Deadpool 9 : Major X

Enfin un sursaut de créativité dans les différentes séries de ce magazine! Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas apprécié ce mensuel, donc autant en profiter, on se sait pas si ça va durer! ^^

On commence par la série principale Deadpool toujours orchestrée par Skottie Young et Nic Klein, qui a la bonne idée de se parer d’atours très film noir, et ça rend plutôt bien! Bon, on a toujours la même problématique, à savoir le côté one-shot qui fait que le récit avance souvent gratuitement sans que l’on bosse sur les répercussions vis-à-vis des personnages, mais la fin offre tout de même une ouverture intéressante. Wade s’est réveillé un matin, et s’est aperçu qu’on lui avait volé son coeur. Littéralement. Il a donc un grand trou dans la poitrine, et c’est un peu gênant. Du coup, il va engager Jessica Jones pour retrouver celui qui lui a fait ça. Ca commence vraiment comme dans un polar des années 50, et Nic Klein nous régale visuellement avec cette esthétique jouant sur les variations de lumière. Young s’accapare les codes du genre pour les monologues de Deadpool, et le voir siroter de l’alcool dans le bureau de Jessica en mode dépressif polardeux, ça le fait ^^

Nic Klein s’est vraiment révélé un dessinateur très talentueux au fil des épisodes, et il a une très belle capacité d’adaptation aux personnages, comme le prouve la manière dont il dépeint Daredevil, en visualisant son fameux sens radar. L’histoire va nous permettre de croiser l’Homme sans Peur, mais aussi Tombstone, Senor Magico ou encore Frère Vaudou. On se retrouve dans une configuration en mode quête, qui passe par différentes étapes, et c’est dans ce sens que ça semblait artificiel, mais au final ça a quand même de la gueule malgré cet aspect. Et on se dit surtout que Nic Klein sur une série Daredevil, ça le ferait à mort!!!

Depuis quand des épisodes de Spider-Man/Deadpool n’avaient pas été bons comme ça? Ca fait trèèès longtemps oui! Donc le délire de Robbie Thompson sur ces 2 épisodes s’avère salvateur pour la série, et même si les dessins de Matt Horak ne sont pas des plus aboutis, ça passe! Après leur road-trip en Zone Négative, Wade et Peter reviennent sur Terre, et ils ont été absents 1 an! Il y a eu un sacré bordel depuis, puisqu’ils débarquent dans un monde apocalyptique… Sont-ils bien revenus dans leur monde?? En tout cas, Thompson se fait plaisir et va jouer avec ses personnages, en créant des hybrides comme Puck qui se transforme en Hulk, Silk qui a fusionné avec Warlock, etc… Et ce qui est bien joué aussi, c’est Deadpool en mode panique car il n’arrive plus à voir les lecteurs! J’étais juste là pourtant… Il ne parvient plus à briser le 4ème Mur, et pense du coup que c’est la fin de tout… Evidemment, Spider-Man ne comprend pas pourquoi Wade se rend malade à cause de ces histoires de comics! « Oh! Je peux voir ton majeur! Il n’est pas pixelisé, alors que ce n’est pas une série de la ligne Max. Ca signifie que je peux dire p*&@%#? » « Il y a quelque chose qui cloche! Le Quatrième Mur a été reconstruit, je ne peux plus parler à nos lecteurs ou les entendre. Et il n’y a pas de notes éditoriales. Des inconnus prennent une part active à ce qui est clairement un gros événement. » Bref, c’est vraiment fun et ça donne une bonne bouffée d’air frais à cette série qui en avait bien besoin!

Domino est sans conteste la série la plus faible du magazine, alors quelle surprise de voir un bon épisode ce mois-ci! Gail Simone nous livre un très bon flash-back sur la manière dont Domino et Diamondback ont fait la connaissance d’Outlaw, et c’est plutôt rythmé et un poil violent! C’est un récit très court, mais comme quoi, des fois pas besoin d’en faire des tonnes pour le faire bien ^^

On termine par le 1er épisode de Major X, un individu mystérieux qui se rend dans le passé afin de prévenir son futur apocalyptique. Un thème déjà vu tellement de fois, mais la particularité sympa de cet épisode, c’est que Major X débarque lors de la toute première rencontre entre Deadpool et Cable (souvenez-vous, Titans 155 ^^! C’est Rob Liefeld lui-même qui réécrit son histoire, et qui met en scène Dreadpool attaquant Cable comme à la belle époque, en respectant les dialogues et les dessins originaux! Bon, techniquement, comme Major X débarque dans le passé, il crée une nouvelle ligne temporelle, donc les Cable, Deadpool et Nouveaux Mutants de cet épisode sont des versions parallèles des héros connus. Mais il faut reconnaître à Liefeld, qui a souvent été décrié, qu’il gère plutôt bien ses parties narrative et graphique, et son Major X a de la gueule! Alors oui, il y a certaines lignes de dialogues qui sont dépassées, mais son évocation de l’Ex-Istence, ce monde dans lequel évolue Major X, a un côté Tron qui claque je trouve. Et puis il y a un vrai plaisir nostalgique à retrouver ce côté 90’s! 🙂

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