Deadpool 5 : Mes deux Papas

J’ai l’impression d’assister à une succession de one-shot dans la série principale Deadpool… Comme si Skottie Young n’avait pas de plans à long terme pour le Merc with a Mouth, c’est assez étrange… Quoi qu’il en soit, il y a une très bonne surprise dans cet épisode, avec le retour d’un bad guy emblématique, j’ai nommé… Ergot Noir!!! Ouaip, ça fait un bail qu’on l’avait pas croisé celui-là, c’était à l’ère Joe Kelly, c’est dire!!! Il a d’ailleurs abandonné son costume de poulet, c’est vraiment dommage!!! Le premier dialogue entre lui et Wade est excellent, quand Ergot Noir affirme à Deadpool qu’ils se sont déjà rencontré, et que Wade ne se rappelle pas! ^^ Bon, son look vaudou est un peu plus classe, et son pouvoir de zombification est pas mal finalement! Mais à part ces retrouvailles et l’aspect nostalgique, c’est plutôt convenu comme récit, faut bien avouer… Mais Scott Hepburn assure toujours une belle partie graphique, ça fait plaisir!

Cet arc sur le Maître Archétype dans la série Spider-Man/Deadpool commence à vraiment traîner en longueur… Et il est intéressant surtout lorsque le Maître Archétype n’est pas là! Je ne suis vraiment pas fan de ce personnage, qui est le tout premier robot L.M.D. du S.H.I.E.L.D. Cette série tourne en rond en offrant quelques passages sympas, mais au final, depuis le début, elle se place juste comme une série secondaire de plus. On croise les Démolisseurs, les Trois Guerriers, toute la team de Wade (avec les requins fans de Netflix Bruce et Deborah!) et ça se lit tranquillement, mais on aimerait bien que ça décolle vraiment à un moment donné! Robbie Thompson s’amuse gentiment avec le 4ème mur (« Il fallait bien que j’utilise la grenade dont je parlais en page 4, pas vrai, les gars? »), mais ne révolutionne pas les aventures de Wade!

C’est Cullen Bunn qui depuis plusieurs numéros nous offre les meilleurs épisodes consacrés à Wade, avec sa mini-série Deadpool Assassin, qui s’avère très généreuse en matière d’humour et d’hémoglobine! Après un plan foireux dû à la Fouine, Deadpool se retrouve avec la Guilde des Assassins aux trousses, et il va s’opposer à eux dans le cadre très touristique de La Nouvelle-Orléans! Le vétéran Mark Bagley apporte une belle énergie aux dessins, et on sent une réelle envie de faire vivre le personnage de la part de Bunn! « Je sais, je sais. « Deadpool, on suit tes aventures depuis Titans N°155. On sait bien que t’es accro à l’adrénaline, l’argent et en quête d’attention constante. » C’est peut-être vrai, mais les gens changent, non? » Ca va donc bien charcler et trancher, avec des jets de sang bien graphiques! ^^ Je n’avais jamais vu quelqu’un se faire démonter la gueule avec une trompette, c’est plutôt sympa! ^^ C’est cool aussi de retrouver le bad guy Blackout, qui se fait bien vanner par Wade : « Tu… As beau faire… Tu… Ne vaux pas Lestat. » 😉 Il y a dans cet épisode un mélange de modernité et de dessin rétro (la manière dont Thrénodie est croquée notamment) qui donne un aspect intéressant. Deadpool Assassin est une excellente mini-série!

On termine par la série la plus faible, celle consacrée à Domino. Gail Simone déçoit énormément, elle qui tenait les rênes de Deadpool (et d’Agent X!) avec classe à l’époque! Et il faut dire aussi que je n’accroche pas du tout au design de David Baldeon!!! C’est caricatural à mort, et ça dénature complètement les personnages. Les héroïnes sont bien moches sur certaines cases, et ce récit qui se veut féministe avance avec la légèreté d’un éléphant… Bon, au moins, l’histoire avec Topaz se termine, et on espère maintenant que la suite sera plus enlevée…

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