Avengers 3 : Instants volés

2 mois que j’attendais ma dose de comics… Ceux du mois de mars me sont enfin parvenus! ^^ Je vais donc pouvoir reprendre le fil de War of the Realms, en m’intéressant tout d’abord à la revue Avengersqui bénéficie d’une sublime couverture signée InHuyk Lee! C’est l’omniprésent Jason Aaron qui préside, et son numéro 20 de la série Avengers va s’intéresser à Miss Hulk, prise dans la tourmente WOTR et qui est en proie à quelques ajustements de personnalité! Missionnée par Captain Marvel, elle va débarquer en Australie afin de régler le compte des trolls qui y sèment la terreur. Et bien évidemment, vous vous rappelez qu’un certain Deadpool est également en mission sur le continent? Aaron fait dans du comics assez classique finalement, ce qui peut être surprenant de sa part. Cet épisode n’apporte pas un très grand éclairage sur l’événement en cours, et son exploration de la psyché de la Géante Verte n’est pas des plus captivants. Mais on appréciera le trait d’Ed McGuiness,  ainsi que les quelques caméos comme Blade ou Daredevil.

Aaron nous livre ensuite 2 épisodes de Thor, qui vont aller plus loin dans l’exploration de War of the Realms que Miss Hulk. On a une réunion de Thor, puisque un jeune Thor arrive dans l’événement, rejoignant Jane Foster, Thor le Père de Tout et le Thor de la ligne temporelle classique. Les 4 vont s’unir afin de contrer Malekith, dont les pouvoirs ont été renforcés par le Symbiote de Venom! On assiste à une confrontation en mode dieux Vikings dans la lignée de ce qu’Aaron nous offre depuis quelques années, et les évolutions du combat s’avèrent intéressantes. Le trait de Scott Hepburn apporte un côté rafraîchissant au premier épisode, et le design éthéré de Mike Del Mundo est très appréciable sur le second. On passe directement du combat à la victoire (la défaite de Malekith est certainement visible dans War of the Realms 3 que je n’ai pas encore lu), et les conséquences pour le terroriste planétaire déchu sont intéressantes. On assiste à la mise en place de nouveaux statu quo pour les protagonistes, avec un Thor prenant la place d’Odin sur Asgard, une Jane Foster qui abandonne son rôle de Thor pour en endosser un nouveau, et cela est plutôt prometteur pour la suite!

Le meilleur épisode de ce magazine est sans conteste cet Iron Man 14 mené par Dan Slott et Jim Zub, qui explorent à merveille toute la complexité de l’existence du milliardaire en armure. Il faut dire que le pari est risqué de partir sur une intrigue aussi dingue : le Tony Stark actuel n’est en fait qu’une simulation biologique de celui qui est mort il y a quelques temps, alors qu’on croyait qu’il était ressuscité! Les questionnements que cela soulève sur les intelligences artificielles et sur ce qui constitue l’essence d’un individu s’avèrent philosophiquement très captivantes, et cet épisode va au-delà de ce que propose un comics mainstream. Slott et Zub s’amusent avec ces concepts de manière très décontractée, et se plaisent même à apposer à ce récit quelques séquences d’action bien foutues! Spymaster vient en effet pirater les joujous de Stark, ce qui va poser quelques problèmes majeurs pour Tony et Jim Rhodes! Valerio Schiti assure vraiment au niveau graphique, avec un découpage très prenant et une vraie fluidité dans l’action. Et en plus, Slott et Zub parviennent à insérer Arno Stark, Jocaste et Aaron Stack dans le scénario, l’air de rien, assurant de multiples points de vue sur la thématique des I.A. Franchement, un très bel épisode!

Je découvre enfin un travail de l’auteur Ta-Nehisi Coates, romancier et journaliste très réputé qui s’est attaqué aux comics depuis un certain temps. Il est à l’oeuvre sur Captain America en ce moment, et on a droit ce mois-ci à la première partie du chapitre La Légende de Steve. Le point de départ est très intéressant, puisque Steve Rogers est recherché pour le meurtre de Thunderbolt Ross. Il se cache donc dans le pays et a encore une fois une position déstabilisée, ce qui peut être très intéressant pour complexifier le personnage. Bon, graphiquement la première partie est assez moche avec Jason Masters, mais le niveau est relevé  par Sean Izaakse. On sent une approche très politique à la Nick Spencer, qui nous livrait de sublimes épisodes de Captain America: Sam Wilson! Le concept est intéressant, notamment avec Steve Rogers venant en aide à des travailleurs immigrés alors qu’il est recherché. Mais on est loin de la qualité d’écriture de Spencer, et son Sam Wilson était bien plus passionnant!

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