Iron Man & Avengers 6: Naissance d’un Empire

Quelle couverture juste sublime!!! Gabrielle Dell’Otto est vraiment le maître en matière de dessin, il n’y a rien à redire!!! La confrontation entre Captain America et Crâne rouge n’aura jamais été aussi puissante, et l’intensité du trait de l’artiste italien est sacrément impressionnante!!!

Voilà voilà, maintenant que j’ai dit ce que j’avais sur le coeur, on peut passer à la suite! On commence avec 2 épisodes de Captain America: Steve Rogers, dans lesquels Nick Spencer poursuit l’arc Naissance d’un Empire, qui va avoir de sacrées répercussions sur la vie de la Légende vivante! On a une mystérieuse ennemie qui est en train de se créer une équipe de super-vilains, et son but est de redonner toute sa grandeur à l’Hydra. On a donc l’occasion de retrouver la Fourmi noire, le Maître de Corvée, la Ruche, la Vipère, Docteur Faustus, Gorgone, Arnim Zola, et un nouveau Kraken!

Et pendant ce temps, les rapports sont bien tendus entre Captain Marvel et Captain America, Steve Rogers étant fermement opposé au déploiement du bouclier planétaire que préconise Carol Danvers. Mais surtout, entre flashbacks et présent, on va assister à une confrontation très violente entre Cap et Crâne rouge! Ce dernier a subi une opération qui l’a privé des pouvoirs télépathiques du Professeur Xavier, et il se retrouve affaibli, à la merci d’un Captain America bien décidé à en finir avec son ennemi de toujours… Nick Spencer nous livre 2 épisodes plutôt réussis, qui donnent vraiment envie de connaître la suite cataclysmique qui s’annonce!

Marvel a laissé une belle place à ses jeunes héros dans sa ligne éditoriale (comme en attestent Les Champions dans les pages d’Avengers), et avec la semi-mort de Tony Stark, on a droit à un nouveau porteur d’armure. Ou plutôt, une nouvelle porteuse, puisqu’elle se nomme Riri Williams, et qu’elle a tout juste 15 ans! Ce petit coup de jeunisme s’avère très intéressant, et permet de développer des récits davantage centrés sur les notions familiales, avec notamment ici une mère élevant sa fille seule, et qui doit faire face aux peurs qu’engendrent le fait que sa gamine devienne une super-héroïne. Entre humour, action et émotion, Brian M. Bendis (qui va se barrer de chez Marvel pour devenir exclusif à DC!!!) gère vraiment sa partition et nous livre un épisode bien enlevé dans lequel Riri va faire équipe avec Pepper Potts pour éradiquer le Techno-Golem et ses Ninjas technologiques! Il y a une très belle fluidité dans les dialogues, ainsi que dans la mise en images de Stefano Caselli, et on a droit à l’une des apparitions les plus minimalistes de Deadpool!!! En effet, il se retrouve planqué derrière un mur au détour d’une case, et il faut vraiment être attentif pour le voir! En tout cas, ça m’a permis de découvrir une très bonne série! ^^

On poursuit avec la série Thor de Jason Aaron, qui voit Jane Foster être opposée à 2 déités Sh’iars dans un défi des dieux. Sharra et K’ythri sont 2 êtres sans impitoyables, capables de tuer des galaxies entières, et seule Thor peut les en empêcher. Ce défi des dieux n’est pas des plus transcendants, mais à côté de cela, on a l’intervention de Loki, la Garde du Tonnerre, et un combat spatial entre vaisseaux extraterrestres et navires vikings, quand même! Et on a la Garde impériale avec Gladiator et sa troupe! Jason Aaron fait du cosmique sympathique, et reste sur un cliffhanger qui donne envie!

La série Captain Marvel de Margaret Stohl s’avère sympa, mais le coup de crayon de Ramon Rosanas laisse à désirer… Cette histoire d’origine avec exploration d’un complexe de Tony Stark, mené par une intelligence artificielle à son effigie, est intéressante, surtout qu’elle ouvre sur une intrigue riche concernant les enfants Krees, maintenant le dessin amoindrit quand même beaucoup la portée de l’ensemble, et c’est bien dommage…

Sam Wilson croyait que l’honneur de devenir Captain America ne lui offrirait que du bon, c’est pourtant tout le contraire! Haï par de très nombreux Américains, qui voient en lui un faux Captain, il doit constamment se remettre en question, et ne peut pas agir de la même manière que Steve Rogers. Il va rendre visite à Rage en prison, qui s’est fait arrêter par les Americops, et l’aspect social développé par Nick Spencer (oui, encore lui!) est très intéressant. Rage nous fait un petit cours sur la place des afro-américains dans le pays, qui rappelle fortement le très bon 13th d’Ava DuVernay, et cette prise de position est à saluer. On est là dans une série très ancrée dans le réel, et qui n’hésite pas à montrer toute la noirceur du pays de l’Oncle Sam. Et avec Daniel Acuna aux planches, ça claque visuellement aussi!

 

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