L’Arme fatale 2 (Richard Donner, 1989)

Riggs et Murtaugh reviennent pour lutter cette fois contre des diplomates véreux orientés vers le trafic de drogue. On prend donc la même recette ayant fait le succès de L’Arme fatale, et on y rajoute un élément comique supplémentaire avec le mythique Leo Getz (« Tout ce qui s’achète, Leo le Getz »!), ainsi qu’une touche féminine avec les charmes de Patsy Kensit!

Poursuivant le filon très efficace du premier opus en baignant dans une atmosphère californienne similaire, L’Arme fatale 2 est un spectacle réjouissant typique du cinéma 80’s. Même si la saga est un cran en-dessous de celle de John McLane, elle se poursuit avec un mélange d’action et d’humour détonnant, tout en apportant des précisions sur le passé obscur de Martin Riggs. Mel Gibson et Danny Glover possèdent l’essence de leurs personnages, et c’est un réel plaisir de les voir reprendre du service face à des diplomates sud-africains et leurs gardes armés. D’ailleurs les similitudes avec Piège de Cristal sautent aux yeux, avec ces bad guys aux forts accents germaniques dont l’un d’eux se prénomme même Hans! Fidèle à la coutume 80’s, le bad guy est sans pitié, avec ses ennemis comme ses hommes de main, et Joss Ackland semble prendre son pied à jouer le boss Arjen.

Les séquences cultes sont nombreuses, et l’on peut évoquer la fameuse scène des chiottes, où Richard Donner parvient à mêler tension, humour, émotion et PQ dans un mélange extrêment bien équilibré, qui sera la marque de fabrique de la saga (sans le PQ pour les autres films toutefois). La folie de Riggs, très présente dans le premier épisode avec ses tendances suicidaires, resurgit ici également et nous offre un moment de destruction très original!

Joe Pesci est excellent dans le rôle de Leo Getz, ce truand filou qui ne la ferme jamais, et est aux antipodes des rôles inquiétants de chez Scorsese! Leo Getz est un allié désastreux, et donne au film une touche de folie supplémentaire! Quand à Patsy Kensit, elle n’est pas seulement un moyen de découvrir la face sensible de Riggs, mais possède une vraie sensualité qui fait de son personnage un être fragile et envoutant.

L’Arme fatale 2 est un opus très solide où la complicité de Riggs et Murtaugh se solidifie davantage, et ça va être un plaisir de revoir le 3!

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4 réponses à L’Arme fatale 2 (Richard Donner, 1989)

  1. Matt Murdock dit :

    Celui m’a marqué plus que les autres.
    A chaque fois que je relis un cours sur les immunités diplomatiques je pense au méchant de l’Arme Fatal 2 qui vide son chargeur sur Mel Gibson en en montrant sa carte de diplomate à Danny Glover.

  2. Wade Wilson dit :

    Ca fait partie des moments cultes qui jalonnent ce film, effectivement! C’est également mon préféré, car tout ce qui a été créé dans le premier prend encore plus d’importance: la relation entre Riggs et Murtaugh, l’ambiance 80’s énorme, la zik… Et l’ensemble reste l’une des meilleures sagas cinématographique! Leo Getz rules!!!

  3. Greg Armatory dit :

    Un de mes films d’action préféré et mon préféré de la saga. J’adore les ingrédients, les persos et les situations qui les mettent en valeur et cette dernière séquence sur le bateau avec un Riggs vengeur, j’en ai toujours quelques frissons. Et pour rajouter à la parenté avec les Die Hard, les deux séries ont eu droit à la musique de Michael Kamen dont on retrouve parfois des accents communs. Mais des accents comme ça on aime !!!
    Merci pour cette critique en tout cas que j’approuve totalement !

  4. Wade Wilson dit :

    Michael Kamen est très certainement l’un des compositeurs les plus prolifiques des années 80, avec bon nombre de BO à son actif! J’adore ses sonorités urbaines qui augmentent encore l’impact des actioners de l’époque! Tu fais bien de souligner l’importance du personnage, et je te remercie pour le compliment! 😉

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