J’ai revu Hot Rod il y a quelques jours, et j’ai écrit un article que je voulais initialement publier. Mais comme j’en avais rédigé un il y a des années, je suis allé faire un tour sur Salem Center, l’ancêtre de Talking Wade, histoire de remettre la main dessus. Du coup, je me suis replongé dans ma vision de l’époque, et comme l’article était plutôt sympa, j’ai décidé de le republier ici. Ca fait le lien entre le passé et le présent, et ça me permet de ressentir une certaine nostalgie! 😉 Ce qui suit date du 27 juin 2008, et relate la claque que je me suis prise quand j’ai vu ce film pour la toute première fois! 😉
Rod Kimble est un jeune cascadeur un brin décalé qui persévère depuis de nombreuses années dans cette passion dévorante et dangereuse, toujours à la recherche du grand frisson. Lorsqu’il apprend que son beau-père est atteint d’une maladie qui ne lui laisse plus que quelques jours à vivre, Rod décide de tenter le tout pour le tout et de passer à l’étape supérieure afin de réunir les fonds nécessaires à l’opération…
Et là, vous vous dites: oh non, encore un de ces films à message qui grouille de bons sentiments à la guimauve. Héhé… Et bien je vous conseille de jeter tout de suite vos deux rétines sur ce film, car Hot Rod est une pure tuerie qui pulvérise littéralement toute les comédies existantes! Hot Rod est une date dans l’histoire du cinéma, Hot Rod est une légende, Hot Rod est le Graal du film comique (Même si en 2014, une bande de voleurs et tueurs de l’espace a réussi à lui ravir la première place…)!
La première scène est tout simplement hilarante, et place d’emblée le spectateur dans le délire du réalisateur Akiva Schaffer et de la scénariste Pam Brady. Mais le plus incroyable, c’est que le rythme ne baissera jamais durant l’intégralité du film, ce qui est une performance unique en son genre! Le mérite en revient à la scénariste (qui a notamment œuvré sur South Park) dont le script dément est une suite de fulgurances totalement dingues! Aidé par une mise en scène inventive qui joue sur les ellipses et le montage inventif, Hot Rod est en plus interprété par une bande d’acteurs aussi dynamiques que talentueux. La conjonction parfaite de tous les éléments en somme, et ce film est tout simplement LA comédie parfaite, le nouveau mètre-étalon qui met la barre extrêmement haut…
Les scènes d’anthologie se suivent à un rythme infernal, et l’histoire de ce jeune homme qui veut à tout prix réussir pour gagner l’amour de son beau-père est énorme! Dès qu’un moment menace de devenir touchant, il est très vite rattrapé par des gags vraiment inventifs et une approche comique dévastatrice! Qu’il s’agisse de la love-story en puissance, des nerds qui font partie de l’équipe de Rod, des combats homériques avec son beau-père, tout est étudié au millimètre pour que l’impact soit le plus précis possible, et le résultat est inversement proportionnel aux réussites de Rod. Andy Samberg est génial dans le rôle de ce personnage aussi entêté qu’attachant, et tout comme Jorma Taccone qui joue son frère et le réalisateur, ils font partie du gratin du Saturday Night Live.
Un mot encore sur la musique, qui colle à la perfection aux images très Hell’s Angels du film, et qui annonce le retour en grâce du groupe Europe! Le travail sur le son est excellent, et les séquences sont indissociables de cet habillage sonore qui donne une dimension supplémentaire à l’humour qui inonde ce film. Tout simplement énorme…
Hot Rod est une expérience réellement surprenante, qui donne tout son sens à l’expression « mourir de rire »; un conseil, si vous buvez une bière en matant ce film, mettez sur pause…