L’Arme fatale 3 (Richard donner, 1992)

3ème aventure pour Riggs et Murtaugh, toujours sous la direction de Richard Donner! Le climat reste le même, les personnages sont toujours fidèles à eux-mêmes, et l’action et l’enquête ne dérogent pas aux règles instituées depuis 1987. Et cette continuité s’avère un gage de qualité remarquable, cette 3ème aventure parvenant à être aussi prenante que les précédentes!

Murtaugh est à quelques jours de la retraite, et Riggs va évidemment le mener vers une enquête difficile et dangereuse! L’opposition de caractères entre les deux flics est toujours aussi savoureuse, Mel Gibson et Danny Glover connaissant leurs personnages par coeur! La complicité affichée à l’écran reflète celle des deux acteurs, et donne au film une authenticité comique qui en fait un excellent buddy movie. Alors quand vous ajoutez à cela le retour de Leo Getz (sous-employé malheureusement!) et une fliquette chevronnée (Renée Russo, excellente!) qui parvient à déstabiliser Riggs, on se retrouve en terrain connu, mais avec juste ce qu’il faut d’originalité pour renouveller la recette qui fonctionne de manière d’autant plus efficace!

Le point faible du film selon moi, c’est le bad guy totalement insignifiant. Joué par Stuart Wilson, Jack Travis n’est qu’un personnage construit selon les poncifs habituels (déterminé, froid et cruel) mais sans les sublimer. Gary Busey dans le premier film ou Joss Ackland dans le second possédaient respectivement le grain de folie et la suffisance qui leur conférait une personnalité propre. Jack Travis pourrait être remplacé par n’importe lequel de ses sbires, le résultat serait identique…

Mais la saga L’Arme fatale ne se construit heureusement pas que sur ses oppositions bons flics-bad guys, et la relation entre Riggs et Murtaugh est très importante. Riggs fait désormais partie intégrante de la famille Murtaugh, ce qui donne lieu à des gags sympas! Parallèlement aux enquêtes traitées, cette saga met finalement en avant des valeurs familiales très importantes, contrastant avec la brutalité des crimes montrés. Riggs trouve un équilibre grâce à Murtaugh, et Murtaugh laisse éclater sa part de folie grâce à Riggs! On se croirait presque dans une relation de couple, et le tandem a conscience de la force de leur amitié!

La mise en scène rodée de Donner est toujours aussi efficace, et Michael Kamen accentue son aura sonore sur la saga avec les participations d’Eric Clapton et Elton John (David Sanborn est aussi crédité pour la musique!). L’identité sonore de la série perdure et fait résonner cette fibre 80’s si reconnaissable, et L’Arme fatale 3 maintient le cap de la série!

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