Un sommaire nettement moins palpitant pour ce numéro que pour le précédent, qui était une vraie réussite.
On commence par un épisode d’X-Men qui voit l’équipe féminine menée par Tornade lutter contre Ana Cortes, une femme s’étant fait transférer la conscience de Lady Deathstrike. Elle s’est entourée de Mary Typhoïde et Amora l’Enchanteresse, et comme si cela ne suffisait pas, un virus conscient nommé Arkea va corser la partie… On assiste à une lutte entre femmes pour la survie du monde, qui se lit tranquillement sans bousculer les foules. Brian Wood gère correctement ses multiples personnages, et ouvre sur un prochain épisode qui pourrait s’avérer un peu plus captivant…
Suivent 2 épisodes d’Uncanny X-Force. Le premier, dans la lignée d’X-Men, est principalement féminin, et nous offre la conclusion de la saga qui voyait l’équipe de Psylocke aux prises avec Cassandra Nova. Là encore, c’est moins prenant que le mois dernier, même si ça se lit bien et que la verve de Puck s’immisce bien parmi toutes ces nanas. Sam Humphries développe avec soin ce récit de la tentative des Revenants pour envahir la Terre, et ça se termine par un gentil statu-quo. Suit un épisode de la saga Vendetta, qui voit Uncanny X-Force être opposée à Cable, avec Stryfe de retour pour tenter d’éliminer tout le monde. On croise Hope, la fille de Cable, et son bourreau Bishop, et ça se lit là encore tranquillement même si ça ne fait pas de vagues.
On nous sort ensuite un épisode de 2011 de Gambit & les Champions, et même s’il s’agit du dernier travail de feu le dessinateur George Tuska, ça n’explique pas la médiocrité navrante de l’ensemble. C’est visuellement très moyen, et Scott Lobdell fait ce qu’il peut avec cet épisode qui n’avait pas de dialogues et qu’il a donc dû créer en se basant sur les dessins de Tuska! L’alliance entre Gambit et les Champions pour contrer M.O.D.O.K. est franchement nulle, et ça fait mal de voir un Ghost Rider aussi peu crédible… Un peu comme s’il était joué par Nicolas Cage en fait! 😉
On achève ce numéro par le 3ème épisode de Longshot sauve l’Univers, qui devient un peu plus bordélique que le précédent. Christophers Hastings continue son odyssée portnawesque pour le mutant chanceux Longshot, qui doit remettre de l’ordre dans l’univers qu’il a malencontreusement déstabilisé! Le coup des personnages issus d’univers parallèles est monnaie courante chez Marvel, et on va croiser un Captain America loup-garou, un Silver Surfer Carnage, etc… Rien de bien original au final, mais ça se lit quand même… Dommage que Deadpool n’apparaisse que très furtivement, mais il est encore sous l’emprise psychique du bad guy.
Un numéro en-deça des attentes qu’avait provoqué le précédent. Croisons les doigts pour que le prochain relève davantage le niveau!