7ème épisode déjà pour le Deadpool de Skottie Young, qui nous offre un numéro de Noël! Il faut dire qu’il y a un décalage constant de 7 mois avec les publications US, ceci explique donc cela ^^ Deadpool est embauché par de jeunes enfants bien énervés, car ils n’ont pas reçus de cadeaux de Noël cette année! Le responsable? Le Père Noël bien évidemment, qui n’a pas daigné faire sa tournée habituelle! Wade est donc embauché pour aller buter Santa en Laponie!!! Bon, le design de Nic Klein est toujours cool (il s’occupe aussi de la colorisation très réussie), et permet de donner du corps à cet épisode, qui encore une fois est un one-shot sans répercussion sur le reste. Ca devient malheureusement une habitude pour Skottie Young, qui ne parvient pas à créer d’intrigue à long terme sur sa série… Ca reste sympa de voir un Santa bad-ass en mode destruction, d’avoir une satire de la société de consommation et de la cupidité des chefs d’entreprise via l’incontournable Roxxon, mais ça reste soft au final… A quand un épisode vraiment percutant dans cette saga principale??
Le constat est identique pour Spider-Man/Deadpool, qui depuis le début se positionne comme une simple série annexe. Nos 2 trublions poursuivent leur road trip et se retrouvent dans la Zone Négative, où ils découvrent un Eternel bien excité qui détruit tout sur son passage! La branche des Eternels se divise en 2, comme tout le monde le saura bientôt lorsque le film Eternals sera sorti! ^^ Ransak, celui qui pète tout donc, est un Déviant, et il semble habité par une force de destruction qui le maintient sous contrôle. On ne va pas tarder à découvrir les manigances de Blastaar, un célèbre ennemi des 4 Fantastiques! Le trip de Robbie Thompson reste sympa, mais n’a rien de dingue non plus, et les crayonnés de Jim Towe sont corrects sans être spectaculaires, avec une colorisation plus classique que celle de l’épisode de Deadpool précédent. Il manque vraiment quelque chose à cette série pour briller…
Avant-dernier volet pour Deadpool Assassin, la mini de Cullen Bunn et Mark Bagley! On sent que les 2 artistes se sont bien impliqués dans cette saga, qui s’avère plus percutante que la production habituelle consacrée au Mercenaire Disert. Mark Bagley est excellent au pinceau et crée des cases bien dynamiques dans lesquelles la violence explose, et ça fait plaisir de voir un Deadpool qui n’est pas PG-13 ^^ Le récit est même surprenant avec un événement dramatique pour la Fouine, et le tout est emballé avec soin! Il faut dire que le dessinateur allemand gère encore à mort à 62 ans! 🙂
On termine par la série la plus faible du magazine, Domino… J’avais pas mal d’espoirs au début, avec la scénariste Gail Simone, mais c’est nettement en-dessous de ce qu’on peut attendre d’elle… Déjà David Baldeon au dessin, c’est franchement pas plaisant… Je trouve qu’il y a un aspect vulgaire dans sa caractérisation des héroïnes, et un côté approximatif dans les traits du visage… C n’aide pas à rentrer dans le récit. Et cette histoire de vampires qui veulent mettre la main sur Morbius pour éradiquer l’espèce humaine, ça n’a rien de palpitant, surtout avec ce côté girl power pas abouti selon moi… Domino, Outlaw et Diamondback se font un road trip à Bergen en Norvège, jusqu’à Frankfort et Barcelone, pour trouver les vampires qui en veulent à Morbius. Leur alliance avec le Vampire Vivant est précaire, mais là encore sans réel suspense. Il est temps que cette série s’arrête…