Annabelle 2: la Création du Mal (David F. Sandberg, 2017)

La saga Conjuring se développe au fil des ans, et après les succès de Conjuring: les Dossiers Warren (2013), du spin-off Annabelle (2014) et de Conjuring: le Cas Enfield (2016), voici qu’un 4ème métrage vient s’ajouter à la liste. Annabelle 2: la Création du Mal est une préquelle racontant les tous premiers méfaits de la poupée maléfique, et se place chronologiquement avant le premier film Annabelle. Ca commence déjà à ressembler à la saga Star Wars tout ça… ^^

Je ne suis pas un fan de James Wan, mais j’ai apprécié ses films sans les trouver d’une grande originalité. S’il possède un solide sens de la mise en scène, les scénarii restent relativement basiques et n’offrent pas de grandes trouvailles… Du coup, j’avais été très agréablement surpris par Annabelle, signé par le vétéran John F. Leonetti, qui proposait lui aussi un travail de mise en scène intéressant, et qui sous un certain classicisme, réussissait à nous plonger dans un récit prenant, grâce à des personnages touchants. Du coup, je partais plutôt confiant pour cette préquelle, qui bénéficiait cette fois des services de David F. Sandberg. Le metteur en scène suédois nous avait livré en 2016 un Dans le Noir sympathique, un peu bavard mais visuellement plaisant. L’idée de départ toute simple donnait lieu à une poignée de scènes bien flippantes, et si le métrage n’était pas inoubliable, il se suivait agréablement, surtout avec la présence de l’excellente Teresa Palmer (Point Break, Tu ne tueras point, Berlin Syndrome).

On va découvrir la famille Mullins, vivant dans une petite communauté sans histoires, mais qui va se retrouver confrontée à un drame terrible. 12 ans plus tard, les Mullins vont accueillir une bonne soeur ainsi que les 6 pensionnaires d’un orphelinat ayant été détruit. L’arrivée de ces jeunes filles dans cette grande maison va réveiller une force obscure, qui semble résider dans une poupée effrayante… Annabelle 2: la Création du Mal va donc développer un récit se déroulant presque intégralement dans cette demeure, et on va assister aux apparitions classiques des films du genre. David F. Sandberg gère sa partition, et déroule un récit sans surprise mais efficace. On aurait cependant apprécié davantage d’originalité, et on sent que ce film a été surtout produit pour sa rentabilité… C’est pourtant le même scénariste que le 1er volet, Gary Dauberman, qui est en charge du script, mais on ne sent pas la même implication… Espérons qu’il ait été plus percutant pour celui de Ca, puisqu’il en est aussi un des 3 scénaristes!

On baigne dans une ambiance classique de film horrifique, avec les fameuses portes qui grincent et qui claquent, les apparitions fantomatiques, et l’ensemble fonctionne plutôt bien, même si on ne peut pas s’empêcher d’être un peu déçu vis-à-vis du premier Annabelle, qui était plus prenant. Au niveau du casting, on bénéficie des présences d’Anthony LaPaglia (FBI – portés Disparus) dans le rôle de M. Mullins, de Miranda Otto (Eowyn dans Le Seigneur des Anneaux: les deux Tours et Le Seigneur des Anneaux: le Retour du Roi, 24: Legacy) qui joue Mme Mullins, Stephanie Sigman (007 Spectre, Narcos) dans le rôle de soeur Charlotte, et de Talitha Bateman (La 5ème Vague) qui joue Janice, la petite fille qui va être confrontée le plus directement au Mal. Du haut de ses 15 ans, elle est déjà douée et crée un personnage intéressant.

On attendra les prochains spin-off The Nun et The crooked Man qui viendront encore compléter la saga ces prochaines années!

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