Les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion de faire quelques rattrapage sur des films légers à côté desquels j’étais passé. C’est le cas avec Comme des Bêtes, un film d’animation produit par Illumination Entertainment, responsables de Moi, moche et méchant et des Minions, ce qui explique un peu pourquoi j’étais passé à côté… Mais franchement, ce film signé Chris Renaud et Yarrow Cheney possède un vrai bon rythme et des personnages attachants et travaillés, ce qui fait de ce Comme des Bêtes une très belle proposition dans le domaine du dessin animé!
Max, un gentil Jack Russell, vit une existence idyllique auprès de sa maîtresse Katie. Ils vivent à Manhattan et les jours se suivent dans une atmosphère paisible et affectueuse. Jusqu’au jour où Katie recueille un nouveau chien, Duke. La cohabitation va être rude pour les 2 canins, mais le pire est à venir… Il y a dans ce film un sens de l’humour immédiat très bien dosé et on va découvrir tout un bestiaire aux personnalités bien précises. On a une Gidget qui se prend pour une princesse et qui s’avère bien fun, un lapin nain tout mignon et bien surprenant, un chat obèse qui doit constamment lutter contre son envie de bouffe (ce qui donne lieu à quelques situations bien drôles), et plein de personnages secondaires tout aussi intéressants.
Comme des Bêtes va voir Max et Duke en mode survie dans les rues de New-York, alors qu’ils sont pourchassés par la fourrière et qu’ils vont découvrir les habitants des bas-fonds… C’est vraiment très moderne dans l’écriture et dans l’humour, et ce dessin animé s’avère bien surprenant par son rythme et son mélange d’action et d’émotion. Il fonctionne du début à la fin sans temps morts, avec quelques scènes d’action bien pêchues que ne renieraient pas les grands réals hollywoodiens (mention à la belle référence jurassique ^^). C’est coloré, drôle, enlevé et parsemé de belles références, et on nage parfois en plein délire absurde, comme avec la série télé hispanique ^^.
La précision dans l’animation est impressionnante, avec un très grand travail sur la gestuelle des protagonistes, ou encore avec les effets de mouvements pour les longs poils de Duke, exercice très périlleux dans le domaine, ou encore sur la recréation de New-York! La colorisation est elle aussi très réussie, et on assiste avec ce film à un très beau spectacle à la fois drôle et émouvant! Une très belle surprise qui me réconcilie avec le genre de l’animation, qui ne m’avait pas trop attiré ces derniers temps.