Le clip de la semaine : Coffer

Le réalisateur d’Annabelle 2 : la Création du Mal et Shazam! nous avait livré son premier long métrage avec Dans le Noir, qui était une extension de son très bon court Lights out. On doit encore à David F. Sandberg une poignée de courts métrages, dont ce Coffer, qui met à nouveau en scène Lotta Losten, qui n’est autre que sa femme. Un court très court mais qui fonctionne plutôt bien!

 

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Les news de la semaine : Monkey Tonk Man

Ceux qui ont vu Spider-Man : Far from Home ont fait connaissance avec le Night Monkey ^^ Et voici que pour la sortie en Blu-Ray du film, Sony se fend d’une amusante bande-annonce reprenant le concept comme s’il s’agissait d’un nouveau super-héros! Le principe est plutôt cool, et qui sait, avec le bordel des droits concernant l’utilisation de Spidey dans le MCU, le Night Monkey pourrait être une belle alternative! ^^

 

Watchmen, c’est pour bientôt, et HBO se fend d’une nouvelle affiche rappelant la colorisation du comics d’origine. Ca sort le 20 octobre aux USA, et ça pourrait bien secouer le petit monde télévisuel super-héroïque!

J’ai regardé le 1er épisode de American Horror Story 1984, et franchement si vous êtes fan de slasher, vous risquez bien de vous régaler avec cette saison! On retrouve le camp d’été au bord du lac à la Crystal Lake, l’hôpital psy à la Halloween, les moniteurs décérébrés de tous les slashers, et il y a un bon humour sous la ceinture et quelques clichés bien fun, comme l’accro à l’aérobic avec sa pornstache! ^^ Franchement, ce 1er épisode est vraiment bon, bien gore en plus, et j’espère que la qualité restera au rendez-vous les prochaines semaines!

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Ad Astra (James Gray, 2019)

On connaît James Gray pour ses polars mafieux (Little Odessa, The Yards, La Nuit nous appartient), et il entreprend aujourd’hui un voyage aux confins de l’univers, lors duquel il va malmener Brad Pitt. Roy McBride est un astronaute chevronné, fils du plus grand explorateur spatial, Clifford McBride, lequel avait disparu 30 ans plus tôt au cours d’une mission qui l’envoyait vers Neptune. Mais lorsque des surcharges électriques proviennent du fin fond de l’espace, il se pourrait bien que la cause en soit la navette Lima, dans laquelle avait embarqué le père.

James Gray s’est toujours intéressé aux tourment de ses protagonistes, et il aime explorer les affres psychologiques secouant les êtres (son Two Lovers en est encore un exemple). Quand Roy McBride est appelé pour une mission destinée à comprendre ce qui est arrivé à Lima, cela va forcément éveiller en lui des sentiments enfouis et paradoxaux vis-à-vis de son père. L’exploration spatiale va aller de pair avec une exploration de sa psyché, et nous sommes conviés à un double voyage. Si cette trame est alléchante en soi, son traitement n’est pourtant pas des plus heureux… James Gray va nous balader dans l’espace en mode dépressif, en prenant ce voyage stellaire pour un simple prétexte. Il s’intéresse davantage aux répercussions psychologiques de cette recherche du père, qu’à l’immense odyssée qui attend Roy. Du coup, le voyage se fait en mode éthéré, dans une atmosphère presque désincarnée et paradoxalement froide.

Cela fait finalement aussi partie de ses plans, puisque Roy est un professionnel capable de conserver son calme et sa lucidité à chaque instant, même dans les moments les plus dangereux. A ce titre, la scène d’ouverture s’avère puissante et visuellement étourdissante. Mais passée cette intro, le film va sembler se détacher de plus en plus des événements extérieurs, pour constituer une sorte de voyage onirique détaché. Un choix qui n’est pas des plus heureux, car on se sent de moins en moins concerné par ce qui arrive à Roy… Et car cette incroyable mission va devenir de plus en plus ennuyeuse… On pourrait effectuer la comparaison avec Gravity, dont le personnage principal avait un background sacrément tragique, et qui était obligé de faire face à des événements qui allaient le transformer. Dans le film d’Alfonso Cuaron, on ressentait totalement à quel point le personnage était pris dans la tourmente des éléments, et il y avait une vraie mise en place émotionnelle face à la puissance de l’espace! Ici, Roy aurait pu effectuer le voyage sur terre en traversant l’Amérique, le constat aurait été le même…

