News : Iko Uwais

Movie Star: Iko Uwais - Silat.net

Il aura suffi d’un seul film pour que l’artiste martial et acteur Iko Uwais connaisse la célébrité. Et pas n’importe quel film, puisqu’il s’agit du chef-d’oeuvre The Raid signé par le metteur en scène gallois Gareth Evans. L’acteur indonésien de 41 ans est un fidèle du réalisateur, qui lui a confié son tout premier rôle dans Merantau, et qui fera à nouveau appel à lui pour son autre chef-d’oeuvre, The Raid 2. On a croisé Uwais chez Keanu Reeves dans l’excellent Man of Tai Chi, on l’a brièvement aperçu dans Star Wars : Episode VII – le Réveil de la Force, et il a enchaîné avec Headshot, Beyond Skyline, 22 Miles, The Night Comes for Us, Stuber, Triple Threat, Snake Eyes, Vengeance aux Poings et Expendables 4. Il a également participé à la série Wu Assassins.

The Expendables' Star Iko Uwais Is Back in Action in First 'Timur' Image

C’est par le biais du média américain Deadline que l’on apprend qu’il est actuellement en train de monter sa propre boîte de production, qui s’appellera Uwais Pictures. Le but : mettre en chantier des films revenant aux sources de son succès, à savoir des petits budgets, des tournages en Indonésie, et de la baston viscérale pure et dure! Et comme il est très motivé, il a déjà 2 films en boîte et prêts à être distribués : Timur, qui revient sur la crise des otages de Mapenduma en 1996, qui le voit endosser le rôle principal, mais qui le voit également pour la toute première fois prendre le rôle du metteur en scène! La seconde oeuvre s’intitulera Ikatan Darah, et aura un pitch plus classique avec un ancien combattant venant au secours de son petit frère pris dans l’engrenage des jeux d’argent et des menaces mafieuses qui en découlent.

Ca fait très plaisir de voir Iko Uwais motivé pour développer sa filmographie 😉

inspiré par la mission de sauver des otages en Indonésie, le film d'East devient le

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En bref : Jour de Chasse

JOUR DE CHASSE - Maison4tiers - Voir le film d'Annick Blanc dès maintenant!

En bref, j’ai vu Jour de Chasse d’Annick Blanc, film canadien qui va suivre la rencontre de Nina avec des chasseurs, dont elle va intégrer le clan alors qu’elle fuit son ancienne vie. Il s’agit du premier long pour la réalisatrice, qui comme pour ses courts précédents, en a également rédigé le scénario. Son film baigne dans une atmosphère étrange travaillée avec soin, et on ne sait pas réellement vers quoi Nina et ses compagnons vont se diriger. On ressent des tensions parfois sexuelles, parfois brutales, et la très belle photographie de Vincent Gonneville se lie agréablement avec la mise en scène sensitive d’Annick Blanc. Nahéma Ricci apporte une belle sensibilité à ce film vaporeux et hypnotique.

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En bref : Tatami

Tatami - Film 2023 - AlloCiné

En bref, j’ai vu Tatami de Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv, film américano-géorgien qui va suivre une judoka iranienne lors des championnats du monde, à qui on va demander d’abandonner par peur qu’elle croise la judoka israélienne également en compétition. La première heure est assez distanciée, avec toutefois un beau rendu en noir et blanc, mais avec peu d’impact émotionnels vis-à-vis de la judoka. Les séquences de combats manquent de punch et de suspense. La 2ème heure s’avère plus intéressante avec l’étau qui se resserre autour de Leila et de sa coach Maryam (incarnée par la co-réalisatrice Zar Amir Ebrahimi).

Ce récit renvoie au cas réel du judoka iranien Saeid Mollaei aux championnats du monde de Tokyo en 2019, à qui on a intimé l’ordre d’arrêter la compétition afin qu’il ne croise pas son adversaire israélien. En filigrane, le film fait également écho aux récits de la boxeuse Sadaf Khadem, de la grimpeuse Elnaz Rekabi et de la taekwondoïste Kimia Alizadeh. La 2ème heure s’avère donc plus incisive et permet de mettre en avant le talent de l’actrice Arienne Mandi. Le film dénonce évidemment l’archaïsme de la vision de la femme par le régime démocratique islamiste iranien, dont on a encore eu un exemple récent avec l’étudiante Ahou Daryaei. Tatami aurait gagné à être plus condensé et plus impactant, mais il a le mérite de dénoncer des faits très graves qui malheureusement sont encore cautionnés de nos jours…

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En bref : Subteran

Subteran - Série TV 2025 - AlloCiné

En bref, j’ai regardé Subteran, une série qui va nous raconter les déboires d’une femme dont le copain policier a été tué, et qui devient la cible d’une organisation mafieuse. Cette série dispo sur Netflix nous vient de Roumanie et est une création du Britannique Steve Bailie. On navigue dans une atmosphère sombre plutôt bien travaillée, avec une Ana Ularu convaincante dans le rôle de cette femme qui voit sa vie s’effondrer, mais qui n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort. A ses côtés, Cezar Grumazescu joue son personnage de truand avec une belle ambivalence et un certain sentiment d’urgence. Irina Artenii s’amuse beaucoup avec son personnage bien border-line, et son duo avec Pana Cosmin Teo oscille habilement entre moments intenses, touchants et parfois drôles. Florin Piersic Jr solidifie son personnage au fur et à mesure des épisodes, surtout lorsqu’il entre dans un registre plus émotionnel. La mise en scène s’avère soignée, avec quelques recherches esthétiques régulières qui nous immergent davantage dans ce thriller pesant. Le récit n’est pas follement original, mais l’écriture des personnages et la tension permanente apportent une certaine épaisseur, et Subteran s’avère être une découverte plutôt sympathique!

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En bref : La Damnée

La Damnée de Abel Danan (2023) - Unifrance

En bref, j’ai vu La Damnée, un huis-clos horrifique signé Abel Danan, qui voit la jeune Yara être confrontée à des visions et des hallucinations de plus en plus inquiétantes. Le metteur en scène fait preuve d’une belle maîtrise visuelle et appose une certaine patte à son oeuvre avec de belles idées. Il y a quelques ralentissements par moment, mais l’ensemble se regarde comme une belle curiosité dans le paysage cinématographique français. On peut toutefois lui préférer le Kandisha de Maury et Bustillo, ou le Roqya de Saïd Belktibia, mais on appréciera l’investissement de Lina El Arabi dans un rôle très difficile, elle qui est présente sur quasiment chaque plan du film!

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