporte, qui est toujours présent pour ce 3ème film. Ce à quoi je n’avais pas prêté attention, c’est que le duo est à l’origine des scénarios des 2 films consacrés aux Trois Mousquetaires… Car cela aurait pu être un mauvais présage pour ce long métrage, mais il a dû y avoir un quelconque miracle, qui fait que le fait de mettre eux-mêmes en scène leur propre script a permis d’être au plus proche des émotions qu’ils ont voulu créer, car ce Comte de Monte-Cristo est une réussite totale!

Cinéma Le comte de Monte Cristo Salle des fêtes Le Trait d'Union Nantiat  mardi 24 septembre 2024

Dès les premières images, on sent une aisance dans la narration et une très belle énergie dans l’élaboration du récit, accompagnées par une sorte de fluidité qui fait que l’on est immédiatement happé. Les personnages sont caractérisés très rapidement et prennent immédiatement du relief, ce qui pousse le spectateur à s’attacher directement à eux. Anaïs Demoustier est fidèle à elle-même dans sa capacité à véhiculer des émotions sincères, et son duo avec Pierre Niney est à la fois simple et touchant. Avec une durée flirtant les 3 heures, on aurait pu se dire que le film allait prendre trop de temps à se développer, mais c’est tout le contraire, et on apprécie la vitalité de ce moment de cinéma qui possède une belle vivacité dans sa construction. On se prend rapidement de passion pour leur histoire, qui va se retrouver blessée par la grande Histoire, et toute la torpeur et les aberrations des Trois Mousquetaires : D’Artagnan se sont totalement évanouies lors de l’écriture de ce nouveau film! L’incompréhension totale de certains moments (franchement, on a rarement fait aussi incroyablement surréaliste que la rencontre entre D’Artagnan et ses futurs frères d’armes…) fait place à une écriture tellement plus sensitive et riche que l’on a vraiment l’impression que les auteurs sont différents…

Le Comte de Monte-Cristo : que vaut le film avec Pierre Niney ?

La richesse de départ est évidemment due à l’intrigue d’Alexandre Dumas, et Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte parviennent à moderniser le roman de 1844 et à en faire une oeuvre cinématographique épique et d’une beauté rare. Pierre Niney va guider un film brillant, très fort émotionnellement et sachant habilement jouer avec les facettes de ses personnages. On est très très très loin des attitudes totalement lisses et insipides de D’Artagnan et de ses compagnons, et on croirait presque respirer les pages de Dumas à travers la succession des scènes. On sent l’immense respect que les auteurs ont pour le romancier, et cette fois-ci, le film rend réellement hommage à la plume de l’écrivain, en parvenant à mettre sur pied un film mêlant aventures, trahisons, amour et sacrifices au sein d’une intrigue enlevée et captivante.

Rhône. Cet acteur du Beaujolais joue dans le Comte de Monte-Cristo : « Tout  est allé très vite ! »

Autour des excellents Niney et Demoustier, le reste du casting impressionne lui aussi, avec la présence du toujours très bon Laurent Lafitte, mais aussi d’Anamaria Vartolomei, Julien de Saint Jean, Bastien Bouillon, Vassili Schneider ou encore Patrick Mille. On sent un investissement total de chacun dans son personnage, et une alchimie réelle qui semble se dégager durant l’ensemble du film. Le scénario va habilement creuser les différentes thématiques inhérentes au film de vengeance, qui est sans conteste le thème principal. La vengeance peut à la fois être une force et une malédiction, ouvrir à un espoir ou fermer des portes, et les auteurs vont explorer l’ensemble du spectre que requiert et que suscite cette obsession. La motivation du Comte de Monte-Cristo est d’une logique implacable, et il va mettre sur pied un plan diabolique afin de parvenir à ses fins. Une fois encore, les acteurs sont vraiment excellents dans la mise en images de ce texte de Dumas, et on sent les tiraillements et les exigences que ce plan va commander. Entre faux-semblants et vrais sentiments, le jeu de soutiens et de trahisons va s’enchaîner avec une implacabilité aussi machiavélique que finement ciselé! Le travail d’orfèvre pour parvenir à rendre tout cela palpitant, surtout sur une durée de 2h58, mérite largement tous les éloges, et ce Comte de Monte-Cristo est sans nul doute l’une des plus belles réussites du cinéma français moderne!++

