Marvel Knights 11: Contre-Attaque massive

Marvel Knights devient la revue phare des Thunderbolts, avec plusieurs numéros qui contiendront 3 épisodes de la série signée Daniel Way afin d’être synchro avec l’événement Inhumanity qui débarquera d’ici quelques mois. L’occasion de découvrir davantage cette nouvelle version de l’équipe, menée par le Hulk rouge.

L’épisode 3 est plutôt intéressant avec cette tentative de Deadpool d’en savoir plus sur l’utilisation que le Hulk rouge souhaite faire du Leader. Le super-vilain est contenu dans un caisson, mais Rulk lui balance des rayons Gamma dans un but bien précis. Mais le reste de l’équipe n’est pas forcément chaud à l’idée de bosser avec le Leader, et les réactions vont être plus ou moins violentes…

On retombe malheureusement ensuite dans une trame beaucoup plus convenue avec les épisodes 4 et 5, qui ne vont pas briller par leur identité visuelle, puisque c’est toujours Steve Dillon aux pinceaux… Ces pleines ou double pages ne sont pas franchement nécessaires, car il n’y a pas vraiment de trait à admirer, vu que tous ses personnages se ressemblent… Ca fait assez remplissage au final, et on a hâte qu’il quitte la série… Daniel Way livre un scénario assez basique qui fonctionne, mais tout comme ses collègues Gerry Duggan et Brian Posehn qui l’ont remplacé sur la série principale Deadpool, ça manque de profondeur et de folie! Mais Way décide de se la jouer fleur bleue en entamant une love story entre le Punisher et Elektra! A voir si c’est une bonne idée…

2 épisodes de Daredevil signés Mark Waid, avec une préférence pour le second qui met en scène un vilain redoutable, le Coyote. Ses méthodes pour devenir indispensable dans la pègre sont radicales et innovantes, et la mise en image de Chris Samnee donne une tonalité à la fois colorée et glauque à l’ensemble. Cette série consacrée à l’Homme sans Peur reste constamment dans cette ambivalence, flirtant avec l’absurde et avec le côté sombre du héros, mais ce basculement permanent empêche de donner une identité certaine au comics. Mais l’intérêt soulevé par le personnage du Coyote devrait donner du crédit à la suite, l’imagerie sans concession qu’il véhicule pouvant encore être développée avec beaucoup d’efficacité.

Un seul épisode pour le Soldat de l’Hiver, en pleine recherche de sa Black Widow, dont le lavage de cerveau l’a rendue extrêmement dangereuse. La patte Ed Brubaker au scénario et la touche Butch Guice au dessin donnent un rendu très sombre à ce polar urbain, dont l’histoire se développe dans une ambiance de néo-Guerre Froide maîtrisée. Malheureusement, un épisode unique, c’est peu pour apprécier la trame de Brubaker, surtout que Marvel knights est bimestriel…

 

Ce contenu a été publié dans Deadpool. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *