Avant-dernier numéro du magazine Deadpool, qui sera relaunché début d’année prochaine à l’occasion de l’event War of the Realms. D’ailleurs, Wade repassera en mode bimestriel à cette occasion, les séries lui étant consacrées étant moins nombreuses.
Skottie Young place sur la route de Deadpool un ennemi inédit et mystérieux, qui répond au doux nom de Bonne Nuit! Avec un blase pareil, on le penserait destiné à une émission pour enfants, mais il semble avoir les atouts nécessaires pour envoyer définitivement Wade ad patres! En découvrant la couverture, je pensais qu’il s’agissait de Daredevil qui aurait pété les plombs, mais non, c’est bien ce nouveau Bonne Nuit qui fait des siennes. Tout commence par pas mal de meurtres, puisque les contrats successifs de Deadpool décèdent avant qu’il intervienne! Un coup dur pour un mercenaire qui se respecte, d’autant plus qu’il y a dans le lot des assassins expérimentés, qui n’ont pas su résister à ces attaques. Ce Bonne Nuit a semble-t-il de vraies raisons pour s’en prendre à Deadpool, et on découvrira ça le mois prochain, s’il ne meure pas d’ici là! Scott Hepburn nous livre un travail dynamique au dessin, même si le script reste assez mainstream, mais intéressant.
La très bonne surprise depuis le mois dernier nous vient de Spider-Man/Deadpool, qui pour son grand final se permet quelques originalités bienvenues et revêt des atours bien délirants! Il faut dire que le débarquement de Gwenpool dans la série ajoute encore du piment, et on assiste à une sorte de crossover massif conviant de très nombreuses pointures super-héroïques! Le Manipulateur a débarqué sur Terre et a capturé l’ensemble des héros, exceptés Spider-Man et Deadpool qui étaient en road trip en Zone Négative! Ils restent donc le seul barrage contre le Manipulateur, et les seuls à pouvoir sauver les héros… Les seuls? Non, je vous ai dit que Gwenpool était également dans les parages! En fait, elle se trouve dans la gouttière… L’espace situé entre les cases dans les comics! Oui, vous avez bien lu! Si Deadpool est capable de briser le 4ème Mur, Gwenpool est quant à elle capable de se balader au gré des pages et même en-dehors, comme vu dans la superbe série de Christopher Hasting! Et donc, elle représente un espoir non négligeable au vu de la situation désespérée des héros, et de Deadpool qui n’est plus capable de briser le 4ème Mur… D’ailleurs on a droit à quelques répliques bien fun : « M. Gorbatchev… Faites tomber ce Mur! », ou : Thor : « Oui-da. Le Manipulateur a saigné de ma main. Et s’il peut saigner… Deadpool : … On peut le tuer. Merci, Predathor! » Robbie Thompson se fait bien plaisir avec cette histoire déjantée et terriblement méta, et Jim Towe le suit tranquillement au dessin. Un excellent délire qui se termine sur un cliffhanger tout simplement génial, et qui s’achèvera le mois prochain avec le numéro 50, ultime épisode de cette série!
Rob Liefeld poursuit les aventures de Major X, nous reconnectant avec l’esprit 90’s de l’enfant terrible des comics. Et franchement, même si c’est forcément poseur au vu du scénariste, ça se lit plutôt agréablement, et la trame est quand même plutôt bien travaillée avec notamment les éléments comme l’Ex-Istence et l’Ex-Entiel. Il y a une volonté de créer un background solide, et la lutte avec les Atlantes va complexifier le propos. Liefeld va forcément mettre en avant son bébé Cable, ainsi qu’un certain Dreadpool. La partie graphique est assurée par Brent Peeples et Whilce Portacio, et se conjugue agréablement avec le travail du scénariste. On pourra en tout cas lui reprocher un truc : la nature des dialogues et des répliques, qui ne volent franchement pas haut… « Attends de te prendre quelques rafales de ça, tu rigoleras moins. » « Tu te fourres le doigt dans l’oeil, si tu crois que tes clowns tarés et toi allez m’arrêter »… Bon, si on zappe les répliques archaïques des combats, ça passe plutôt bien! ^^