Le Labyrinthe: le Remède mortel (Wes Ball, 2018)

La trilogie s’achève aujourd’hui, et on découvre l’ultime bataille entre les Blocards et Wicked! Après Le Labyrinthe et Le Labyrinthe: la terre brûlée, le metteur en scène Wes Ball nous convie donc au final de cette saga adaptant les romans du cycle de L’Epreuve signés par James Dashner. Wes Ball a profité de ces transpositions pour commencer sa carrière de réalisateur, puisque les 3 films du Labyrinthe sont les 3 premiers qu’il a mis en scène!

Après un premier épisode pas franchement emballant, les choses s’étaient accélérées lors d’une suite bien plus prenante et plus riche. Les personnages évoluaient, le récit s’orientait davantage vers le film de genre, et il y avait une belle atmosphère post-apocalyptique. Le Labyrinthe: le Remède mortel va poursuivre dans cette veine, avec du coup moins de nouveautés, mais une belle tenue pour cet épisode final. On commence avec une excellente intro qui nous met directement au coeur de l’action, avec cette tentative de sauvetage à grande vitesse! Wes Ball signe une très belle séquence avec quelques références à Mad Max, et ça claque plutôt pas mal! La suite va être axée sur le combat permanent contre l’organisation Wicked, le bad guy Janson en tête, personnifié avec le sadisme habituel d’Aidan Gillen (après tout, il joue bien le versatile Littlefinger dans Game of Thrones!).

Si la guerre contre Wicked est légitime, le fait de voir les résultats de leurs expériences afin de sauver l’humanité peut nuancer leur barbarie, même si elle ne l’excuse pas. Le but de l’organisation est de perpétuer la race humaine en éradiquant le virus Braise, et ils utilisent pour cela des cobayes humains immunisés. On est dans un futur dystopique bien cruel, et le monde est séparé en 3 catégories: les humains réfugiés dans la cité de Wicked, les immunisés, et les contaminés transformés en sortes de zombies. Wes Ball nous livre d’ailleurs une scène plutôt sympa en mode horrifique où les Blocards vont tenter de fuir les Fondus qui veulent les dévorer… Dylan O’Brien reprend le rôle de Thomas, et il a affiné son rôle au fur et à mesure des films. Il faut dire que son jeu s’est bien amélioré aussi, comme on a pu le voir dans l’excellent American Assassin où sa prestation impressionnait. A ses côtés, on a également Thomas Brodie-Sangster qui reprend le rôle de Newt, Giancarlo Esposito (le mythique Gustavo Fring de Breaking bad!), Barry Pepper, Nathalie Emmanuel ou encore cette bonne vieille trogne de Walton Goggins (qu’on retrouvera en bad guy dans Tomb Raider le 14 mars)!

La mise en scène de Wes Ball est solide, le casting est bon et le récit se permet quelques passages surprenants. Ball nous livre des scènes de guérilla urbaine bien étouffantes, et les destructions sont impressionnantes! L’imagerie en général est très travaillée, avec ces somptueux décors de fin du monde qui renvoient discrètement à James Ballard, et qui posent une atmosphère intéressante. Cette saga s’est bien bonifiée depuis le premier épisode, et ce 3ème épisode s’avère bien convaincant!

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