Deadpool 4: Il y a le Diable, le Soleil et la Mer

4ème magazine depuis Marvel NOW! et la reprise du mercenaire par Gerry Duggan et Brian Posehn, qui en ont terminé avec les anciens Présidents  zombies! Ce numéro s’ouvre sur une excellente idée signée Jordan D. White, l’éditeur de la série Deadpool, qui a décidé de sortir des one-shots de temps à autre, dans la tradition de ce qui se faisait à l’âge d’or des comics; en effet, afin d’assurer la sortie dans les temps de chaque série, une équipe préparait parallèlement des épisodes annexes qui s’inséraient dans la numérotation normale lorsque les auteurs ou les dessinateurs de la série principale prenaient du retard.

C’est ainsi que l’on a droit aujourd’hui à un épisode « retrouvé » tiré de la série des années 80 L’insupportable Deadpool! Sachant que le personnage a été créé par Liefeld et Nicieza en 1991, ça colle parfaitement avec l’absurdité du personnage! Le délire est totalement assumé tant dans sa partie rédactionnelle que graphique, puisque Duggan et Posehn nous replongent avec délectation dans un comics version old school, avec un design bien marqué ponctué de pointillés qui nous ramène 30 ans en arrière! Dans cette aventure secrète, Wade est chargé de trouver Iron Man et de l’obliger à continuer à boire, alors qu’il se retrouve dans sa période alcoolique, un moment clé dans l’histoire Marvel. Il y a une vraie inventivité dans cet épisode nostalgique et plein d’humour, qui replace Peter Parker dans le contexte du Daily Bugle, qui se permet des références bien amenées (Le Syndrome chinois) et qui nous balance des coupes de cheveux et des vêtements colorés à souhait! Le délire est parfaitement assumé par les 2 auteurs, qui semblent bien plus à l’aise hors continuité!

Mais si l’on doutait de la véracité de l’épisode 80’s, la suite avec le numéro 8 vient appuyer avec beaucoup d’intelligence le fait qu’il s’agit bien du Deadpool de l’Univers 616! La jonction est tout simplement excellente, même si Duggan et Posehn perdent en efficacité en reprenant pied dans l’ère contemporaine. Les épisodes 7 et 8 vont suivre les aventures d’un Wade hanté par l’agent Preston, elle qui s’est fait tuer en mission et que le pseudo-nécromancien du S.H.I.E.L.D. Michael a placé dans le corps de Deadpool! Un argument très Steve Martin (Solo pour deux) qui pour l’instant ne casse pas la baraque, mais on parvient toujours à trouver quelques éléments intéressants dans ces épisodes (l’arrestation de Michael est à ce titre plutôt drôle!). Le rôle du démon Vetis est quant à lui intéressant, mais encore une fois, le constat est toujours le même: la série pourrait être bien plus déjantée que ça…

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