Deadpool débarque en kiosque!!!

Talking Wade est de retour, et qui de mieux pour ce premier article que Wade Wilson en personne? Eh oui, le mercenaire à la grande gueule fait l’actualité en ce mois de mars avec la sortie tant attendue de son magazine! Des années que j’en rêve, et voilà enfin Wade qui décroche une place de choix aux côtés de Spidey et Wolvie!

Ce magazine se présente comme le mensuel Wolverine, il s’agit d’un 48 pages qui sent bon le papier glacé, vendu à 3.90 euros. Par contre, à l’inverse du mutant griffu, ce Deadpool est bimestriel. Mais c’est déjà tellement énorme de le voir ressortir en kiosque qu’on ne va pas faire la fine bouche…

Il s’agit en fait de la seconde tentative pour un magazine consacré à Deadpool, puisque de 1996 à 1997 étaient sortis 9 numéros contenant les 19 premiers épisodes (avec un Marvel Méga où il était accompagné de Daredevil) du run mythique du génial Joe Kelly. Si vous ne connaissez pas le personnage, cette série constitue le meilleur moyen de se le prendre en pleine tronche, l’humour ravageur du scénariste offrant un Wade Wilson au maximum de ses capacités. A la manière de Garth Ennis qui nous donne la version la plus aboutie du Punisher dans la collection Max, Kelly valorise à 300 % la création de Rob Liefeld et Fabian Nicieza pour faire exploser le personnage dans des aventures totalement déjantées et hilarantes! (Pour plus d’infos sur la carrière de Wade, cliquez!)

Bon, on a 48 pages, du papier glacé, mais le contenu, ça donne quoi? Il faut savoir qu’outre-Atlantique, Wade a eu pendant un moment 5 séries mensuelles, Panini ayant donc le choix pour le contenu de ce nouveau bimestriel. Ils ont opté pour la série principale, sobrement intitulée Deadpool (v.4) scénarisée par Daniel Way. On a pu avoir les 12 premiers épisodes à travers différentes revues, et ce numéro initial comprend donc les épisodes 13 et 14 de l’ère Way.

Si les 12 premiers épsiodes s’avéraient drôles et fun, avec un rythme maîtrisé et des ennemis coriaces (Ca fait toujours plaisir de retrouver ce psychopathe de Bullseye!), ce Deadpool 1 fait pâle figure, avec un récit très light où l’humour vire parfois au pastiche trop appuyé. Le côté cartoon est trop présent aussi, menant ce récit vers une aventure presque pour enfants! J’avais déjà eu cette impression que le côté dingue de Wade était mal exploité, c’était dans Wolverine: Origins, scénarisé par… Daniel Way! 

Heureusement, des répliques claquent quand même dans cette histoire de pirates où Deadpool se met dans des situations absurdes, mais l’ensemble reste finalement trop light par rapport au passé de Wade et des auteurs prestigieux qui l’ont accompagné (Joe Kelly, Christopher Priest, Gail Simone…) et même par rapport au Way du début! L’explication pourrait provenir du fait que les 12 premiers épisodes soient liés à des crossovers comme Secret Invasion ou Dark Reign, et que Way doit donc intégrer son personnage dans ces événements majeurs. Maintenant qu’il a les pleins pouvoirs, va-t-il réussir à faire vivre Deadpool par lui-même? Si j’écoutais les critiques outre-Atlantique, je serais pessimiste… Mais j’attendrai la suite avant de juger Daniel Way!

N’empêche que l’enjeu est important, car c’est sur cette série que Wade joue son va-tout, même si des albums 100 % lui sont consacrés en librairie. J’espère que ce magazine ne subira pas le même sort que celui de 1996-1997, le potentiel du personnage étant énorme, et son importance dans l’univers Marvel exponentielle!

Il faut donc garder Deadpool en vie. De toute façon, avec la tête tranchée, les membres découpés et le corps explosé, Wade trouvera toujours le moyen de revenir…

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