Les news de la semaine : Schlager Parade

Le Kinepolis Mulhouse a entamé la rénovation de son parking en novembre dernier, et a décidé de redonner un coup de fraîcheur à ses murs en mode street art, grâce à l’incontournable Orlinda Lavergne! C’est l’artiste Oakoak qui nous a gratifié de la 1ère oeuvre, avec un Milhouse graffeur en herbe qui vous surprendra à la sortie du parking!

La suite avait été retardée, mais le chantier va reprendre de plus belle le samedi 4 juillet, avec l’invasion des lieux par le Schlager Club, collectif mulhousien aguerri aux ravalements de façades! Initialement, une bande de potes passionnés de graff qui ont eu l’idée de créer une association en 2014 afin de partager leurs ressources et leurs idées, les amenant à un beau développement! On les voit notamment au Mulhouse Art Fair, au Art3f et dans pas mal de structures locales, DMC notamment!

Aux dernières nouvelles, ils devraient être 7 à venir égayer les murs le samedi 4 juillet dans l’après-midi, et leurs inspirations multiples vont certainement donner lieu à de très belles créations!!! Ils ont carte blanche et vont se balader sur plusieurs étages, afin d’apposer leurs marques et faire rêver ceux qui y passeront! Vous êtes les bienvenus pour suivre l’évolution des graffitis qu’ils vont nous concocter et qu’ils ont gardé secrets pour l’instant! En attendant, je vous invite à aller checker leur boulot sur leurs différentes pages, et on attend avec impatience l’arrivée de Niack One, Kean, Sven, Yrak Fernand Kayser, Djé One et Edouard Blum!

 

Kean
« Périscope »
195x116cm
Acrylic on linen

 

La suite est nettement moins réjouissante, puisqu’on apprenait cette semaine la disparition de Patrick Poivey, à l’âge de 72 ans. Si son nom ne vous dit rien, vous le connaissiez pourtant très bien, puisque vous avez dû l’entendre tellement de fois… S’il a commencé en tant qu’acteur au théâtre dans les années 70 et au cinéma au début des années 80, il a entamé une carrière parallèle dès les années 70, en se lançant dans le doublage de films. Il commence avec Panique à Needle Park (1971), dans lequel il fait la voix française d’Al Pacino. Dès le début, il côtoie les stars… Et ce ne sera que le début d’une carrière immense!!!

Il doublera par la suite le tout jeune Mel Gibson (Tim, 1979), Dennis Quaid (Les Dents de la Mer 3, 1983), Matt Dillon (Le Kid de la Plage, 1984), Brad Dourif (Dune, 1984)… Mais c’est la série Clair de Lune en 1985 qui va le rendre indissociable d’un tout jeune acteur, un certain Bruce Willis !!! Dès lors, il doublera la quasi-intégralité des oeuvres du fameux John McClane, de Meurtre à Hollywood en 1988 à Survivre en 2020, soit quasiment 5 décennies de fidélité !!! Son timbre si caractéristique est certainement la voix la plus connue dans le domaine du doublage de films, et pour les enfants des années 80, c’est une immense perte… On aura vécu sans le savoir une proximité qui aura duré des années, puisque quand on regardait tous ces actioners et policiers qui passaient à la télé, on les regardait bien sûr en VF, avant de devenir des puristes de la VO! 😉

Et si Patrick Poivey est indissociable de Bruce Willis, il l’est également de bien d’autres acteurs emblématiques : James Belushi du Proviseur (1987) à Happy New Year (2011), Tom Cruise de Top Gun (1986) à Austin Powers dans Goldmember (2002), Don Johnson de Dead Bang (1988) à Section 99 (2017), Mickey Rourke de Rusty James (1983) à Domino (2005), mais aussi Bill Murray, Michael Biehn, Kevin Costner, Terence Hill, ou encore Kyle MacLachlan dans Twin Peaks! C’est une carrière monumentale qu’il laisse derrière lui, un héritage nous rappelant à quel point le doublage est un art, dans lequel il était passé maître depuis des décennies…

 

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