Ce Secret Wars 3 nous livre 2 épisodes, les 5 et 6, qui s’avèrent moins palpitants que ce à quoi nous avait jusqu’alors habitué Jonathan Hickman. Il semble surtout temporiser avant le dernier acte de cet event cataclysmique, et on a en priorité droit ce mois-ci à une bonne dose d’introspection de la part des personnages, en proie aux doutes et aux questionnements. On appréciera les dialogues entre Fatalis et sa « fille » Valéria, ou encore entre Fatalis et l’Homme-Molécule. Le passé va être évoqué, et on va découvrir de nouveaux éléments ayant mené à l’apparition de Battleworld.
De leur côté, les Red Richards de l’univers-616 et de l’univers Ultimate joignent leurs efforts pour tenter de trouver un moyen de stopper Fatalis, pendant que les Spider-Man des deux mêmes univers tentent eux aussi de comprendre comment arrêter le despote. Esad Ribic est vraiment à l’aise au crayon, et nous offre de très belles planches, coloriées avec beaucoup de talent par Ive Svorcina. L’ambiance globale reste résolument lourde, mais on a été habitué à davantage de profondeur, du coup ces épisodes surprennent un peu par leur aspect légèrement moins complexe.
Il reste 2 mois avant la conclusion de cette saga épique, donc Hickman a encore de quoi nous surprendre. Pour l’instant, beaucoup de questions restent en suspens: Battleworld va-t-il être l’écrin définitif des super-héros? Comme plus rien n’existe en-dehors, tous ces personnages issus d’univers multiples sont-ils condamnés à survivre sur cette planète-patchwork? C’est Hickman qui a toutes les cartes en main, et le grand architecte du futur de Marvel possède une liberté jusqu’alors inégalée. On attend le mois de mai et la conclusion avec beaucoup d’impatience!
« Nice » la page d’accueil mais ils regardent quoi exatement ???
Pour ça il faut lire Secret Wars 3! 😉