Deadpool 4

Ce 4ème et dernier numéro du magazine Deadpool (ça valait bien le coup de relauncher encore) propose une saga tie-in à l’événement Absolute Carnage, avec la mini-série Absolute Carnage vs Deadpool. Je vous disais ce que je pensais du 3ème numéro consacré à l’event principal juste ici, et il s’avère que ce tie-in se révèle bien plus passionnant!

Le scénariste Frank Tieri avait déjà croisé la route de Wade il y a bieeeen longtemps, à l’époque de la toute première série régulière qui lui était consacrée, et il avait oeuvré sur une poignée d’épisodes en 2001, avec Agent of Weapon X et Funeral for a Freak. Et il revient en belle forme avec un récit que l’on n’attendait pas aussi prenant, puisque de manière générale, les tie-in sont surtout des moyens de monétiser un maximum les events.

Mais le début bien décérébré avec Wade qui souhaite fêter l’anniversaire de Spider-Man va avoir de solides répercussions! Wade va se retrouver à l’institut Ravencroft, qui a subi quelques dégâts de la part de Carnage… Et il va tomber en plein colloque symbiotique, point de départ d’un combat bien sanglant! Visuellement, Marcelo Ferreira et Jack Jadson créent une ambiance bien dense, entre les couleurs froides de l’immense manoir et les couleurs chaudes des Symbiotes! Il y a une belle identité visuelle, tout en offrant une stature intéressante aux différents ennemis. Les Symbiotes ont franchement de la gueule avec leur symbole spirale, et vont donner du boulot à notre cher Wade!

Frank Tieri manie efficacement le ton désinvolte de Deadpool, et nous balance quelques punchlines bien senties histoire d’emballer le tout encore plus efficacement (« Un gros flingue à la Liefeld que j’ai volé à Cable et qui me file une hernie rien qu’à le soulever. »)! Ca saigne, c’est drôle, et on y croise quelques vieilles trognes comme Feu Follet, Freak ou Spider-Man donc, et le rythme bien enlevé achève de faire de ces 3 épisodes un excellent moment! Quand le mélange gore-humour fonctionne de cette manière, ça fait sacrément plaisir quand même!

J’avais entendu parler de l’Arme H sans avoir encore eu l’occasion d’y jeter un oeil, c’est chose faite avec la découverte dans l’épisode suivant de cet hybride Hulk/Wolverine! Clayton Cortez est un soldat ayant été génétiquement modifié, et il apparaît dans cet épisode lié à la saga Absolute Carnage. Jed MacKay nous balance un récit à base de soldats et de mercenaires bien testotéroné, et va nous immerger dans des situations au suspense plutôt bien amené. En reprenant brièvement les événements ayant mené à cette nouvelle expérimentation, il nous replonge rapidement dans l’historique Marvel, car au final, beaucoup d’événements auront découlé du fameux sérum du Super-Soldat

Après avoir posé ses bases solides, MacKay va se diriger vers un récit d’action qui a de la gueule, grâce à Stefano Raffaele, que je ne connaissais pas, tout comme MacKay. Il y a une dimension très adulte dans cet épisode, qui propose des enjeux importants et un récit complexe. Une très belle surprise également, et le personnage de Cortez est un nouveau venu que j’espère revoir!

On termine par 2 courts épisodes consacrés à Domino, que j’appréhendais un peu au vu de la prestation précédente de Gail Simone. Mais ils sont signés Fabian Nicieza et Dennis Hopeless, donc on sent une amélioration ^^ Il s’agit d’histoires tirées de l’Annual consacré à la mercenaire chanceuse, et qui ne vont rien révolutionner. Mais ils s’avèrent agréables, avec notamment ce retour sur sa relation avec Cable au fil des années. Les dessins de Juan Gedeon rendent bien hommage à ce bon vieux Nate, dans un style 90’s bien pêchu. Leonard Kirk quant à lui assure une partie graphique plus classique dans le récit qui voit Domino aux prises avec la Dynamo Pourpre, et ce qui est intéressant, c’est qu’il se situe juste après que le mariage de Colossus ait été annulé. Je ne savais pas qu’ils avaient fricoté ensemble ces deux-là, et voilà qu’ils se recroisent ^^

Fin des aventures pour Deadpool en version magazine, et le prochain rendez-vous se fera en novembre en version librairie, avec le premier volume de la série signée Kelly Thompson et Chris Bachalo (j’adore Bachalo!!!).

 

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