Marvel Heroes 3 : Sinistre Machination

3ème numéro pour ce trimestriel constitué de 272 pages, un bon petit pavé de comics dans lequel on retrouve les séries Secret Warriors, Royals et Hulk, pour un ensemble de pas moins de 13 épisodes! On commence par 4 épisodes de Secret Warriors, qui va voir Quake poursuivre sa traque de Deadpool, puisque elle compte bien lui faire payer la mort de l’agent Phil Coulson! Elle semble bien résolue à franchir une limite, et à tuer pour de bon ce vieux Wade! Pendant ce temps, la jeune Lunella va elle aussi tenter de mettre la main sur Deadpool. Mais un problème bien plus grand va se révéler à eux, quand ils vont trouver la planque du Fauve Noir, qui abrite des dizaines de jeunes cobayes Inhumains! Les Secret Warriors vont les libérer et les aider à retrouver leurs familles respectives. Matthew Rosenberg va convoquer Monsieur Sinistre et Magie à cette épopée, qui s’avère sympathique mais qui reste relativement classique au final. On n’a pas vraiment l’impression de trop progresser dans l’intrigue, qui s’offre quelques à-côtés avec les tiraillements amoureux entre Miss Marvel, Enfer et Quake.

4 épisodes pour Royals ensuite, qui va se concentrer sur les Inhumains restants. La navigation entre le futur, le présent et le passé est plutôt agréable de la part d’Al Ewing, avec un Marvel Boy version vieillissante qui tente encore de sauver l’univers. Il est accompagné par un Maximus vieillissant également, dans ce monde désolé prenant place 5000 ans dans le futur. La visualisation de certains décors s’avère très intéressante, avec des dessins signés Kevin Libranda et Javier Rodriguez qui lorgnent du côté des comics 60’s psychédéliques. Il y a par moments une certaine atmosphère envoûtante, mais elle n’est présente que par parcimonie. Le reste est plus convenu, avec un récit étrange qui voit la reine déchue Médusa s’amouracher de Gorgone… Niveau crédibilité, ça ne le fait pas trop. Mais les aspects cosmiques sont plutôt complexes et bien rendus visuellement.

On termine avec 5 épisodes de Hulk, la série consacrée à Jennifer Walters! On a là de vraies fluctuations au gré des épisodes, et un certain problème à se la jouer trop bobo new-yorkais… L’intrigue à base de présentateur d’une web-émission culinaire, ça fait vraiment très branché, mais c’est vraiment très plat aussi… Même s’il ingère une substance qui va le transformer en monstre. On a droit aux réactions des réseaux sociaux, un incontournable dans un comics qui se veut à la pointe de la modernité… Mais ça remplit des cases pour pas grand-chose. Et d’un coup, on a droit à un épisode un peu plus dense que les précédents, avec une volonté plus profonde d’explorer la peur de devenir un monstre. Une peur que Jennifer Walters connaît bien, et elle va tenter le dialogue avec ce présentateur web qui a muté et qui flippe totalement en détruisant tout sur son passage. Le dernier épisode est quant à lui carrément catastrophique, avec ce rendez-vous style Tinder qui n’a strictement aucun intérêt, et qui baigne dans un humour complètement foireux. Ca fait toujours plaisir de voir Hellcat, mais elle non plus ne brille pas dans cet épisode…On a connu Mariko Tamaki en meilleure forme, et sa Miss Hulk grise a un meilleur potentiel que ça…

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