Breaking bad saison 5, partie 1 (Vince Gilligan, 2012)

Et voilà, il va falloir patienter un an avant de pouvoir découvrir les 8 derniers épisodes de l’ultime saison de la série signée Vince Gilligan! Une manière de jouer sur les mots donc, mais quoi qu’il en soit, cette saison (demi-saison, pardon) a proposé son lot de rebondissements en faisant toujours preuve d’un sens de l’écriture d’une maîtrise absolue de la part du staff de Gilligan! On pourrait trouver 1 ou 2 moments pas franchement utiles (Skyler, arrête de geindre!!!), mais ce mi-parcours a permis encore une fois de développer des personnages forts dont les potentiels surprennent encore!

Vince Gilligan s’amuse avec les codes de sa série, lui offrant notamment lors d’un épisode un aspect western sacrément bien emballé! Au fil des années qui passent, Breaking bad renforce son statut de série culte et incontournable, en brossant le portrait de ces bons vieux Walter et Jesse pris dans l’engrenage infernal qu’ils ont eux-même mis en place. Le circuit de la Bleue a repris après les évènements hallucinants de la 4ème saison, et le nouveau roi entend bien conserver son titre… On redistribue les cartes pour un jeu toujours aussi dangereux, et ça fait toujours autant plaisir de suivre ces situations improbables et complètement dingues!

Mike prend de l’ampleur dans cette saison, et c’est totalement mérité pour son interprète Jonathan Banks, capable d’apporter une complexité étonnante à l’homme de main de Fring. Le voir passer de son rôle de tueur froid et implacable à celui de grand-père attentionné montre toute la dualité d’un homme déterminé à assurer l’avenir de sa famille. Jonathan Banks possède une gueule et un charisme qui font de ce papy bienveillant l’un des personnages les plus intéressant de cette série. Evidemment, Bryan Cranston s’affirme comme un acteur génial, avec son Walter qui s’est imperceptiblement métamorphosé depuis la fabrication de meth dans le camping-car! Il pose un personnage qui s’est affirmé au fil des saisons, faisant évoluer son lien avec Jesse par la même occasion. Jesse qui doit lui aussi beaucoup à son interprète Aaron Paul, composant un personnage complètement réaliste alternant entre le besoin d’agir et les périodes de doute.

Breaking bad poursuit de la plus belle manière ce qui a été commencé lorsque, il y a 5 ans, un professeur de chimie effacé s’associait avec un dealer sans envergure, pour donner lieu à ce qui reconfigurera la carte du trafic de drogue au Nouveau-Mexique de manière explosive!

 

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