Stephen Hopkins réalise son second film avec ce Freddy 5, qui voit Alice recommencer son combat contre Krueger, alors qu’elle pensait en avoir définitivement terminé avec lui. Cette fois-ci, le boogeyman veut s’en prendre à l’enfant qu’elle attend, utilisant les rêves du foetus pour atteindre Alice et ses amis. Encore une fois, la saga se poursuit en apportant des modifications au concept original, et même si le film de Stephen Hopkins (qui réalisera par la suite Predator 2) n’est pas aussi réussi que les épisodes 1, 2 et 4, il n’en constitue pas moins une série B sympathique.
Lisa Wilcox est donc de retour dans le rôle d’Alice, et son petit copain Dan est également de la partie. Hopkins reconstruit l’univers cauchemardesque de Freddy avec soin, même si l’ambiance est moins marquée. Freddy parvient à atteindre les amis d’Alice alors que celle-ci est éveillée, et elle ne va pas tarder à comprendre comment agit le croquemitaine. Robert Englund est toujours présent dans ce rôle mythique qui lui colle à la peau, et il explore une autre facette de son personnage puisque sa mère est présente! Amanda Krueger, que l’on avait déjà pu apercevoir dans l’épisode 3, va tenter de contrer l’abomination qu’est son enfant, et cette fois-ci on a droit aux images du passé, alors que le récit était simplement évoqué jusqu’à présent… On assiste donc à la naissance du monstre dans un cauchemar faisant office de flashback, et la présence d’Amanda devient très importante.
L’une des scènes marquantes du film est celle où Mark affronte Freddy: ce geek parvient à se transformer en super-héros dans son rêve, et cette scène constitue un bel hommage aux comics, visuellement très réussie! Le rythme s’avère sinon moins soutenu que dans l’opus précédent, mais Freddy 5 reste cependant une bonne série B. Krueger quitte les 80’s avec ce film, pour entrer en plein dans les 90’s!