Pour ne rien arranger, le film se permet des raccourcis et des aberrations scénaristiques assez gênantes, comme cette facilité incompréhensible avec laquelle Roy peut se faufiler dans une navette en phase de décollage… Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres qui démontre à quel point la crédibilité de l’ensemble est vacillante… Et qui démontre surtout que James Gray ne s’intéresse finalement pas au réalisme de ce voyage dans l’espace. Brad Pitt est bon dans son rôle introspectif, et on peut comprendre sa position face à ce père absent qui a pourtant pesé lourdement sur sa vie et sa carrière. Liv Tyler a un rôle très en retrait, et Tommy Lee Jones est une figure archétypale comme on en a déjà vu des centaines au cinéma… Ad Astra se présente comme une aventure aux confins de l’univers, mais n’est au final qu’un prétexte à une étude psychanalytique effectuée sur un personnage à la dérive. Et le pire, c’est que cette exploration est bien trop froide et déprimante pour convaincre. Restent une belle photographie et quelques beaux effets visuels, comme avec les reflets sur les casques… Alors OK, les 2 dernières minutes permettent enfin de ressentir de l’émotion, mais les 2h02 précédentes sont un bien trop long voyage pour arriver à cette finalité…

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Le clip de la semaine : Molecule – Rockall

Sous le nom de scène de Molecule, se cache Romain Delahaye, adepte d’une électro exigeante qui s’avère très envoûtante. Il compose des albums bien loin des standards du genre, et c’est tant mieux! Difficile de définir son style, et on va penser à Aphex Twin bien évidemment, mais aussi à Gesaffelstein avec quelques soupçons de Boards of Canada. Mais Molecule possède sa propre identité, et c’est un réel plaisir d’écouter ses morceaux! Je vous laisse découvrir Rockall issu de son album 60° 43′ Nord, et qui devrait parvenir à vous hypnotiser! ^^

 

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X-Men Extra 5 : Le Gibier

Matthew Rosenberg signe le dernier épisode d’Astonishing X-Men, que l’on aurait pensé plus chargé en émotions. Les X-Men sont pourchassés par les Reavers, qui se sont emparés de robots Sentinelles pour l’occasion, histoire de placer ces ennemis emblématiques des Mutants! Rosenberg a envie de mettre Havok en avant, l’ancien X-Man faisant partie de ces personnages en marge qui ont oscillé entre le bon et le mauvais côté de l’échiquier, et il a dans cette histoire une belle possibilité de rédemption. Mais mis à part l’excellent dessin de Greg Land, ça reste quand même assez simple comme récit, et on est certain que l’immense Jonathan Hickman relèvera le niveau! Ca fait toujours plaisir de revoir Dazzler (qui a un temps de présence plus important que son caméo tout pourri dans X-Men : Dark Phoenix…), le Hurleur, ou encore Warpath!

L’épisode d’Old Man Logan consacré à l’étrange Glob est plutôt sympa, puisqu’il est manipulé par les Purificateurs pour perpétrer un attentat à l’école des X-Men! Mais Logan veille et le combat contre ces anti-mutants va faire rage, avec quelques personnages très secondaires comme Shark-Girl par exemple. Les deux épisodes suivant sont bien plus basiques, avec cette traque de Logan par Kraven le Chasseur! Le personnage mort il y a bien longtemps a été ressuscité il y a quelques années, et il a toujours autant envie de trophées! Direction la Terre Sauvage du coup, pour une partie de chasse où Logan est le gibier. Franchement, rien de bien neuf dans le monde des comics, et Kraven n’a pas évolué depuis les années 60…

On relève le niveau avec Weapon X, et je ne dis pas ça parce qu’il y a Deadpool! ^^ Greg Pak et Fred Van Lente nous livrent un épisode fun qui ne lésine pas sur la violence, et qui voit Weapon X tenter de contrer le Révérend Stryker et Mentallo. Et ils jouent habilement avec la technique du 4ème Mur de Deadpool ^^ « Ils peuvent rien. En plus, on est dans d’autres séries. » « Ah, OK… Sauf toi… Et toi. Mince. Toi aussi. » C’est plutôt bien amené, et on part pour un tournoi de gladiateurs où les héros vont affronter une floppée de super-vilains, comme Sauron, Pyro et plein d’autres. Le trait de Luca Pizzari est bien dynamique, et ça promet d’être très bourrin pour la suite!

 

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