All-new Deadpool 4: L’Amour vache

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4ème mois de parution pour la revue All-new Deadpool, et on peut désormais affirmer que Gerry Duggan a repris les rênes du Merc with a Mouth de manière très efficace! Après 9 épisodes, on sent une réelle implication et une vraie envie de faire évoluer le personnage, et ce malgré l’absence de son partenaire d’écriture Brian Posehn, avec qui il oeuvrait avant la fin de Secret Wars.

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Duggan entame une saga en 4 chapitres, intitulée Deadpool contre Dents de Sabre! Tout est dit, ça va être sacrément violent, et on découvre assez rapidement que Wade ne compte pas faire dans le tout public! On sent une filiation avec l’arc Le Bon, la Brute et le Truand, qui constitue certainement l’un des moments les plus captivants de l’histoire du personnage, et on se dirige vers un mélange similaire d’action, de violence exacerbée et d’émotions. Deadpool fonctionne à plein régime, Duggan maîtrisant parfaitement le personnage entre cette série principale et Uncanny Avengers dans les pages d’All-new Avengers. La violence est toujours teintée d’humour, mais d’un humour qui semble virer de plus en plus noir, augmentant la densité du récit.

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Wade a été victime pendant des années d’un trafic d’organes dont il était le donneur involontaire, et il ne se souvient de rien. Il sait qu’un certain Butler travaillait aussi avec Dents de Sabre, et que ce dernier faisait équipe avec Deadpool quand il était sous contrôle de Butler. Mais Wade ne se souvient pas des missions sur lesquelles il était, et seul Victor Creed peut lui fournir les réponses. Du coup, il part à sa recherche, et comme les 2 gaillards possèdent un facteur guérisseur très performant, les retrouvailles sont sanglantes à souhait… Le dessinateur italien Matteo Lolli, dont on avait déjà pu apprécier le trait bien dynamique dans Hawkeye vs Deadpool: Balles masquées ou Secret Wars: Deadpool 2, nous livre encore une fois une prestation remarquable. Son style se marie vraiment bien avec l’écriture de Duggan, et les 2 hommes pourraient bien marquer le coup avec cette saga prometteuse!

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On poursuit avec 3 récits courts issus de Deadpool 7, le numéro spécial 25ème anniversaire. Une parti de ces mini-épisodes était paru le mois dernier, et après Terreur, Stingray et Guignol, c’est au tour de Masacre, Foolkiller et Solo d’être mis en avant. Tous ces personnages font partie des Pros à louer, les mercenaires de Deadpool, et cette idée signée Gerry Duggan s’avère excellente aussi! En mettant en avant des personnages de seconde voire de 3ème zone, il leur redonne une certaine épaisseur et crée des connexions entre eux qui s’avèrent très intéressantes! L’épisode consacré à Masacre, le Deadpool mexicain, est juste excellent, et on découvre comment il est devenu ce tueur impitoyable. Là encore, au-delà de la violence, on perçoit très nettement un intérêt pour la psychologie du personnage, qui va prendre les armes après une réflexion intéressante. On a ensuite Foolkiller, célèbre pour buter tous ceux qu’il considère comme fous, et qui entame des études de psychologie! Là encore, il y a une vraie volonté de creuser le personnage, et le récit s’avère même touchant! Pour Solo, c’est légèrement plus light, puisqu’il s’agit juste d’un combat contre Wade, mais avec en arrière-plan des problèmes financiers et familiaux. Ca peut surprendre, mais c’est une belle façon d’approfondir tous ces personnages!

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On termine avec le 4ème épisode de la série Spider-Man/Deadpool, qui est aussi le 4ème chapitre de l’arc L’Amour vache. Deadpool et Spidey risquent bien de devenir amis, et quand Wade a l’idée de présenter une jolie jeune femme à Spider-Man, c’est une soirée dans un bar qui s’annonce plutôt romantique… Mais une romance à la Wade donc, avec des effets secondaires et quelques accès de violence, forcément… Après des débuts catastrophiques, la série signée Joe Kelly (qui est quand même celui qui a donné ses lettres de noblesse à Deadpool dans les années 90) commence à trouver son rythme. Avec en guest-star Thor (la version féminine), cet épisode est un moment plutôt sympa et drôle. Evidemment, on ne s’attend pas à ce que ça devienne beaucoup plus sérieux à la fin! Le dessinateur Ed McGuinness, complice de Joe Kelly sur Deadpool il y a une vingtaine d’années, maîtrise toujours l’univers du personnage. Allez, on creuse encore un peu, et il y a peut-être moyen de retrouver l’énergie du duo des années 90!!!

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