Ces derniers mois chez Marvel, le super-vilain Carnage était de retour pour asservir le monde! Dans ce 3ème mensuel consacré à l’événement, on va assister au combat final entre Carnage et Venom, aidé par plusieurs super-héros. Ca nous permet d’avoir un aperçu de ce que pourrait donner Venom 2, qui verra les 2 Symbiotes s’affronter pour la première fois à l’écran!
Le scénariste Donny Cates a oeuvré sur plusieurs séries consacrées à Venom, et il est donc logiquement en charge de ce crossover très sanglant! Il est accompagné par Ryan Stegman et Mark Bagley aux dessins, et l’équipe va dérouler un récit sympathique et coloré. Voir Eddie Brock aller au combat sans son symbiote est assez émouvant, et il est épaulé par Miles Morales, Captain America ou encore Wolverine. C’est rythmé et visuellement sympa, même si l’ensemble n’est pas non plus transcendant.
Le tie-in consacré à Captain Marvel est quant à lui assez à côté de la plaque, avec l’appropriation du chat/Flerken de Carol Danvers par un symbiote… Les débuts de la scénariste Emily Ryan Lerner ne feront pas date, et le trait d’Andrea Broccardo non plus… Le principe des tie-in est de multiplier les épisodes lors d’un événement majeur, on en a ici un exemple assez fade…
Le tie-in sur Scream est déjà plus logique, et s’inscrit dans la continuité du récit principal de l’événement. L’affrontement entre Scream et Carnage est bien sanguinolent et va laisser un personnage sur le carreau. Cullen Bunn joue une partition efficace au stylo, tandis que Gerardo Sandoval gère son crayonné, avec un très bel encrage renvoyant quelques décennies en arrière pour un résultat plutôt savoureux. Il y a une très belle visualisation du personnage de Scream, et même si le récit n’est pas non plus des plus dingues, ça se lit agréablement.
Deadpool vient vite faire un caméo dans le dernier épisode, histoire de rappeler qu’il n’est jamais loin lorsqu’il y a des bains de sang. Un autre aspect intéressant est la relation entre Eddie et son fils, qui va être amenée à évoluer prochainement.L’ensemble reste correct, avec une fin ouverte sur le méchant Knull, et même s’il n’y a pas de quoi déplacer les foules, c’est du comics mainstream qui se lit tranquillement.