
En bref, j’ai vu La Damnée, un huis-clos horrifique signé Abel Danan, qui voit la jeune Yara être confrontée à des visions et des hallucinations de plus en plus inquiétantes. Le metteur en scène fait preuve d’une belle maîtrise visuelle et appose une certaine patte à son oeuvre avec de belles idées. Il y a quelques ralentissements par moment, mais l’ensemble se regarde comme une belle curiosité dans le paysage cinématographique français. On peut toutefois lui préférer le Kandisha de Maury et Bustillo, ou le Roqya de Saïd Belktibia, mais on appréciera l’investissement de Lina El Arabi dans un rôle très difficile, elle qui est présente sur quasiment chaque plan du film!
