Deadpool Hors Série 2: La Lune de Miel est finie

Les Deadpool Hors Série sont édités pour accélérer le rythme de parution, mais avec ce 2ème numéro, on s’aperçoit qu’ils sont également de qualité inférieure à la revue principale. Le numéro 1 proposait un petit assortiment fourre-tout, tandis que ce second numéro propose les épisodes 29 à 33 de la série régulière. Pourtant, la différence est de taille, et elle tient surtout à un critère: le dessin.

En effet, ces épisodes annexes à l’event Original Sin voient John Lucas, un inconnu total, illustrer les scripts de Gerry Duggan et Brian Posehn. Et les visages qu’il dessine sont franchement laids, à tel point qu’il arrive même à enlaidir Dazzler, qui ressemble davantage à une prostituée de bas étage qu’à une super-héroïne sexy!!! Avec un tel trait de crayon, on est donc nettement moins enclin à suivre les aventures de Wade que d’habitude… Et c’est bien dommage, car Duggan et Posehn ont trouvé un bon rythme et qu’ils exploitent le personnage avec efficacité!

Ce tie-in a Original Sin permet de découvrir enfin la fille de Wade, qu’il a eue suite à une liaison éclair avec Carmelita Camacho dans les années 70 (à découvrir dans cet excellent épisode dessiné par Scott Koblish qui utilise un magnifique style rétro!). Eleanor Camacho a été élevée par le frère du sadique Dr Butler, qui a durant des années effectué des prélèvements d’organes sur Deadpool sans qu’il le sache. Wade est bien décidé à remettre la main sur sa fille et à la mettre en sécurité. Mais c’est sans compter sur une bande de vampires et les troupes d’Ultimatum!

Les deux scénaristes nous ont concocté un cocktail savoureux à base d’action, d’humour et d’émotion, et c’est un vrai plaisir de découvrir de nouvelles facettes du personnage! Deadpool papa, c’est inédit et franchement intéressant, avec sa manière bien à lui d’assumer son nouveau rôle: « Je sais que tu dois avoir un million de questions, et j’essaierai de répondre à tout. – Tu es mon papa bizarre? Et ma mère… – Bon, on arrête les questions. »! On découvre également une vérité bien plus morbide sur le passé de Wade, qui sera développée par la suite… Duggan et Posehn n’ont pas peur d’innover avec Deadpool, et c’est tant mieux!

On retrouve avec plaisir Shiklah, la charmante et démoniaque épouse de Wade, qui se lance dans une extermination de vampires avec beaucoup d’entrain, surtout depuis qu’elle a lu Twilight! Une version du passé de Dazzler vient prêter main-forte au couple dans cette traque, en amenant une lumière léthale pour les hordes de Dracula! On retrouve également Preston dans son corps de robot, qui se la joue très Terminator, ou encore Adsit, qui est en fait une copie d’un personnage de la série télé 30 Rock, nommé… Scott Adsit!

Deadpool multiplie les bains de sang dans sa tentative de retrouver sa fille, et le résultat est sacrément gore! Mais le dessin de John Lucas est tellement moche… C’est vraiment dommage d’avoir appauvri ces épisodes de cette manière, car le scénario est lui plutôt bon. Pour le coup, ça se lit bien mais ça pique un peu les yeux… Mis à part pour les couvertures qui elles sont de qualité!

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