Deadpool 2 : L’Instinct du Tueur

On poursuit notre découverte de la reprise du personnage de Deadpool par Skottie Young, dans ce second épisode qui malheureusement démontre que l’artiste ne devrait pas faire trop de vagues… On assiste à une confrontation entre Wade et les Avengers, avec Captain America venu demander son aide à Deadpool, mais dans la grande tradition des malentendus super-héroïques, ça commence toujours par une baston avant de parvenir au dialogue. En fait ça se lit tranquillement, ce n’est pas que c’est mauvais, mais il n’y a pas une once d’originalité dans le propos ou dans le traitement. Résultat, on se retrouve face à du comics mainstream qui ne prend aucun risque, et on est pas forcément impatient d’être le mois prochain pour découvrir la suite… Deadpool est-il devenu trop hype pour que l’on prenne des risques avec lui? La manière dont Young tente de coller à l’univers cinématographique tend clairement vers cette hypothèse… Par contre, Nic Klein fait un très beau travail au dessin et à la colorisation, ce qui rattrape en partie cet épisode.

Constat mitigé pour Spider-Man/Deadpool, avec un épisode franchement laborieux et un second plus intéressant. Cette intrigue basée sur le Maître Archétype n’est pas franchement des plus passionnantes, et le combat contre les LMD ne présente pas grand intérêt… C’est à partir du moment où les Wade et Peter Parker du futur arrivent dans le présent qu’on a un sourcil qui commence à se lever… Les duos entre chaque version des héros donnent lieu à quelques vannes sympas, et la partie psychologique se développe avec un petit intérêt également. Rien de dingue dans cette série qui depuis le début reste trop calibrée, mais au moins ça se lit un peu mieux dans le second épisode.

Episodes 3 et 4 pour Domino, qui lèvent un voile intéressant sur la jeunesse de Neena, avec les fameuses expériences auxquelles elle a été soumise. Elle va ensuite rencontrer Shang-Shi afin de suivre un entraînement intensif, ce qui va ouvrir sur une amourette pas forcément utile scénaristiquement… Son combat contre Topaz reste très classique également, avec des dialogues qui ne brillent pas par leur qualité (« Tiens, roulure. Tu vas le payer très cher. » « Ordure. Tu t’en es pris à mes amis. Monumentale erreur! ») Gail Simone nous avait habitué à un level plus intéressant… Cette série commence donc rapidement à vriller vers quelque chose de très classique, et j’ai bien peur que l’on commence à tourner en rond très rapidement, avec un manque d’emphase et d’éléments dramatiques…

 

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