Voilà, on est arrivé au numéro 13, on a tenu plus d’un an quand même! Et le mois prochain on recommence pour la 438ème fois (à peu près) au numéro 1. Ah oui, avec une réduction de pages et une augmentation tarifaire, histoire de fêter ça. De juin 2017 à décembre 2017, on était sur du 96 pages à 4,90 euros. En janvier 2018 avec Deadpool 8, on est passé à 128 pages pour 1 euro de plus, soit 5,90 euros. Ca n’aura donc duré que 6 mois, et dès juillet, on baisse le nombre de pages pour se retrouver à 112, mais on augmente le prix à 6,50 euros!!! On nous promet un meilleur papier, super, comme si celui-là était pourri… +1,60 euro en 1 an, l’inflation, l’augmentation du coût de la vie tout ça…
Bref, on va revenir sur le sommaire de ce mag qui était pas si cher que ça finalement! On commence avec un épisode de la série principale Deadpool intitulé La Fin d’une Epoque, c’est révélateur! ^^ Avec Marvel Legacy qui se profile droit devant, l’éditeur souhaite revenir aux fondamentaux, et va donc refaire de Deadpool le bad guy qu’il était à ses débuts! Gerry Duggan avait donc entamé un processus de nettoyage radical dans l’existence de Wade, qui a buté Coulson et Preston, et qui va tout faire pour que sa fille s’éloigne de lui!!! C’est plutôt intense d’un point de vue dramatique, mais à priori cela permettra à ses derniers proches de ne plus être en danger… On assiste donc à la fin d’une ère pour Wade, qui quitte son ancienne vie et va revenir dans une série retitrée Despicable Deadpool, dans laquelle il est chargé de tuer Cable! Tiens, comme en février 1991 dans les pages de New Mutants 98! 😉
Spider-Man/Deadpool a perdu quelques degrés de qualité depuis le départ de Joe Kelly et Ed McGuiness, mais Elliott Kalan et Todd Nauck s’en sortent tout de même avec cet épisode mainstream où nos 2 héros affrontent Arcade. Rien de ouf au pays de Murderworld… Ah oui, les vannes sur Star Wars ça commence à devenir vraiment lourd, il y en a dans chaque magazine j’ai l’impression… Ca devient davantage du placement produit que de l’humour… Au final, ces épisodes avec Arcade sont une sorte de récréation sans conséquences, et on espère que la suite sera plus prenante. D’autant plus que le nouveau statu quo de Deadpool le fera affronter Spider-Man!
Si le début de la mini-série Deadpool vs. Old Man Logan était classique, la suite a été bien plus prenante, et on termine cette saga en 5 épisodes de très belle manière! Declan Shalvey a été très inspiré sur ce récit à la trame déjà vue mais traitée avec soin, et il est aidé par un Mike Henderson au design original et immersif. Et les couleurs de Lee Loughridge rajoutent à l’atmosphère très spéciale de cette mini! Du très bon boulot en somme, d’une grande violence et avec des apports dramatiques inattendus. Gageons qu’on devrait revoir cette Maddie d’ici quelques mois, vu la puissance de cette jeune mutante! Ou bien elle fera partie de ces personnages secondaires qui n’auront eu le temps de briller que brièvement…
Gwenpool, c’est le must en matière de personnage quand même! Je suis un fan absolu de la création de Christopher Hastings, qui l’utilise pour briser tous les murs possibles, je pense qu’il a dû les éclater du 4ème au 948ème!!! A chaque épisode, on plonge plus avant dans le mélange de fiction et de réel qui fait toute la saveur de cette série! Le pouvoir des pensées qui créent des cases, la rencontre entre Gwen et son double du futur maléfique, la balade à travers les pages de comics… Hastings nous livre encore un épisode à la fois fun et donnant matière à réflexion, avec ces questions métaphysiques sur la création et sur le sens du réel, qui vont bien au-delà du simple pan culturel! Il boucle cet arc bien tordu de belle manière, et on espère pouvoir découvrir les ultimes chapitres de la jeune aventurière dans un prochain magazine!
On termine par de très vieux épisodes qui font office de remplissage: on a du Cullen Bunn, du Howard Chaykin, du Jason Aaron et du Joe Kelly tiens! On replonge dans les années 2000 avec des épisodes issus de Deadpool 1000 et Deadpool 900, aux structures et aux impacts variés. Ce sont des mini-récits sans prétention, et le seul qui sort un peu du lot est celui d’Aaron, qui est franchement fun avec sa parodie des enlèvements extraterrestres! Evidemment, si les aliens enlèvent Deadpool, ça se passera forcément très mal pour eux!^^