Le Comte de Monte-Cristo (2024) à voir absolument | CinEchos

Les réalisateurs parviennent à transcender les lieux qu’ils filment en parvenant à capter l’intensité de chaque séquence, et le soin apporté aux costumes et aux décors achève de faire de ce long métrage une oeuvre véritablement brillante. Il faut évidemment noter l’excellent travail du compositeur Jérôme Rebotier, fidèle aux 2 metteurs en scène puisqu’il officiait déjà sur leurs films précédents. J’aurai un seul bémol face à cette oeuvre, c’est le coup des déguisements du comte. Franchement, que quasiment personne ne le reconnaisse, c’est quand même sacrément gros! ^^ Au niveau du travestissement, on est sur une échelle très proche des lunettes de Clark Kent ^^ Sinon pour tout le reste, l’exigence requise afin de recréer l’univers de Dumas a été récompensée de très belle manière, puisque le film a dépassé les 9 millions d’entrées et que c’est largement mérité !

LE COMTE DE MONTE-CRISTO [2024] : la critique du film

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Agatha All Along saison 1 (2024)

Agatha All Along nous offre un nouveau trailer plein de sorcières - D23 2024

Il y a 3 ans, on avait subi l’atroce série WandaVision, qui a accouché cette année d’un spin-off à l’intérêt tout aussi relatif… Agatha Harkness est une vilaine sorcière qui se cachait dans la population de Westview à l’époque où Wanda Maximoff, alias la Sorcière Rouge, avait kidnappé et manipulé cette ville afin de fuir la difficile réalité de la mort de Vision des mains de Thanos dans Avengers : Infinity War. Durant 9 épisodes interminables, on avait dû assister à son délire psychotique à base de déformation du réel sur fond de sitcoms et autre programmes télévisuels. Les gens ont crié au génie devant une telle audace, qui était pourtant d’un vide abyssal…

Dans la série “Agatha All Along”, la sorcière s'amuse

Bref. Aujourd’hui, quand je lis les commentaires sur cette nouvelle série, je suis à nouveau sidéré par la tolérance du public face à cette nouvelle vacuité scénaristique et artistique. Agatha All Along est d’un ennui profond, seulement perturbé par de trop rares instants. Quand je lis les commentaires élogieux sur l’actrice Kathryn Hahn, j’ai beau faire, je ne saisis vraiment pas. Je crois qu’elle est probablement ce qui est arrivé de plus faux dans le MCU, avec son surjeu constant qui devient de plus en plus énervant. Une telle exagération peut-elle décemment se faire passer pour de l’audace? Je pense qu’il y a une sacrée inversion de valeurs à notre époque, parce que rarement une actrice m’aura autant irrité tout du long. Il faut dire qu’elle avait déjà bien commencé il y a 3 ans.

Critique : Agatha All Along – E4 "Loin de la maison, écoute ma chanson"

Allez, le scénario. Les épisodes vont s’enchaîner en suivant les épreuves de la Route des Sorcières, un chemin mythique que les magiciennes peuvent emprunter afin de voir leurs voeux exaucés. Faire des économies sur une production télévisuelle, ça peut être bénéfique si cela est compensé par un apport d’idées… Ici, on va passer d’un décor irréaliste à un autre décor bien pauvre, avec des maquillages loin d’être dignes d’un studio aussi renommé. Et on va faire passer le tout pour un esprit cool, parce que chaque lieu traversé va renvoyer à une époque ou à une référence, cela va permettre de masquer l’aspect cosplay du truc. Ah oui, je ne vous ai pas prévenu, mais au vu du haut niveau de la série, je ne vais pas me gêner pour spoiler, vous êtes prévenus. Donc quand on voit le déguisement d’Agatha dégueulasse en mode Wicked ou le costume de l’Ado qu’un bon cosplayeur aurait largement surpassé, il y a de quoi rester sur sa faim…

Agatha All Along' Season 2 - Will We Return to the Coven of Chaos?

