Avengers 6: Effort maximal

Beaucoup de conclusions dans cet Avengers 6, à commencer par la guerre entre les Avengers et Kang! Mark Waid s’est vraiment mis en mode Jonathan Hickman pour nous narrer ces batailles temporelles, et il faut bien s’accrocher pour suivre le récit! Mais le résultat est un arc relativement captivant, qui a le mérite de creuser des questions métaphysiques et scientifiques très intéressantes, et ça change évidemment du comics mainstream! On a donc 2 versions de Vision qui dirigent l’assaut contre différents Kang, en leur envoyant des Avengers de différentes strates temporelles. La guerre se mène dans le passé, en Egypte, en 2948 avant JC, mais aussi dans le futur, sur la planète Sacniaa en 7215 après JC! Les récits triturant le flux spatio-temporel sont très souvent fascinants, avec les paradoxes qu’ils ne peuvent empêcher de créer, et Mark Waid gère sa partition avec une très belle aisance scénaristique. Et il semblerait bien que l’équipe ait enfin trouvé un moyen définitif de mettre un terme à la menace Kang! Mike Del Mundo assure au niveau de la partie graphique, avec une sorte de crayonné éthéré qui semble lui aussi se distordre dans le flux spatio-temporel!

Waid enchaîne directement en mode teen sur le 6ème épisode des Champions, qui voit l’équipe menée par Miss Marvel travailler son sens de la cohésion et de la coopération lors d’une partie de paintball bien fun! La célébrité des Champions ne leur fait pas prendre la grosse tête, et ils gardent toujours à l’esprit ce pourquoi ils ont quitté les Avengers: toujours oeuvrer pour la population. A nouvelle super-équipe de héros, nouvelle super-équipe de vilains! Mark Waid nous livre des antagonistes de poids avec les Freelance, une team de 5 super-ados accros aux billets verts, et qui se vendent aux plus offrants. Chaudard, Cursed Cass, Crush, Puissante et Panique possèdent des aptitudes qui en font de redoutables adversaires, et ils ont un plan bien à eux pour mettre à mal la popularité des Champions…

Conclusion aussi pour les Uncanny Avengers, avec la fin de la guerre contre Crâne rouge! Deadpool est dans un sale état, roué de coups par une Malicia sous le contrôle mental de Crâne, mais… Et si cela faisait aussi partie du plan? Kevin Libranda et Pepe Larraz assurent une belle partie graphique, et les rapports sont bien tendus entre Malicia et Captain America… Ce dernier agit toujours de manière très étrange, et il souhaite récupérer le cerveau du Professeur Xavier, officiellement pour qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains… Mais Malicia n’est pas du même avis, et préfère le détruire… Cette Equipe Unité semble sur le point d’être démantelée, et la fin de l’épisode 22 est inattendue et très touchante, surtout pour Deadpool!

2 excellents épisodes pour Occupy Avengers, grâce à un David F. Walker en très grande forme! J’adore les récits puisant dans la richesse du monde Marvel et nous permettant de redécouvrir des personnages secondaires que l’on avait pas croisé depuis un moment. C’est le cas avec Hawkeye qui se fait proprement démonter la tronche par Nighthawk, un super-héros très 1er degré fonctionnant en mode Punisher. On retrouve également Nightshade, une ancienne super-vilaine reconvertie, qui fait équipe avec Nighthawk. Et Red Wolf est toujours de la partie, lui qui traîne avec Hawkeye en ce moment pour l’aider sur ses enquêtes. L’aspect très réaliste et espionnage de cette série fonctionne vraiment bien, et on est loin des combats titanesques pour se rapprocher d’une ambiance beaucoup plus street. Carlos Pacheco aux crayons emballe le tout de très belle manière également, et cette histoire de robots à apparence humaine (les fameux LMD) s’avère bien prenante!

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