Le principe des épreuves à surmonter pour atteindre la prochaine étape est teeeellement long et sans âme… Et cette propension à pousser la chansonnette fait partie intégrante de la torture made in Disney. L’épisode où les sorcières doivent combattre un démon en chantant et en faisant la musique de la célèbre chanson de la Route des Sorcières, excusez-moi mais Jack Black et Kyle Gass avait déjà tué le game dans Tenacious D in the Pick of Destiny, impossible de repasser derrière eux! Cette séquence inutilement étirée est symptomatique du vide systémique de cette série, et les gens crient pourtant au génie… Je n’ai pas les mots…

Agatha All Along : calendrier de sortie des épisodes

Le casting est à l’image de la pauvreté de cette série, et la seule exception va briller encore davantage grâce à la comparaison des talents. Aubrey Plaza est clairement au-dessus, elle qui brillait déjà dans l’excellente série Legion. Elle apporte une fois encore sa personnalité atypique et son aisance scénique, dans un personnage bien plus important dans l’univers Marvel, puisque si elle se fait appeler Rio au début, elle incarne finalement nulle autre que… La Mort elle-même! Un rôle qui lui va comme un gant, et qu’elle assure avec bien plus de malice que le personnage des comics. Evidemment, on peut se dire qu’elle arrive bien trop tard puisque Thanos n’est plus, mais ça fait quand même plaisir de la découvrir! Avec le recul et avec un minimum d’analyse, on se dit que lui avoir donné ce nom aura permis à la série d’avoir un minimum d’intérêt, car en finalité, elle aurait pu n’être qu’une sorcière supplémentaire… Son rôle de faucheuse est finalement réduit au minimum, mais on s’accrochera à cette nouvelle entité apparue chez Marvel, même si on nous vendait la présence de l’excellente actrice, qui n’interviendra au final que dans une poignée de scènes. Mais heureusement qu’elle aura été présente…

Agatha All Along : on connaît enfin la vraie identité du personnage de Rio,  et on vous explique pourquoi c'est excitant pour le MCU

Un seul épisode m’a surpris par son écriture et sa tenue, c’est celui consacré au personnage de l’Ado et qui va nous raconter ses origines. Le personnage qui est empêché de dire son nom à cause d’un maléfice n’est nul autre que… Billy Maximoff, alias l’un des fils de Wanda Maximoff. Lors de WandaVision, elle avait refaçonné la réalité de la ville de Westview et s’était créé une famille avec un faux Vision et 2 jumeaux, le tout créé par magie. Mais l’âme de cet être issu de la psyché d’une femme en deuil a trouvé le moyen de s’ancrer dans le monde réel, et cette histoire s’avère relativement touchante, avec un Joe Locke qui passe son temps à être une tête-à-claques, sauf dans cet épisode mieux écrit qui lui permet d’approfondir son personnage. Sinon, on reviendra bien ensuite à quelque chose de plus tête-à-claques… Mais la genèse de Billy Maximoff s’avère être l’élément le plus intéressant du show, avec en second la Mort jouée par Aubrey Plaza. Sinon? Il n’y a strictement rien d’autre qui susciterait le moindre haussement de sourcils, et le reste est du remplissage pur et simple en attendant la prochaine production Marvel.

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Je m’acharne rarement sur des acteurs, mais considérer Kathryn Hahn comme une actrice est une injure à la profession. Un tel surjeu avait sa place à l’époque du cinéma muet, et encore… Bref, ne vous fatiguez pas à vous taper cette série inutile, à moins que quelqu’un fasse un montage des moments les plus intéressants, ç vous fera économiser du temps ^^

Agatha All Along ». Une première bande-annonce pour le spin-off de «  WandaVision » sur Disney+

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